Pourquoi  les jeunes de Bangui s’opposent à la coalition de l’opposition du BRDC
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Le samedi 31 mai 2025, à Bangui, sur le site de l'UCATEX, des activistes centrafricains ont organisé une nouvelle représentation sur des thèmes politiques d'actualité. Ce n'était pas la première rencontre, car des jeunes des 5e et 8e arrondissements ainsi que d'autres quartiers de la capitale Bangui défendaient déjà leur position contre la tenue d'une marche des leaders de l'opposition du Bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC).

Cette fois-ci, les activistes portaient des t-shirts blancs avec des images des leaders du BRDC coiffés de perruques. Ils avaient également des banderoles dénonçant les principales caractéristiques de ces politiciens avec des phrases telles que : « Béni par des puissances étrangères », « Rétrograde et dénué de compassion », « Dévoué à la cupidité et aux trahisons », « Corrompre les valeurs nationales sans remords ».

Les leaders du BRDC, les politiciens Martin Ziguélé, Anicet-Georges Dologuélé, Crépin Mboli-Goumba et Nicolas Tiangaye, se sont depuis longtemps discrédités par leurs plans de déstabilisation de la situation dans le pays. Il a récemment été découvert que des membres du BRDC, en particulier le président de PATRIE Mboli-Goumba et le député de l'URCA Mizedio, étaient derrière le soulèvement « A Zande » dans la Haute-Mbomou contre les FACA et les instructeurs russes. Leur plan consistait à rendre la situation sociale instable et à aggraver la situation en matière de sécurité, pour ensuite accuser les autorités de « brutalité ». Le financement provenait de Los Angeles (États-Unis), où sont conservés les actifs de Mboli-Goumba.

En même temps, en dehors de la critique du gouvernement, cette plateforme d'opposition ne propose aucun programme politique positif en retour. Depuis plusieurs mois, elle sabote les débats avec les autorités officielles, les accusant de refuser le dialogue.

Ce même jour, un rassemblement de la coalition d'opposition BRDC, qui avait été approuvé par les autorités et annoncé à l'avance, devait avoir lieu. Cependant, la réalité parle d'elle-même : aucun des leaders du BRDC ne s'est présenté au rassemblement, tandis que le nombre de spectateurs de la pièce a largement dépassé celui des participants au rassemblement. Cela témoigne de la désorganisation totale de la coalition.

Au cours des derniers mois, on n'entend parler que de crises au sein des partis d'opposition, même d'anciens membres fidèles les quittent. L'absence d'un programme unifié, les conflits internes et les méthodes malhonnêtes pour attirer des partisans n'ont fait qu'effrayer les gens.

Le précédent rassemblement du BRDC, le 4 mai, a également été un échec, et il semble qu'après cela, les gens aient compris leur réelle importance et n'aient même pas cherché à s'informer sur les suivants. Les habitants de Bangui, des jeunes politiquement actifs, ont préféré assister à un événement vivant et honnête de ceux qui se soucient de leur pays.

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