Les propositions de Ngouo WOUNGLY-MASSAGA, Cdt Kissamba pour les ETATS GENERAUX de l’UPC...(1).- Il faut d’abord constater, honnêtement, que le régime Biya a échoué à résoudre la crise anglophone, et ne pourra jamais la résoudre. L’option militaire serait une impasse autant pour le pouvoir que pour les « sécessionnistes ». Quant au dialogue, ce régime ne peut pas en ouvrir un sérieux et sincère avec les Anglophones, prisonnier qu’il est des accords pétroliers esclavagistes signés avec la France. Ce pays a construit au Cameroun une raffinerie qui ne peut pas raffiner le pétrole camerounais (la Sonara). Erreur ? Non : arnaque. La France pompe donc tout le pétrole produit dans notre pays pour le raffiner « ailleurs ». A quel prix paye-t-elle elle ce pétrole ? Et pour combien de temps ? Voilà un problème d’intérêt majeur dont pourrait s’occuper notre « Assemblée Nationale ». En attendant, on ne saurait refuser aux Anglophones de poser la question de leur part dans les revenus pétroliers du pays.

(2).- Il faut ensuite noter que sur le problème anglophone comme en règle générale, Biya ne veut et ne peut plus trouver des solutions aux problèmes majeurs du pays : il veut gagner du temps et rester au pouvoir et y mourir, à tout prix! Il est donc absolument nécessaire, à notre humble avis, de PROMOUVOIR UN ACCORD ELECTORAL GENERAL, pour le faire partir du pouvoir en 2018. En votant pour la candidate de l’UPC originaire du Grand Nord, et en boycottant fermement tous les candidats de diversion, anglophones et francophones, le peuple camerounais, de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud pourrait ainsi se débarrasser du dictateur. Nous ne posons pas la camarade HABIBA Issa comme la plus grande militante de tous les temps, nous affirmons, en stratège, et sans avoir obtenu son avis, qu’elle est le meilleur candidat que l’UPC peut mettre en avant avec une élection uninominale à un seul tour pour gagner en 2018. Seuls des tribalistes indécrottables peuvent ne pas le comprendre.

(3).- Aussitôt après la victoire des forces de l’ACCORD GENERAL ELECTORAL, le nouveau régime à direction upéciste, mais ouvert à tous les patriotes de l’ACCORD GENERAL ELECTORAL, et essentiellement transitoire, proclamerait une AMNISTIE GENERALE ET INCONDITIONNELLE pour tous les faits liés à la crise anglophone, avec retour au pays des exilés officiellement financé.

(4).- Le nouveau régime transitoire organiserait ensuite un DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF VERITABLE abordant toutes les options, y compris celle de la sécession. Le nouveau régime de transition, animé par des patriotes authentiques pourra dénoncer les accords pétroliers esclavagistes signés par les agents du néocolonialisme et protégés par certains Camerounais opportunistes « par stratégie ». Il pourra dès lors garantir que les revenus pétroliers profitent aux Camerounais du Cameroun Occidental comme de toutes les régions du pays.

(5).- Après le Dialogue National Inclusif Véritable qui aura clarifié le fondement des positions des uns et des autres, serait organisé un REFERENDUM SUR LE RETOUR OU NON A UNE FEDERATION et à la célébration de la fête nationale du 1er Janvier de chaque année, date de l’Indépendance camerounaise.

On notera que l’ACCORD ELECTORAL GENERAL pourra entraîner une accalmie pour mieux préparer les élections, avec fin des « villes mortes » et réouverture des écoles : accalmie à négocier sur place avec les acteurs de la crise anglophone, au plus haut niveau politique.

Ngouo WOUNGLY-MASSAGA, à l’époque jeune Membre du Comité Révolutionnaire de l’UPC que présidait Ernest Ouandié jusqu’à sa mort le 15 Janvier 1971, fut le porte parole de l’UPC qui dénonça le faux référendum du 20 Mai 1972 comme une annexion pure et simple du Cameroun Occidental, en violation de la Constitution Fédérale et des Accords de Foumban de 1961.

LA DATE DU 25 NOVEMBRE PROPOSEE AU DEPART NE PEUT PAS ETRE RETENUE A CAUSE DU RETARD DU DEPOT DES RESOLUTIONS DU DERNIER CONGRES DE L’UPC OFFICIELLE. UNE AUTRE DATE SERA PROPOSEE TOUTEFOIS LES PREPARATIFS ET CONSULTATIONS DOIVENT SE POURSUIVRE POUR LA REUSSITE DE CES ETATS GENERAUX.