Entre chômage, sous-emplois, paresse et laxisme, la jeunesse camerounaise dans son ensemble  semble ne plus maîtriser ce qui se passe autour de lui et  son avenir.

Le cinquantième anniversaire de la fête de la jeunesse au Cameroun  se célèbre  ce 11 février 2016 sur le thème : «Jeunesse, citoyenneté et lutte contre l'insécurité pour l'avènement d'un Cameroun émergent» sur  l’ensemble du triangle national.  Pour rendre cette édition que les responsables du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique  veulent  inoubliable, des innovations ont été concoctées par ces derniers et leurs partenaires.

Aux rangs de celles-ci, figurent la construction des monuments commémoratifs, la conception d’un logo de la jeunesse, la création de l’hymne de la jeunesse et des chants patriotiques, la réalisation d’une fresque historique et la conception et la production d’un pagne qui est  selon les responsables du ministère, le fruit de l’initiative et de l’ingéniosité des jeunes eux-mêmes.

Entre  ces folklores qui tendent  à placer la jeunesse camerounaise au centre du débat,  la réalité est toute autre. Les camerounais  dans la majorité souffrent  et d’avantages des jeunes qui constituent  la majorité de la population. Ces derniers pour la plupart sont abandonnés à eux-mêmes et se battent comme ils peuvent pour sortir du lot même si ce n’est pas toujours facile.

Ils disent être abandonné par l’Etat du Cameroun et son gouvernement « presque sourds  à leur cris et à leur douleurs », ils disent qu’  « ils sont incompris  et sont seuls face à leur triste sort.   Entre  chômage, sous emplois et  débrouillardise, entre laxisme et  ardent désir d’immigration, La Nouvelle Expression à l’occasion de  la fête de la jeunesse qui se célèbre ce 11 février  2016 a recensé les maux qui minent la jeunesse camerounaise  dans son ensemble.  Elle a donné la parole à des  jeunes qui reviennent sur l’importance  et la signification de cette célébration pour eux.