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© Le Jour : Prince Nguimbous
- 19 Jan 2016 01:30:29
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CAMEROUN :: Un poste de police assiégé à Yaoundé. :: CAMEROON
Deux gardiens de la paix partis pour séparer une bagarre ont été violentés hier à Elig-Edzoa par des commerçants.
Hier aux environs de 11h, non loin du lieu-dit Shell Elig- Edzoa à Yaoundé, deux gardiens de la paix ont été brutalisés par une dizaine de jeunes présentés comme étant des commerçants ambulants. Les deux gardiens de la paix se trouvaient au poste de police aménagé à Elig-Edzoa. Ils sont partis séparer une bagarre qui opposait deux vendeurs des objets de récupération. Lorsque les policiers ont vu que la bagarre a déclenché suite à une dispute l’un d’entre eux est allé récupérer le baffle querellé, pour qu’il soit gardé dans le poste de police.
Visiblement en colère après ce geste, un des commerçants a sauté sur le policier qui se trouvait déjà devant le poste de police. Le policier sera physiquement violenté par son bourreau. L’intervention de l’autre gardien de la paix venu pour sortir son collègue entre les mains de cet individu va susciter le courroux de plusieurs autres commerçants. Cet incident a failli dégénérer à un grave affrontement, n’eût été l’intervention de quelques curieux qui étaient de passage. Le constat fait est que les deux policiers pris pour cible, n’avaient ni gaz lacrymogène encore moins des matraques pour disperser leurs bourreaux venus les attaquer devant leur poste.
Selon de nombreux témoignages, il ne se passe pas un seul jour sans qu’on enregistre un incident de cette nature au quartier Elig-Edzoa. « Le policier n’a presque pas d’autorité à cet endroit criminogène. Vous ne pouvez pas avoir un coin comme Elig-Edzoa qui regorge beaucoup de bandits et mettre seulement deux policiers ou trois dans ce poste. Les deux policiers en question ont eu le courage de venir intervenir. D’autres refusent souvent de venir séparer les bagarres parce qu’ils craignent aussi pour leur sécurité », témoigne Richard Nguele, un vendeur de lit.
Quelques commerçants installés à Elig-Edzoa demande qu’une solution urgente soit trouvée à cet endroit, afin d’éviter les affrontements comme celui qui a eu lieu il y a quelques jours au marché et au commissariat de Mokolo. Jean Claude Tsila, le préfet du Mfoundi que nous avons contacté hier a déclaré qu’il va tenir ce jour une réunion de sécurité qui va entre autres porter sur l’insécurité au quartier Elig-Edzoa. Selon le préfet, il est question de renforcer le poste de police en hommes et en matériels d’intervention.
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