Paul Biya et le devoir de solidarité
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À l’aube d’un nouveau septennat, l’heure est surtout au bilan. Étape nécessaire pour élaborer de meilleures perspectives quant à l’avenir. Pour le Président Biya, c’est surtout l’occasion d’interroger le niveau de mise en œuvre de ses principes cardinaux. Entre la diversification de la vie politique, la libéralisation sociale et économique, la rigueur dans la gestion, la solidarité agissante reste un pilier phare de sa vision politique.

L’avènement de la deuxième République au Cameroun en 1982 s’est accompagné d’une vision stratégique. Celle-ci est consignée dans l’ouvrage du Président Paul Biya, « Le libéralisme communautaire », paru en 1987. Dans cet ouvrage, le Chef de l’Etat présente sa vision d’une société idéale qui se fonde sur la liberté d’entreprendre, la fonction régulatrice de l’Etat et le devoir de solidarité. L’auteur précise dans l’ouvrage que « la société de Libéralisme communautaire (…) se définit par l’ouverture et s’intègre dans le monde moderne pour une humanité plus solidaire. Cette solidarité est le fondement de la société politique nouvelle qu’il nous faut bâtir désormais. » Loin d’être un concept philosophique, cet appel à plus de solidarité a dicté ses choix de gouvernance tout comme ses relations avec les autres Etats. Le Pan d’urgence humanitaire lancé pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à l’initiative du Chef de l’Etat a mobilisé la solidarité nationale et internationale. Un appel qui reçoit un écho favorable des populations locales, des pays et organisations amis.

La Chine a récemment offert près d’1,7 milliard de FCFA et L’Union africaine a réitéré son intention d’apporter son aide. Cette solidarité agissante prônée par le chef de l’Etat camerounais a permis d’opposer un front uni contre le groupe terroriste Boko Haram. Une approche commune qui s’est matérialisée avec l’activation de la Force Multinationale Mixte au sein de la Commission du Bassin du Lac Tchad. Une force combattante constituée des armées de cinq pays. Au niveau bilatéral et toujours dans le cadre de la guerre contre Boko Haram, le Président Paul Biya a rendu un hommage fraternel au Président Idriss Deby du Tchad qui avait déployé un important contingent de soldats de son pays auprès des Forces de Défense camerounaises. L’hommage était rendu à l’occasion de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale COPAX en février 2015 en Yaoundé.

De même, la problématique de la piraterie maritime a mobilisé en 2013 au Cameroun, de nombreux chefs d’Etats et de gouvernements chaleureusement accueillis par le N°1 camerounais. Le sommet de Yaoundé est rentré dans l’histoire de la sécurisation du golfe de Guinée comme le point de départ d’une exceptionnelle riposte globale entre deux sous-régions (Ouest et centrale). Que ce soit en interne ou hors des frontières, le Chef de l’Etat, ne s’est jamais départi de cette approche solidaire qu’il présente comme la panacée aux inégalités dans le monde.

Devant la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie Michaelle Jean en visite au Cameroun en avril 2015, le Président Biya rappelait la nécessité d’une solidarité qui unit et s’exerce de manière concrète, soutenue et durable dans le domaine du développement. C’est dans le même esprit qu’il a proposé à Montreux en Suisse, la création d’un fonds de solidarité en faveur des pays victimes des catastrophes. Sur la question de l’immigration clandestine, le président Paul Biya plaidait en 2015, devant les membres du corps diplomatique pour une mobilisation solidaire des pays envers les émigrés. Que ce soit au niveau bilatéral notamment dans ses rapports avec les pays voisins ou au sein d’organisations plus importantes, le chef de l’Etat camerounais est resté constant dans sa vision.

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