“ Pas de téléphones dans nos bureaux ’’ : Boka, employé au Mindcaf
Nos bureaux n’ont même pas de téléphone fixes, on est obligé d’aller passer les coups de fil dans les bureaux des responsables ou d’utiliser nos propres téléphones portables et tout ça ralentit le travail, on doit s’en servir pour bien travailler, je dirai même que c’est pénible de travailler de cette façon puisque chaque fois, on doit quitter son bureau et si on a un usager devant nous qui requière le service public, ce n’est pas digne ;pour ce qui est d’internet nous en avons.

“ Ils sont désinvoltes ’’ : Jean Robert Onana, fonctionnaire au Minfof
Camtel ne doit pas attendre qu’elle ait des tensions de trésorerie interne, cela doit être un exercice permanent de rappel, elle doit montrer qu’elle est une institution qui veut fonctionner normalement et qui détient une certaine notoriété. La coupure du téléphone a été un sérieux désagrément, heureusement que cela a été rétabli ; le téléphone est un outil essentiel de travail.

“ C’est une situation complexe ’’ : Guy Martial, cadre au Minefop
Si Camtel pouvait aussi dire ce que l’Etat fait pour eux, je ne sais pas si nous avançons ou nous reculons. L’administration tendant vers la dématérialisation des procédures, on ne peut le faire que si on a internet ; lorsqu’on lance un concours administratif, c’est avec ce même téléphone qu’on appelle les candidats, suspendre internet c’est comme reprendre tout à zéro, tous les investissements qu’on aura réalisé. A mon avis, Camtel devrait trouver un autre moyen pour résorber le problème, un terrain d’entente.

“ C’est normal ’’ : Abate, cadre au Minesup
Si on coupe, ça veut dire qu’il y a des dérives. C’en est de trop, au lieu de travailler les gens sont connectés sur les réseaux sociaux, là c’est la première dérive ; la deuxième est que des gens passent des heures au téléphone pour appeler même à l’étranger. Il est même souhaitable qu’on mette des codes ou qu’on introduise des filtres pour voir qui utilise abusivement le téléphone fixe.