La cérémonie d’installation de Joseph Tamo Fotso au poste de 1er adjoint au maire de Bayangam était une occasion exceptionnelle qui a drainé une foultitude de personnes à la place des fêtes de la localité. Au bout de la ligne, c’est un Fotso Tamo très motivé à servir pour l’intérêt général des populations de  Bayangam. Deux questions à l’heureux élu !

Monsieur Tamo, vous êtes désormais installé à ce poste très convoité de premier adjoint au maire de Bayangam. Un poste pas du tout facile surtout lorsqu’on y remplace un homme à la dimension de Dieudonné Wakam de regrettée mémoire. Alors quel est le sentiment qui vous anime à l’instant et comment entendez-vous relever le défi ?

Les impressions d’un homme heureux. Le seigneur Jésus Christ a voulu que je sois le premier adjoint au maire de la commune de Bayangam. Et je crois que c’est une grande bénédiction surtout que comme vous le savez, nous sommes en pleine saison des pluies, il pleut tous les jours ces derniers temps, mais depuis deux jours il n’a pas plu ici chez nous. Donc je résume que c’est une bénédiction du seigneur. Je remercie tout le monde qui a effectué le déplacement de près ou de loin pour me soutenir, et je pense qu’avec le concours de la population de Bayangam, la commune de Bayangam sera une commune forte. Vous savez que dans toute chose c’est quand l’homme a la responsabilité d’un poste  qu’il sait ce qu’il faut faire. Rien n’est difficile quand on est avec Dieu. Vous savez avant d’être premier adjoint au maire, j’étais depuis 2013 conseiller municipal et président de la commission des grands travaux. Donc c’est une maison que je maîtrise très bien. Et je crois qu’avec le concours de tous, on pourra faire quelque chose de mieux dans notre commune.

Vous étiez jusque-là président de l’Ojrdp du Koung-khi Sud et très aimé par tous ces jeunes, bref par les populations de Bayangam dans sa grande majorité, en témoigne cette mobilisation. Quels sont vos secrets et certainement aussi un mot à l’endroit de vos collaborateurs de la mairie ?

Mes vœux les plus chers pour commencer, c’est que nous puissions mieux collaborer avec nos collaborateurs comme le nom « collaborateurs » l’indique si bien. Parce que vous ne pouvez pas être quelque part sans collaboration et prétendre être un bon dirigeant. Je crois que c’est à travers cette collaboration que nous allons implémenter les projets de développement pour la bonne marche de la mairie. La jeunesse, vous –mêmes vous avez constaté. Ils étaient nombreux à la cérémonie, ces jeunes. Ils me font confiance, et avec cette confiance on va continuer à soutenir le président de la République, Paul Biya, l’incarnation de la paix au Cameroun et à Bayangam. Mon secret c’est que j’écoute les jeunes, je suis avec eux et avec tout le monde dans cette commune et vous avez sans doute constaté par vous-mêmes. Les jeunes aiment être avec moi parce que je les aime, je les écoute, on se conseille entre nous et on s’entend plutôt très bien.