Cameroun : Sénatoriales 2018 : Comment on dénie injustement à  Abdoulaye Babalé (DG d'Elecam) la possibilité de se tromper comme tout être humain
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Cameroun : Sénatoriales 2018 : Comment on dénie injustement à  Abdoulaye Babalé (DG d'Elecam) la possibilité de se tromper comme tout être humain :: CAMEROON

Après s’être trompé de bonne foi sur les statistiques au soir des élections sénatoriales tenues le dimanche 25 mars 2018, Abdoulaye Babalé le directeur général (Dg) d’Elections Cameroon (Elecam), a, avec l’humilité qui le caractérise, fait son mea culpa le jour d’après (lundi 26 mars). Une posture morale louable qui ne l’épargne pas d’être accusé de ne pouvoir être à la hauteur des échéances électorales futures engageant des millions d’électeurs.

En effet, au soir du scrutin sénatorial du 25 mars dernier, le Dg d’Elecam avait annoncé que sur 10 105 conseillers municipaux attendus aux urnes, seulement 9305 avaient pris part au vote. Ce qui à en croire les déclarations d’Abdoulaye Babalé ce jour-là, donnait un taux de participation de 92%.

Mais, le lundi 26 mars 2018 (ce qui est loin d’être un retro pédalage), le Dg d’Elecam a fait son mea culpa, en précisant que c’est plutôt 9 909 électeurs qui ont investi les bureaux de vote dédiés aux élections sénatoriales, sur un total de 10 122 conseillers municipaux inscrits. Un rectificatif qui place désormais le taux de participation à 97, 72%, pour 203 abstentions.

« La variation des chiffres par rapport à hier soir (dimanche 25 mars 2018, Ndlr), s’explique par le retard accusé dans l’acheminement des données. Il y a aussi des problèmes de communication : certaines données ayant été transmises par souci de célérité, par voix vocale, et il y a eu confusion », a explicité lundi dernier à la presse, le Dg d’Elecam. Et Abdoulaye Babalé de renchérir que « les chiffres que nous avons maintenant, proviennent de toutes les corrections qui ont été effectuées non seulement après le dépouillement dans les bureaux de vote, mais aussi des chiffres corrigés au niveau des commissions régionales de supervision. C’est un travail de correction et de préparation du travail de la commission de recensement général qui siège bientôt ». Une commission de recensement général de vote effectivement installée hier mardi 27 mars 2018 à Yaoundé.

Et d’où vient-il donc qu’avec une erreur qui n’est que le fruit que de la nature humaine susceptible de se tromper, bien de « prophètes » et autres adeptes

des conclusions hâtives et faciles, soient aussi péremptoires pour avancer qu’Abdoulaye Babalé serait incapable d’assurer correctement les échéances électorales à venir !? Et pourtant, l’erreur survenue dans sa première déclaration des statistiques au soir des élections sénatoriales, ne découle en rien d’un déficit d’incompétence, mais juste de la nature humaine. Une humaine nature pouvant se tromper sur les choses même qui paraissent les plus simples et évidentes.

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