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Présidentielle 2025 au Cameroun: un président virtuel et un peuple pris au piège d’un régime fantôme :: CAMEROON

Le Cameroun entre dans une zone trouble de son histoire politique. Alors que la présidentielle de 2025 approche, c’est un pays qui semble se détacher du réel pour glisser vers une présidence virtuelle, orchestrée dans l’ombre d’un pouvoir qui n’a plus ni visage ni voix. Paul Biya, président depuis 43 ans, est invisible, reclus à Mvomeka’a, pendant que ses soutiens annoncent, sans lui, une énième candidature. Aucun discours, aucun message, aucun visage. Seulement un silence qui pèse comme une omerta institutionnalisée.

Ce mutisme est moins une absence qu’une stratégie. Les barons du régime, pris dans une lutte interne brutale, n’attendent pas que le peuple choisisse. Ils préfèrent imposer, en habillant cette inertie d’un simulacre de stabilité. La guerre de succession au sein du RDPC s’intensifie dans un climat de défiance et de paranoïa. Pendant que le pays sombre dans l’attente d’une parole officielle, les clans affûtent leurs armes, transformant le parti au pouvoir en un champ de bataille souterrain. Le navire prend l’eau, mais personne n’ose nommer le naufrage.

L’absence prolongée du président, incapable de s’exprimer publiquement ou de tenir un conseil ministériel depuis des années, met à nu la crise institutionnelle profonde du pays. Les décisions, quand elles existent, sont prises en son nom, mais sans sa voix. L’État fonctionne en pilotage automatique, avec des figures politiques qui se servent bien plus qu’elles ne servent. À qui profite cette présidence silencieuse, si ce n’est à ceux qui pillent les ressources publiques à huis clos, dans une impunité devenue système ?

Face à cette mascarade, la société civile camerounaise est placée devant un choix décisif : courber l’échine ou briser le cercle vicieux d’un pouvoir verrouillé. Il ne s’agit plus d’opposition ou de clivages partisans, mais d’un sursaut citoyen contre une gouvernance déconnectée, autoritaire et moralement en faillite. Refuser un président sans parole, c’est revendiquer la légitimité populaire. Accepter un chef d’État invisible, c’est devenir complice de l’effondrement démocratique.

Le Cameroun ne peut plus se contenter d’être une république bananière, gouvernée à huis clos, où l’alternance est un crime et la vérité, une menace. La Constitution est claire sur la vacance du pouvoir. La contourner, c’est trahir la nation. Il est temps de dire non à la fraude institutionnelle, de rompre avec le culte de l’immobilisme, et de construire un avenir fondé sur la responsabilité, la transparence et la vérité.

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