Alors que l’enquête, prescrite pour connaître les assassins de Charles Wesco, suit encore son cours, le ministre de la communication a déjà révélé que le missionnaire tué le 30 octobre dernier à Bambui, près de Bamenda, est tombé sous le coup des balles des rebelles ambazoniens.

Le ministre de la communication Issa Tchiroma n’arrête pas de surprendre. Le 08 novembre dernier, au cours du point de presse qu’il donnait pour éclairer l’opinion sur l’affaire Mimi Meffo, la journaliste d’Equinoxe TV, arrêtée la veille, puis incarcérée à la prison centrale de New Bell à Douala, Issa Tchiroma Bakary a affirmé : Au cours de l’autopsie, les plombs extraits de la dépouille ont confirmé que les tirs (à l’origine du décès du missionnaire américain) provenaient bel et bien d’une arme du type calibre 12 utilisée, comme on le sait, par les terroristes sécessionnistes opérant dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest .

Selon le porte parole du gouvernement, cette autopsie a été pratiquée à l’hôpital général de Yaoundé, en présence de médecins légistes camerounais et américains (et) d’un représentant de l’ambassade des États-Unis au Cameroun. L'information claire et nette. Surprise ! Samedi dernier, dans une interview accordée à Equinoxe télévision, l’ambassadeur des États-unis au Cameroun Peter Henry Barlerin a quant à lui affirmé que son pays remercie le gouvernement camerounais d’avoir diligenté une enquête pour déterminer les responsabilités du décès de son compatriote, attaqué à bord de son véhicule le 30 octobre dernier, avant d’ajouter que Washington attend toujours les résultats de ladite enquête.

Il faut noter que depuis le soir du 30 octobre dernier date à laquelle, le ministre de la défense Joseh Beti Assomo a prescrit cette enquête, aucun communiqué officiel n’a encore rendu public les résultats de celle-ci.

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