Les insinuations malveillantes d’Antoine Glaser sur la mutinerie ivoirienne des 5-8 janvier 2017: réflexions sur un journalisme pervers
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Il a ses entrées et ses sorties à travers le continent africain qu’il sillonne en long et large depuis des dizaines d’années. Il revendique, chemin faisant, une passion pour l’Afrique, à laquelle il a consacré de nombreuses chroniques, de nombreux reportages et des centaines d’heures de télévision. On lui en saurait presque gré. Il apparaît, quasi-systématiquement, dans la zone médiane, entre la presse française et une partie de l’opinion africaine, structurée à partir des grands médias parisiens, comme l’expert-maison. Ses avis se donnent sous forme de fumée blanche papale, sur tel ou tel problème africain. Ses confrères français lui donnent carte blanche pour pontifier dans leur émission. C’est un sachant convenu. Celui qui connaît autant les politiques, les journalistes, que les intellectuels et les forces politiques concurrentes à travers l’Afrique francophone. Lui, c’est Antoine Glaser. L’homme qui croit pouvoir, urbi et orbi, en pontife médiatique autoproclamé, passer les problèmes africains au laser de son jugement d’équerre, avisé et immergé dans l’arrière-plan supposé du théâtre de marionnettes que seraient les républiques africaines. Or, ne dit-on pas que quand c’est flou, c’est qu’il doit y avoir un loup? Son dernier forfait en date n’en est donc que plus éloquent. Interrogé sur les dessous supposés de la dernière mutinerie ivoirienne des 5-8 janvier 2017 sur la chaîne TV5 par la journaliste , Glaser, après avoir écouté distraitement quelques internautes africains triés sur on ne sait quel volet, enclenche une thèse unilatérale qu’il martèle tout au long de l’émission. 

Quelle est donc la thèse de notre pontife de circonstances?  Cette mutinerie ivoirienne des 5-8 janvier 2017 serait, nous dit-il, exclusivement le fait des soldats issus ex-Forces Nouvelles. Et, comme corollaire de cette indexation, Glaser en déduit que Guillaume Soro, l’ancien secrétaire général des Forces Nouvelles, est le bénéficiaire naturel de ce soulèvement militaire qui aurait eu pour but de le réinstaller à la tête de l’Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire.  Et dès lors, Glaser croit son but atteint. Dans l’analyse qui suit, nous nous emploierons à montrer pourtant l’incongruité de la démarche qu’il mobilise pour aboutir à de telles conclusions, sans la moindre investigation de terrain qui vaille en plus. Pour cela, nous établirons que: I) La méthodologie de l’émission de TV5 où s’exprime ainsi Glaser est bancale; II) Tous les arguments avancés par Glaser pour tenter d’établir mordicus une corrélation entre la mutinerie des 5-8 janvier et l’élection du 9 janvier 2017, s’avèrent creux et faux à l’examen des données factuelles.

I- Méthodologie bancale d’un journalisme suspect

Tout auditeur réfléchi qui se donnera la peine de consulter l’émission de  TV5 où Antoine Glaser assure le rôle d’expert, ne manquera point de tomber sur des données factuelles troublantes. Après avoir énoncé le thème de l’émission « Malaise au sein de l’armée ivoirienne », la journaliste Linda Giguère, qui annonce qu’elle examinera « les dessous de cette colère », donne d’abord la parole au correspondant abidjanais de sa chaîne, Ange Herman Gnanih, qui présente avec emphase les derniers changements institutionnels survenus en Côte d'Ivoire, sans jamais aborder la prétendue corrélation entre la mutinerie et la réélection réussie de Guillaume Soro à la tête du nouveau parlement bicaméral ivoirien. 

Puis, la parole revient sur le plateau, où Linda Giguère met en place un va-et-vient entre des paroles hypothétiques d’internautes-télespectateurs de la chaîne TV5 sur les événements ivoiriens, d’une part, et les analyses conclusives d’Antoine Glaser qui énonce ce qui passe alors pour la docte vérité sur la politique ivoirienne. Entre temps, il n’y a à aucun moment, une enquête de terrain menée par des reporters, qui rencontreraient par exemple les mutins ivoiriens, les autorités gouvernementales ivoiriennes, ou le président réélu de l’assemblée nationale de Côte d'Ivoire pour s’enquérir des sous-entendus politiques supposés avoir motivé, par hypothèse, la mutinerie des 5-8 janvier. La parole va donc au Togo, puis revient à Glaser. La parole repart en Côte d'Ivoire, puis revient à Glaser. La parole va enfin encore au Congo, puis revient derechef à Glaser. On interroge des internautes, qui n’ont mené aucune investigation de terrain en Côte d'Ivoire. On interroge Glaser qui n’a discuté ni avec les mutins, ni avec le gouvernement, ni avec Guillaume Soro sur la mutinerie. A aucun moment, on ne se base sur les faits réels de l’épisode 5-9 janvier 2017, mais uniquement sur des hypothèses de Glaser à propos des hypothèses faites par les internautes. 

Pourtant, la thèse de Glaser jaillit de ce magma d’hypothèses inspirant des hypothèses. Pour Glaser, l’argument massue pour établir la corrélation entre la mutinerie et la réélection de Guillaume Soro à la tête du parlement, c’est la coïncidence, la concomitance entre les deux événements. Ainsi, la proximité temporelle des deux événements suffit, nous donne à penser le journaliste, à établir un lien de causalité nécessaire. Exactement comme si l’on disait que le fait qu’un oiseau vole actuellement sur la Pampa en Argentine est sans doute responsable du fait que je sois actuellement entrain de rédiger une chronique politique sur mon ordinateur. Exactement comme si l’on disait que si le Pape prie pendant qu’il pleut, c’est sans aucun doute la prière du Pape qui a produit la pluie, ou la pluie qui fait prier le Pape. Ramené à Guillaume Soro, l’argument de Glaser consiste en réalité, pour parodier le philosophe roumain Emil Cioran, à lui reprocher un seul péché: « L’inconvénient d’être né ». Car tout se passe comme si, pour Glaser, toute affaire militaire en Côte d'Ivoire doit nécessairement être une affaire de Guillaume Soro, ou comme si Guillaume Soro n’avait pour occupation quotidienne que de monter des affaires militaires.

La logique de Glaser est donc bel et bien celle de l’Inquisition, qui insinue que ses victimes ont tort pour tirer de leur défense, les preuves espérées de ce tort imaginaire qu’on leur attribue a priori. Au lieu de supputer, en réalité, Glaser et compagnie ne devraient-ils pas en venir à ce B-A-BA logique,  précédant toute accusation légitime et légale,  qui s’appelle investiguer?

Dans une certaine presse internationale décidément, prendre les gants et respecter les règles de la tradition journalistique quand on aborde les questions africaines semble demeurer une précaution superfétatoire.

II- Pourquoi, en plus de sa méthode bancale, les faits donnent tort à Glaser…

Premièrement,  Glaser nous dit péremptoirement que ce sont les soldats des Ex-Forces Nouvelles qui se sont mutinés. Que signifie l’expression Ex-Forces Nouvelles dans une armée réunifiée qui s’appelle désormais FACI ( Forces Armées de Côte d'Ivoire)?  Comment Glaser parvient-il séparer les Ex-Forces Nouvelles des autres FACI, et mieux, à identifier les problèmes corporatistes posés par les mutins comme étant exclusivement ceux d’une sous-catégorie de soldats et non de l’ensemble des soldats du rang? A aucun moment, les journalistes rassemblés dans cette émission n’affrontent cette évidence statistique minimale. Or, aucun document, ni écrit, ni audio, ni audiovisuel ne montre les mutins s’affichant comme ex-Forces Nouvelles, du 5 au 8 janvier 2017. Bien au contraire, leurs interventions insistent sur la nature corporatiste de leurs revendications: primes, logement, avancement de carrière, conditions de travail dans les casernes, prime dite Ecomog, etc. A aucun moment, les mutins ivoiriens n’ont émis une revendication politique et leur déploiement stratégique sur le terrain ne vise pas directement les institutions centrales du pouvoir. On a d’ailleurs vite vu qu’il ne s’agissait surtout pas d’une tentative de coup d’Etat, vu les pertes humaines nulles et les pertes matérielles quasi-nulles. Vue aussi, l’absence de combats entre d’éventuelles forces belligérantes. 

Deuxièmement, Glaser accuse presqu’à mots découverts, Guillaume Soro d’être le Chef des Ex-Forces Nouvelles et donc l’instigateur de ces remous militaires. Bien sûr, le journaliste n’apporte à aucun moment, devant sa complaisante consoeur, le moindre début de preuve de cette affirmation. Dès 2007, Guillaume Soro avait commencé à exhorter ses compagnons de lutte contre la discrimination ivoiritaire à rejoindre les rangs des partis politiques de leurs choix, en vue du retour à la vie démocratique normale dans son pays. les conclaves de 2007, 2009 et 2010 avaient définitivement scellé l’organisation des Forces Nouvelles, démantelée et remise aux historiens, pour la sauvegarde de l’épopée de ces jeunes ivoiriens épris de justice qui refondèrent le contrat républicain au prix de leur sueur, de leurs larmes et de leur sang. Mieux encore, alors même qu’il accuse Guillaume Soro d’être derrière les remous militaires, Antoine Glaser reconnaît que le gouvernent ivoirien a fait des promesses aux soldats depuis 2007 et qu’il est normal qu’il les tienne au final. Glaser ignore-t-il au passage les promesses faites par ce même gouvernement aux dits soldats lors des remous militaires de 2014 en Côte d'Ivoire? Cette amnésie feinte lui permet de nier l’existence d’un contentieux corporatiste entre les armées et les gouvernants, indépendamment de leur coloration politique, depuis de longues années dans ce pays. Car si Glaser admettait que les soldats, de longue date en Côte d'Ivoire revendiquent l’amélioration de leur quotidien aux gouvernants, il s’ensuivrait que la piste Soro qu’il privilégie exclusivement s’avère absolument absurde. 

Troisièmement, Glaser identifie arbitrairement les bataillons de Bouaké, Korhogo et Daloa comme étant les bases arrières de l’armée de Soro dans l’armée. Mais Guillaume Soro est-il encore ministre de la défense? Premier ministre? A-t-il  jamais été Chef Suprême des Forces Armées de Côte d'Ivoire? Glaser a-il seulement pris la peine de constater que les villes de Daoukro, de Bouna, de Man, entre autres,  et la grande capitale Abidjan ont également connu les mêmes remous militaires dans la période du 5 au 8 janvier 2017? Ces villes sont-elles aussi les grandes bases des ex-Forces Nouvelles? Occulter la réalité d’une situation pour grossir un détail, tel est l’art indélicat de notre journaliste. Cette description étriquée de la géographie de la mutinerie sert une fois de plus les desseins partiaux et pervers de Glaser, qui fait de ses intuitions des faits et néglige la gravité implicite des accusations qu’il profère par ce subterfuge infamant. Ne sont-ce pas les mêmes journaux internationaux qui ont donné Guillaume Soro pour politiquement fini, qui tout d’un coup le reconnaissent plus que jamais vivant? Que conclure de ces revirements éditoriaux qui défient toute logique? A croire que dans certaines officines, certains sont mandatés pour accuser Guillaume Soro quand il ne fait rien, et récuser Guillaume Soro quand il fait bien. A force de vouloir casser du Soro à tout va, n’est-on pas paradoxalement en train d’indiquer au peuple de Côte d'Ivoire, si tant est qu’il en doutait, que Guillaume Soro est la prunelle de ses yeux?  N’est-ce pas la plus inique des démarches d’informations, que de stigmatiser une corporation qui revendique - sans doute maladroitement- ses droits, en tentant de lui prêter des intentions séditieuses que ni le gouvernement ivoirien, ni les meneurs de la revendication n’ont a aucun moment envisagées? Le gouvernement ivoirien, et mieux encore, le président Ouattara ont reconnu le bien-fondé des revendications corporatistes, et condamné la méthode employée. Glaser aime-t-il donc plus le régime Ouattara que le régime Ouattara lui-même, au point de l’estimer menacé par Guillaume Soro et les ex-Forces Nouvelles alors que le Chef de l’Etat lui-même n’en pense rien? Comme si c’était à Guillaume Soro que le gouvernement ivoirien comptait verser 50 milliards de FCFA de primes militaires ! On croit rêver.

Quatrièmement, une bourde des plus lourdes de Glaser constitue, tout en voulant attribuer à la mutinerie, la réélection de Guillaume Soro à la présidence de l’Assemblée Nationale d’ignorer la congruence de faits et de mécanismes ayant présidé à la victoire de Guillaume Soro le 9 janvier 2017 au parlement de son pays. Pourquoi balayer du revers de la main tout le processus politique qui a conduit Soro à sa réélection? Pourquoi mépriser à ce point la recherche constante de consensus qui fait la paix et la stabilité de la Côte d'Ivoire de l’après Gbagbo? Depuis le 21 juin 2016 au moins, Guillaume Soro, dans une interview célèbre à Christophe Boisbouvier sur RFI, avait annoncé, à la surprise de certains, sa volonté de rempiler à la tête de l’assemblée nationale. On a voulu le voir p Lors même que la nouvelle constitution a été mise en place le 4 novembre 2016, et tout au long de la campagne référendaire, Guillaume Soro a été constant pour fonder son soutien à la nouvelle constitution sur la primauté de l’intérêt général du pays sur les carrières politiques personnelles. On connaît le poids de Guillaume Soro dans la mobilisation populaire dont le meeting du 27 octobre à Bouaké fut le plus grand succès de la campagne référendaire. Pendant la campagne législative en vue de sa réélection le 18 décembre 2016 comme député de Ferkéssédougou commune, Guillaume Soro rappelait  qu’il avait d’ores et déjà le soutien des présidents Ouattara et Bédié pour rempiler à la tête de l’assemblée, et que dès sa réélection à Ferké, il irait leur dédier sa victoire. Or, élu à près de 99% par son bastion de Ferkéssédougou, Guillaume Soro confirmait dans son discours de de victoire, le soutien du président Ouattara à sa réélection le 9 janvier 2017 à la tête du parlement. Rentrant à Abidjan aux lendemains du Nouvel an qu’il avait fêté à Ferké, Guillaume Soro devait être happé par la mort brutale, dans la nuit du lundi 2 janvier 2017,  dans un accident de la circulation, d’une de ses plus importantes chevilles ouvrières, un homme de confiance dont les obsèques ne sont même pas encore faites: Lambert Metahapena Coulibaly. Du 2 janvier au 5, date de début des remous militaires, Guillaume Soro, cela est connu de notoriété était en deuil dans sa résidence d’Abidjan, confronté à l’une des plus sévères pertes humaines de son proche entourage. Pourquoi un Guillaume Soro, qui avait d’ores et déjà le soutien des présidents Ouattara et Bédié, donc du RDR et du PDCI-RDA, soit 167 députés, au bas mot, aurait-il eu besoin d’un coup de force pour entériner une victoire bien annoncée au parlement le 9 janvier 2017?  Pourquoi Soro est-il allé le 8 janvier 2017 rencontrer personnellement les dirigeants du PDCI-RDA, du RDR, de l’UDPCI, de l’UPCI, du FPI, pour solliciter leur soutien à sa candidature officiellement? N’était-ce pas la preuve de sa volonté de rassembler à l’Assemblée nationale, l’ensemble des députés autour de la Cause du pays? Dans son analyse, Glaser ne fait jamais cas de tout l’effort de construction d’un consensus parlementaire large, qui aura en réalité valu les 230 voix sur 252 obtenues de ses pairs par Guillaume Soro le 9 janvier 2017.  Pourtant, là est bien la nouveauté de l’événement. Elu à 94% en 2012, sans rival et en l’absence du FPI, Soro est réélu au perchoir à 95 % en 2017 face à un rival et en présence du FPI! N’est-ce pas un exploit significatif du poids démocratique de Guillaume Soro dans ce pays? Et, enfin si Guillaume Soro voulait faire un coup d’Etat des 5 au 9 janvier 2017, quel intérêt aurait-il eu à résider tranquillement chez lui à Abidjan alors que la base arrière qu’on lui prête allègrement dans les insinuations saugrenues à la Glaser serait Bouaké, Korhogo et Daloa? Ce serait insulter le génie tactique et stratégique de Guillaume Soro que de lui attribuer de telles négligences dans ce type de schéma tragique…

Car enfin, sixièmement, Antoine Glaser bat les records d’incongruité quand il trouve anormal l’accueil chaleureux réservé en primauté le 7 janvier 2017 à l’Aéroport d’Abidjan par le président de l’assemblée nationale Guillaume Soro au Chef de l’Etat rentrant de son bref séjour au Ghana. On s’étonnera d’abord que Glaser claironne la propagande d’une animosité imaginaire qui existerait entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro. Pour Glaser donc, Guillaume Soro n’avait apparemment pas sa place, devant Daniel Kablan Duncan, dans le protocole d’Etat à l’aéroport. N’est-ce pas là une preuve flagrante de mépris ou d’ignorance des usages républicains? Au 7 janvier 2017, Guillaume Soro assurait, au nom du principe de continuité de l’Etat, la fonction de dauphin constitutionnel, en sa qualité de président de l’assemblée nationale de Côte d'Ivoire. Pourquoi? parce que le vice-président de la république, supposé assurer ce rôle de dauphin aux termes de la constitution ivoirienne de 2016, n’était pas encore désigné par le président de la république, en vertu des dispositions transitoires et finales de la même constitution. Que s’ensuivait-il? Que les dispositions de la constitution de 2000 étaient encore valables, tant que le vice-président de la république n’était pas connu. Dès lors, Guillaume Soro, seconde personnalité et second personnage de l’Etat, avait absolument grade et qualités pour accueillir en préséance le président de la république Alassane Ouattara au pied de l’avion. Qui plus est, cet accueil rassurait, c’est certain, tous les Ivoiriens et tous les observateurs de la Côte d'Ivoire, que la propagande des officines de nuisance voulait absolument convaincre de l’existence d’une animosité Soro-Ouattara à la tête du pays. 

La mutinerie des 5-8 janvier 2017, comme sa précédente de novembre 2014, sont des remous corporatistes ivoiriens et classiques des situations post-crises en Afrique. Rien ne sert de chercher à faire porter à un bouc-émissaire controuvé, un problème objectif que les acteurs locaux ont eux mêmes objectivement circonscrit. Glaser s’est par six fois trompé sur les motivations de la mutinerie en cours. Pour ces six raisons évidentes, M. Antoine Glaser et tous ceux qui prennent autant à la légère les questions politiques africaines devraient être moins consultés pour parler aux Africains de l’Afrique, encore moins pour en parler aux Européens. La diversification et la re-qualification de l’expertise journalistique sur l’Afrique s’impose. Car quand on passe Antoine Glaser au laser, on se convainc vite que c’est à la fois la presse, les intellectuels et les peuples qu’il dessert par ce type d’analyse péremptoire. D’où notre appel à la vigilance médiatique envers ces stories-tellers…

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