D’après M. Jean Claude FOGNO, Secrétaire Exécutif Permanent de l’Ong Mandela International Center (CAJ) le journaliste MICHEL BIEM TONG demeure sequestré au service central des recherches judiciaires du Sécrétariat d’État à la Défense (SED) de Yaoundé. Il est interdit de visite. C’est uniquement après insistance que son géôlier le colonnel de gendarmerie Emile Bamkoui a permis à sa sœur de lui apporter à manger depuis deux (02) jours

Interpellé mardi 23 octobre, le délai de sa garde de vue a expiré vendredi 26 octobre 2018

Deux cas de figures se présentent désormais:

soit demain lundi 29 octobre le journaliste MICHEL BIEM TONG est remis en liberté, but poursuivi par nos diffférentes démarches depuis son arrestation arbitraire.

soit le Sécrétariat d’État à la Défense (SED) le défère au Tribunal Militaire (TM) de Yaoundé demain avant 12h00. En cas de déferrement, le commissaire du gouvernement devra alors faire le réquisitoire introductif d’instance pour transférer le dossier à la Présidente du Tribunal Militaire (TM). Cette dernière va coter le dossier au juge d’instruction.

Deux possibilités seront envisageable à partir de cet instant jusqu’à 18h demain lundi 29 octobre, à l’issue de cette hypohtèse sombre d’un transfert du dossier du journaliste MICHEL BIEM TONG à la présidente du Tribunal Militaire (TM):

soit le juge d’instruction prend une ordonnance de mise en liberté sous caution

soit il prend une ordonnance de mise en détention provisoire pour une durée de six (06) mois renouvelables

À l’évidence le dossier d’accusation de notre correspondant au Cameroun est léger et répose sur des allégations «d’apologie du terrorisme» fabriquées de toutes pièces par son geôlier le colonnel de gendarmerie Emile Bamkoui. Car les propos qu’il a réellemment tenus sur son site d’information en ligne Hurinews.com ou dans ses enrégistrements sur You Tube ne vont pas au-delà des déclarations des hommes politiques dans les médias et de la ligne qui a toujours été celle de notre organisation sur la crise anglophone, à savoir le retour à la paix à travers un dialogue inclusif entre les différentes parties.

C ‘est l’occasion de dire et redire qu’en tout état de cause, nous tiendrons son geôlier le colonel Joel Émile BAMKOUL responsable de tout ce qui pourrait arriver à notre correspondant au Cameroun dans son lieu de séquestration, mais aussi de toutes les perturbations et confrontations qui pourraient émailler le prochain séjour en France du dictateur Paul BIYA, indépendamment du palace où il déscendra!