Pour lutter efficacement contre ce phénomène d’insécurité, il faut que tout le monde y participe,
que ça ne devienne pas la seule affaire des militaires. Nous savons aussi qu’il y a des personnes qui
renseignent les bandits en leur donnant les positions de nos forces de défenses »,
Chers camarades,
Un Camarade Rdpc de France Nord lance une alerte à toute la diaspora
camerounaise de France, Belgique, Italie, Allemagne Espagne et de suisse
d’ouvrir les yeux car il règne une grande Insécurité dans le Septentrion via
l’Observatoire des Textes de base du Rdpc.
Chers camarades,
Dans L'Adamaoua, nous ‘diaspora’ pouvons et devons résoudre ses
problèmes sécuritaires, la sécurité, fondement de tout développement
socio-économique si nous avons une vision claire à long terme.
L’Adamaoua c'est le tourisme, les mines, l'agriculture et l'élevage,
l'énergie électrique, le transport... Mais sans sécurité nos enfants vont
déserter la zone et aller vers Douala et Yaoundé laissant derrière eux que
de la désolation.

Un bref bilan établi par l’Observatoire des Textes de base du Rdpc.
1-Le beau-frère de Nana Bouba est aux mains des ravisseurs qui
réclament 75 millions ; il a dû céder son ranch pour ne pas être sous
la coupe de ces bandits,
2- Le fils de Jabari à Meiganga chef-lieu de mbere est également
détenu depuis une semaine, lors de son enlèvement un soldat du
BIR a été tué à Belel
3- Hier nuit également trois personnes ont été kidnappés à balel (un
village sur la route de à Belel)
4- Mohamadou Maroufou, chef du village Youkkoutodou dans
l’arrondissement de Belel (Vina) dans l’Adamaoua, enlevé chez lui
dans la nuit du 24 décembre par des hommes armés.
5- Trois personnes enlevées dans la nuit du 22 décembre dans la
localité de Maber (Djerem) dans l’Adamaoua, ont été retrouvées
mortes le lendemain dans les environs du village, tuées par leurs
ravisseurs.
6- Même dans la ville de Nderé les populations vivent sous la
menace des enlèvements, l'assassinat de nos jeunes qui font le
moto taxi, les agressions dans les domiciles...
7- Les villages se vident tous les jours car les éleveurs et les
agriculteurs et leurs familles sont en danger permanent.
8-Ces bandits ne craignent plus rien, agissent de jour comme de
nuit. Ils appellent même leur cible pour leur dire qu'ils arrivent et ce
qu'ils veulent. Parfois même ils sont arrêtés mais relâchés quelques
temps après accentuant le désarroi des populations qui ne savent
plus à quel saint se vouer.
Chers camarades,
Ce n'est que quelques exemples mais ils sont nombreux.
La création d’un comité d’insécurité est la preuve de la gravité de la
situation, les pouvoirs publics de l’Adamaoua ont décidé de la mise sur
pied d’un comité d’insécurité. Décision prise lors de la réunion de
coordination sécuritaire ténue à Ngaoundéré. Au niveau des
arrondissements, en plus des traditionnelles tournées de prise de contact
et des tournées d’animation socio-économiques, les sous-préfets de la
région vont désormais instaurer dans leur agenda des tournées
sécuritaires. Ces actions conjuguées entre la population d’une part et
l’administration de l’autre concourent à éradiquer définitivement et de
manière chirurgicale la menace coupeur de route qui n’a que trop durée
afin que la quiétude revienne au sein de la population.
Chers camarades,
Trop c'est trop. Il faut faire quelque chose et rapidement ces bandits
finiront par mettre main basse sur toute la région si rien n'est fait. Ils sont
armés de gros calibres
La communauté camerounaise de France, les associations, les partis
politiques doivent se réunir sous le haut patronage de l’Ambassadeur du
Cameroun en France pour trouver la solution, notre devoir est de venir en
aide à vos populations.
Ne serait-ce que mettre en place un système d’assistance au comité
d’insécurité nouvellement créé.