Les examens théoriques et pratiques du permis de conduire ont eu lieu samedi dernier à Yaoundé.

L’assainissement du secteur du transport par moto-taxi est en bonne voie. Samedi dernier, 300 candidats étaient face aux épreuves en vue de l’obtention du permis de conduire catégorie A. C’était à l’Ecole publique d’Ekounou à Yaoundé, sous la supervision du délégué départemental des Transports du Mfoundi, Paul Biya. À l’occasion, des dispositions particulières ont été prises pour lutter contre la propagation du Covid-19. C’est donc assis un par table-banc que les candidats ont passé les épreuves écrites.

Avant l’entrée en salle, le lavage des mains à l’eau coulante et au savon était obligatoire. Tout comme le port du masque. Selon Adolphe Mouafow, membre du jury, l’examen se passe en deux phases. D’abord le candidat est évalué sur la connaissance du Code de la route préalablement enseigné à l’auto-école pendant la formation. Puis il y a le test pratique qui porte sur la maîtrise de son engin. Des dispositions particulières sont prévues pour les candidats analphabètes. « Les postulants qui ne savent pas écrire passent leur examen théorique de façon orale. Devant le jury, ils répondent aux questions tournant sur la maitrise du Code de la route », explique le moniteur.

Le délégué départemental a reconnu que le secteur du transport par moto-taxi est particulièrement compliqué. « Les conducteurs de moto-taxi n’acceptent pas facilement les orientations que nous leur donnons. Les instructions que nous avons reçues de la hiérarchie sont de mettre tout en ouvre pour assainir ce milieu, d’où l’organisation de ce concours », fait savoir le responsable.

« Nous les emmenons à comprendre qu’il est important d’avoir son permis de conduire. Plusieurs acceptent désormais de sortir de la clandestinité », a ajouté le délégué départemental. Dans toutes les régions du Cameroun, des faits sont réalisés pour assainir le domaine des transports par mototaxi à travers la formation .