Naufrage du « Mundemba » : 34 personnels toujours portés disparus
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«En l’état actuel des recherches, aucun  corps, ni survivant n’a été retrouvé aux  alentours de la zone supposée du naufrage ».

Cette déclaration est d’un officier supérieur proche du cabinet du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense du Cameroun. Elle a été faite hier lundi aux environs de 18h. Elle fait suite au naufrage du bateau logistique du Bataillon d’intervention rapide (Bir), « Le Mundemba », perdu dans les fonds de l’océan Atlantique aux larges de Debunsha, une localité située dans le sud-ouest du Cameroun.

Selon le  communiqué rendu public par le ministre délégué en charge de la Défense, l’embarcation avait à son bord 37 personnels, membres de l’équipage compris. Trois survivants ont jusqu’à lors été repêchés des eaux. 34 autres demeurent portés disparus et une commission d’enquête a été mise en place à cet effet.

Cette dernière assure que les recherches se poursuivent aux alentours du lieu présumé du naufrage. Une cellule de crise a été convoquée dès l’annonce de la disparition de l’embarcation par le Mindef, Joseph Beti Assomo.

Plusieurs moyens sont mobilisés par  l’armée pour tirer au clair les circonstances de l’accident. Le « Mundemba », bateau logistique de l’armée camerounaise au service du Bir, est un bâtiment dont la principale mission était l’appui logistique des unités engagées à la surveillance de la frontière maritime dans la zone de Bakassi. C’est d’ailleurs en partance pour cette presqu’île qu’il connaît ce destin tragique depuis les premières lueurs de la matinée du dimanche 16 juillet dernier.

Les espoirs,  mêmes infimes, demeurent quant à la découverte d’éventuels survivants. La commission d’enquête mise sur pied par le président de la République et présidée par le secrétaire d’Etat à la défense en charge de la gendarmerie donnera les explications sur ce nouveau drame qui touche l’armée camerounaise.

L’unité d’élite, le Bir qui subit cette perte est, depuis quelques années, en charge de la sécurisation de la frontière maritime, de même qu’elle est déployée avec le reste de l’armée sur plusieurs autres champs de sécurisation du territoire à travers le pays. Notamment dans l’Extrême-Nord, sur le front contre la secte islamiste Boko Haram.

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