Mains basses sur le Cameroun : Paul Biya accusé de délit de patriotisme
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Mains basses sur le Cameroun : Paul Biya accusé de délit de patriotisme :: CAMEROON

L’élection présidentielle au Cameroun qui a inauguré une série d’élections qui vont suivre dans peu de temps aura montré toutes les facettes du paysage géopolitique de ce pays et de son environnement géostratégique fébrile. Des acteurs ont prévu la chute de Paul Biya dans des scenarii les plus sanglants pour continuer d’écrire l’histoire des chefs d’Etat assassinés pour leurs idées, celles de protéger leur peuple de l’ingérence.

Le président Paul Biya vient de déjouer tous les pronostics l’envoyant prendre sa retraite. Heureusement qu’il a bravé les railleries convergentes sur sa personne, les injures incommodantes, les rhétoriques et ritournelles. C’est une véritable taskforce constituée d’ONGs, de personnalités de la société civile, d’hommes politiques de certains pays aux mains maculées de sang de l’esclavage, de la colonisation ou imprégnées d’un racisme répugnant qui se trouvent aujourd’hui, une virginité qui commande au philanthropisme.

Certains, se croyant au-dessus des normes du système international, ont quitté avec fracas des organisations altruistes au motif d’intérêts non préservés. Dans ces organisations qui gardent une fierté, il se trouve en effet que les nations se valent et que certaines pratiques sont condamnées grâce aux mêmes principes.

Que sait-on des droits de l’homme quand on les charcute chaque jour par la loi du plus fort qui a toujours raison, fermant les yeux pour des crimes qui sont fustigés ailleurs quand ces donneurs de leçons ne les commettent pas eux-mêmes, en les aseptisant par des opérations cosmétiques. Paul Biya n’a pas changé depuis le temps, il est resté le vieux lion qui garde sa tanière en respectant les règles internationales auxquelles le Cameroun a souscrit. Les conservateurs d’ailleurs lui ont souvent trouvé une posture trop aimable et conciliante.

L’on a observé cette posture passive à la limite contre ses adversaires lors de son seul discours prononcé à l’occasion de la campagne à Maroua. Ses adversaires contre lesquels il devait jouer un match régulier ont été tout simplement ignorés, le président-candidat ne s’est occupé que de son électorat. La même humilité sera de mise à la sortie du bureau de vote, où le président de la république s’est dit heureux de servir le Cameroun et qu’il était prêt à continuer que sous la condition où le peuple Camerounais en déciderait ainsi, pendant que le lendemain, un candidat se déclarait vainqueur de l’élection…

Ce que les Camerounais et les autres observateurs n’ont pas réellement vu passer, c’est l’atteinte à la sûreté de l’Etat perpétré par ce candidat qui a demandé expressément à l’armée camerounaise de lui faire allégeance ainsi qu’aux administrations de suivre la folie de grandeur d’un homme de droit qui fait honte à la science.

Mais les analystes devraient regarder encore loin, ainsi que ceux qui bricolent les coups d’Etat en Afrique. Des sources bien introduites, des preuves pèsent contre tous ceux qui ont trempé dans l’entreprise de déstabilisation du Cameroun ; des parlementaires américains qui n’ont pas fini de balayer devant leur maison qu’ils veulent déjà s’occuper du nettoyage du Cameroun, aux ONGs et médias aux ordres, des groupes de lobbies aux investisseurs à la base de la combine, et des suppôts camerounais, traîtres devant l’Eternel, qui seront à jamais coupables devant la législation camerounaise en exécution des articles du code pénal portant sur les actes assimilables aux atteintes à la sûreté de l’Etat. Ces actes englobent les hostilités contre la République (articles 101, 104.105,106), le code pénal pourrait poursuivre ainsi sur les actes de rébellion (article 156).

Le Cameroun est un Etat indépendant, dans le cas où certains l’aurait oublié, et les réactions aujourd’hui qui sortent en cascade, confessées par des jeunes outrés de cette ingérence prouvent au moins une chose : les Camerounais n’accepteront jamais ce qui s’est passé en Libye, en Côte d’Ivoire ou en Centrafrique. Le peuple est souverain et maître de son destin, et semble avoir choisi son président qui leur inspire sagesse, expérience et sécurité.

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