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CAMEROUN :: Un jeune lance un projet pour la jeunesse désorientée :: CAMEROON

Ce lundi 07 juillet 2025, malgré ses multiples occupations, nous sommes allés à la rencontre de Dany Ndjoumou Ndjoumou, un jeune passionné par le numérique, entrepreneur et fondateur de la startup Dany’ Digital, basée à Yaoundé,capitale politique du Cameroun. Entre deux rendez-vous, il a accepté de répondre à nos questions. Lisez plutôt...
 
Qui est Dany Ndjoumou Ndjoumou ?

Je suis Dany Ndjoumou Ndjoumou, jeune camerounais passionné par le numérique, entrepreneur autodidacte et fondateur de la Startup DANY'DIGITAL. Diplômé en économie numérique et marketing digital de l’Université Siantou, je me suis très tôt intéressé à l’impact des outils digitaux dans la vie des jeunes, en particulier dans un contexte comme le Cameroun, où les opportunités sont rares mais les talents abondants. Je voudrais redonner un espoir á une jeunesse désorientée á travers le projet Reboot Digital.
En plus de mes activités de freelance, j’accompagne des petites entreprises et des structures éducatives dans leur transformation numérique. Je crois profondément que le digital peut être une passerelle vers l’autonomie, la dignité et la réussite.

Pouvez-vous pour la gouverne de nos lecteurs et lectrices décrire concrètement votre projet ?

Le projet REBOOT DIGITAL CAMEROUN est un séminaire de renforcement de capacités gratuit ou à coût très réduit, destiné aux étudiants en fin de formation BTS, aux nouveaux bacheliers désorientés, et aux jeunes déscolarisés. Il s’agit d’un programme de 5 jours durant lequel les participants reçoivent une formation intensive et pratique dans les domaines suivants :
Développement web (no-code, WordPress), utilisation de l’intelligence artificielle générative (ChatGPT, Canva, etc.), Création de contenu digital (vidéo, visuels, rédaction assistée), Stratégie social media & gestion de page professionnelle, introduction au freelancing et à l’auto-emploi digital. L’objectif est de leur permettre de retrouver confiance en eux, d'acquérir des compétences directement monnayables, et de s’orienter vers une carrière dans le numérique, même s’ils ne peuvent plus poursuivre leurs études académiques classiques.

Quel est le but et l’objectif de votre projet ?

Le but principal du projet est humain et social : redonner espoir à une jeunesse qui doute, qui a été mal orientée ou qui a été abandonnée par le système.
Plus concrètement, les objectifs sont :

Offrir une formation pratique et gratuite ou abordable à 1 000 jeunes d’ici 2 ans.
Aider les jeunes à se reconvertir, s’auto-employer ou lancer leur activité digitale.
Créer un réseau d’entraide et d’échange entre jeunes formés au digital.
Lutter contre la désorientation post-bac, le chômage après BTS et l’abandon scolaire.
Valoriser les compétences locales et créer une communauté de freelances et créateurs camerounais.

Quelle est votre motivation et pourquoi ?

Ma motivation vient de ce que j’ai moi-même vécu. Pendant mes études, j’ai vu trop de camarades découragés, sans perspectives. Certains n’ont pas pu finir leur BTS faute de moyens. D’autres l’ont obtenu, mais se sont rendu compte qu’ils n’étaient pas prêts pour le monde du travail. Pourtant, ces jeunes ont du potentiel, ils ont juste manqué d’outils, de pratique, et surtout de repères.
J’ai décidé de ne pas attendre d’être “grand” ou d’avoir une grande entreprise pour agir. Je veux créer une solution locale, qui parle aux jeunes d’ici, avec les réalités d’ici. Et je suis convaincu que même sans grands moyens, nous pouvons former des entrepreneurs digitaux capables de gagner leur vie honnêtement.

Quelle analyse faites-vous des difficultés rencontrées par les jeunes ?

Les jeunes camerounais font face à trois grandes difficultés majeures :
1. L’orientation post-bac est faible ou inexistante. Beaucoup s’inscrivent dans des filières par défaut, sans comprendre les débouchés ni leurs propres talents.
2.La formation est trop théorique. Les écoles, surtout privées, manquent souvent de matériel, de bons encadreurs et de mise en pratique. À la sortie, les étudiants ont un diplôme, mais pas de compétence concrète.
3.L’accès au financement et au matériel est limité. Même motivés, les jeunes n’ont pas les moyens de se payer des formations supplémentaires ou du matériel informatique.

À cela s’ajoutent des réalités sociales dures : pauvreté familiale, chômage généralisé, pression sociale, manque de mentors. Face à tout cela, beaucoup finissent par baisser les bras, s’enfermer dans le désœuvrement ou tomber dans des dérives.
Avec REBOOT DIGITAL CAMEROUN, je veux contribuer à inverser cette tendance.

En conclusion ce projet est un acte de foi envers la jeunesse camerounaise. Il est encore en recherche de financements et de partenaires. J’invite donc les organismes publics, les ONG, les entreprises citoyennes, et les Camerounais de la diaspora à nous rejoindre pour que nous puissions, ensemble, former une génération de jeunes qui reprennent le contrôle de leur avenir grâce au digital.

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#Cameroun # #StartUpDanyDigital #Talents #Education #Education

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