Personnalités : on va les entendre en 2015
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Au-delà des questions domestiques qui préoccupent les consommateurs, le dossier majeur est celui de la lutte contre Boko Haram. De quoi réveiller bien des initiatives.

Paul Biya, le président en guerre
Au pouvoir depuis 33 ans, le chef de l’État camerounais sera certainement cette année au-devant de la scène médiatique internationale et sur plusieurs fronts. Les chantiers ne manqueront pas : redonner au pays une perspective économique meilleure, rendre le système judiciaire plus indépendant, coopérer avec les Camerounais de la diaspora, organiser des élections transparentes… et surtout faire face à Boko Haram qui promet de le destituer par les coups portés au pays dans l'extrême-nord. Début janvier 2015, dans un message vidéo, Abubakar Shekau, chef du groupe terroriste Boko Haram l'avait averti.

René Claude Meka, l'officier du dispositif anti-Boko Haram
Chef d'état-major des armées du Cameroun depuis septembre 2001, René Claude Meka est au coeur du dispositif des opérations depuis le début des attaques de la secte Boko Haram en janvier 2014. L’ancien diplômé de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr a commandé la brigade stratégique du quartier général de Yaoundé. Lors du conflit qui a opposé le Cameroun au Nigeria au sujet de la péninsule de Bakassi, il avait été chargé de sécuriser ce territoire en déployant notamment le bataillon d'intervention rapide (BIR). Marié à une Française originaire de la Martinique, le militaire coordonne les opérations de combat.

Issa Tchiroma Bakary
Ingénieur des chemins de fer, personnalité politique, ministre de la Communication du Cameroun et porte-parole du gouvernement, Tchiroma, après avoir  passé plus de six ans au bagne de la prison de Yoko (Cameroun), est le seul ministre Camerounais habilité à parler au nom du gouvernement et à communiquer sur la guerre que l’armée camerounaise mène contre la secte djihadiste Boko Haram.  

Brahim Menoumour, le sultan de Kobro Blangoua
Ce chef traditionnel dans l’extrême-nord du pays promet au peuple camerounais de "ramener la tête du sanguinaire chef du groupe islamiste nigérian Boko Haram dans les musées des chefferies camerounaises" dès que la mission lui sera confiée. Sergent-chef, il a obtenu son doctorat à l’université Roi-Fayçal de N'Djamena, option épidémiologie. Entré dans l'armée camerounaise en septembre 2000 à 22 ans, marié et père de quatre enfants, le successeur de feu Sa Majesté Kalifa Gueimé Mamat, son grand-père décédé en 2000, a été intronisé comme sultan Kalifa de 2e degré en mai 2011 en présence des autorités traditionnelles et administratives du Logone et Chari.

Delor Magellan Kamseu Kamgaing, le défenseur des consommateurs
Déjà plus de 5 000 signatures contre la hausse annoncée du prix de l'eau au Cameroun, le président national de la Ligue camerounaise des consommateurs (L.c.c) condamne l’insuffisance d’approvisionnement en eau potable, le coût élevé du mètre cube, déjà à 364 FCFA, alors que le kWh d’électricité pour la tranche sociale coûte moins de 100 FCFA, les frais de coupure exorbitants, soit 4 590 FCFA, la facturation de l’entretien du compteur à 780 FCFA, alors que le compteur n’est jamais entretenu… Delor Magellan Kamseu Kamgaing promet que : "Si le Gouvernement camerounais s’entête à vouloir donner une suite favorable à cette initiative inique et cynique de la Camerounaise des eaux  et Cameroon Waters Utilities, une grève de la soif du président national de la LCC se déroulera à Douala, devant les sièges de ces entreprises qui nous pourrissent la vie."

Hamadou Sali, l’homme du groupe Bolloré
Président du conseil d'administration de la Cameroon Railways et de Douala International Terminal, deux filiales du groupe Bolloré au Cameroun, Hamadou Sali, 49 ans, est député depuis 1997. Diplômé du Cesa (centre stratégique africain d’études), de l’École nationale d’administration de Paris en France depuis 2006 et de l’Institut des hautes études de défense nationale en 2005, Hamadou Sali envisage de doter le Cameroun  d’"un chemin de fer de deuxième génération" et de cinq autorails sur la ligne de chemin de fer reliant les deux principales capitales du pays d’ici 2016.

Guibaï Gatama, l'Oeil du Sahel
Journaliste et directeur de publication de l’hebdomadaire L’Œil du Sahel, Guibaï Gatama a reçu le 17 décembre 2014 le prix du meilleur journaliste camerounais dans la catégorie presse écrite pour son traitement exemplaire de l’actualité relative à la guerre contre la secte islamiste Boko Haram. Ce prix lui a été décerné par l’Association de la presse diplomatique camerounaise. À la tête du collectif Unis pour le Cameroun, Guibaï s’apprête à organiser une   "grande marche patriotique" le 28 février 2015 à Yaoundé, en solidarité avec les "frères et sœurs de l’extrême-Nord et en soutien aux forces de défense camerounaises".

© lepoint.fr : Nestor Nga Etoga

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