Belgique- Cameroun, Affaire Marafa Hamidou Yaya: Tout le ridicule d'une diplomatie qui persiste à  marteler une détention dite de « droit commun »
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Belgique- Cameroun, Affaire Marafa Hamidou Yaya: Tout le ridicule d'une diplomatie qui persiste à  marteler une détention dite de « droit commun » :: BELGIUM

Sans doute dans une certaine paresse intellectuelle doublée de mauvaise foi, l’ambassadeur du Cameroun auprès de l’Union Européenne M. Daniel Evina ABE’E n’a pas trouvé mieux que de marteler dans un courrier envoyé le 14 mars 2018 à Monsieur Pier Antonio Panzeri, Président de la Commission des Droits de l’Homme du Parlement Européen, que le ministre Marafa Hamidou Yaya est « un prisonnier de droit commun », en prenant notamment appui sur les « Éléments de réponse de l’État du Cameroun » envoyés au Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire de l’ONU le 25 septembre 2015.

Peut-être le diplomate camerounais ne s’est-il pas donné la peine de se faire communiquer la résolution N°22/2016 du Groupe de Travail sur la détention arbitraire de l’ONU du 27 avril 2016. Car en la lisant attentivement, il aurait pu éviter le ridicule au Cameroun.

http://enjodi.blog.lemonde.fr/files/2016/07/MarafaAvisONU.pdf

En effet c’est précisément en réponse aux arguments fallacieux avancés par l’État du Cameroun ce 25 septembre 2015, que le Groupe de Travail sur la détention arbitraire de l’ONU est parvenu à la conclusion suivante le 27 avril 2016:

« Au regard des faits et des preuves présentées, le groupe de travail est convaincu que l’arrestation, la détention et la condamnation de M. Yaya ne se justifiaient pas et que son droit à un procès équitable a été sérieusement nié durant la procédure pénale à laquelle il a fait face»

>>> Lire sur le même sujet: Belgique- Cameroun- Diaspora: Une délégation de la Coordination d'Associations et Amis de Marafa, reçue en audience au Parlement Européen

En conséquence les experts de l’ONU concluent que la condamnation et la détention de Marafa Hamidou Yaya ne sont pas justifiées et demandent au gouvernement camerounais de le libérer immédiatement, et de lui accorder des réparations appropriées.

 

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