CAMEROUN: LE BOYCOTT SYSTÉMATIQUE OU LA MORT PROGRAMMÉE
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CAMEROUN: LE BOYCOTT SYSTÉMATIQUE OU LA MORT PROGRAMMÉE :: CAMEROON

Il n’y a en en effet pas d’alternative pacifique et civilsée à opposer aux partisans et sympathisants d’un système de terreur politique généralisé au Cameroun. Même au sein de ces démocraties où certains d’entre-nous ont trouvé refuge en jouissant des libertés fondamentales qu’ils nous dénient au Cameroun, ils ne doivent pas y trouver un quelconque droit de cité, et devraient systématiquement y être isolés au regard des souffrances, des privations, et des crimes de sang infligés à nombre d’innocents au Cameroun dans l’indifférence générale. Car cette dernière n’est autre qu’une forme d’approbation implicite du système de terreur en place dans ce pays depuis 36 interminables années.

J’entends en effet à ce sujet les arguments pertinents developpés par l’artiste engagé camerounais Général Valsero, lorsu’il s’oppose à la poursuite du boycott de ses collègues qui ont ouvertement soutenu le régime de terreur de Paul Biya au Cameroun (sans parfois en avoir pleinement conscience).

C’est l’occasion de dire que la Brigade anti-sardinards est une initiative citoyenne indépendante de la coalition qui a soutenu le Professeur Maurice Kamto à l’élection présidentielle, et n’obéit pas à un quelconque mot d’ordre partisan ou tribaliste, contrairement aux allégations répandues par les partisans de la dictature ethno-fasciste en place au Cameroun.

J’ai personnellement plaidé en faveur d’une levée du boycott pour tous les artistes qui aurait fait amende honorable comme Coco Argentée. Parce que l’acharnement, le harcèlement, voire l’humiliation ne peuvent pas être des méthodes de résistance démocratique contre un système de terreur qui en a lui-même fait une véritable marque déposée. Nous devrons davantage œuvrer et contribuer à l’avenir à ce que les artistes camerounais, quelques soient leurs opinions politiques, puissent vivre de leur art dans la dignité, sans ressentir le besoin d’aller mendier auprès d’un pouvoir autoritaire qui les a clochardisés depuis 36 années.

Pour autant face à un système politique de terreur comme celui qui sévit effectivement au Cameroun depuis 36 ans; l’expérience des sévices, des châtiments, et des meurtres qu’il inflige communément à celles et ceux qu’il identifie comme ses opposants, nous interdit toute forme de mansuétude; parce qu’il la rejette fondamentalement et ne la conçoit en aucune manière à ses multiples victimes innocentes.

La règle en devient donc tout naturellement et inévitablement la résistance sous forme de boycott systématique, OU, la mort programmée de chacun d’entre-nous, qui sommes identifiés à tort ou à raison comme des adversaires, des opposants, des « anti-patriotes et autres « ennemis du parti-État RDPC » de Monsieur Biya.

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