L'INDISPENSABLE OPÉRATION – CLARIFICATION DANS LA POLITIQUE CAMEROUNAISE :: CAMEROON
© Correspondance : Amedee Dimitri Touko Tom | 14 Jul 2025 10:10:41 | 467Qu'est-ce que l'opposition au Cameroun aujourd'hui ? Analyse à la lumière des intentions de candidatures à l'élection à l'élection présidentielle.
La lutte pour le changement au Cameroun, se trouve à une période charnière de son histoire. Ce pays, hanté par les affres de la colonisation, cancérisé par une dictature néocoloniale, cleptocratique, n'a jamais connu une réelle alternance au sommet de l’État depuis son accession à l'indépendance en 1960.
Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir une opposition ambitieuse, qui ne s'est pas privée pendant les années d'indépendance, de recourir à la force armée, pour tenter de s'emparer de son destin en libérant le Cameroun.
Dans cette quête, l'élection présidentielle de 1992 et celle de 2018 ont très probablement été remportées dans les urnes, respectivement par Ni John FRU NDI, le leader du SDF et Maurice KAMTO, le leader du MRC. Mais la dictature, incarnée depuis 43 années par Paul BIYA, a par le contrôle qu'elle a des institutions, refusé toute l'alternance en réprimant dans le sang, les tentatives de protestation.
L'OPPOSITION IMPUISSANTE RÉVISE SES AMBITIONS ET CÈDE À LA TENTATION DES DÉLICES DU POUVOIR
Par la corruption et la violence, le régime de BIYA a insidieusement inoculé, dans l'opposition et dans le subconscient du peuple camerounais, l'idée d’une impossible alternance au Cameroun. Ceci a eu comme conséquences pour le peuple, un désintéressement, un éloignement, une désaffection de la chose politique et donc des urnes, et pour l'opposition, une profonde révision de ses prétentions politiques, à défaut de pouvoir envisager vigoureusement, la démarche insurrectionnelle populaire qui semblait de facto être la seule réponse à la violence politique qui s'abattait sur elle.
Par des renoncements successifs donc, l'opposition née de l’avènement du multipartisme dans les années 1990, s'est donnée une nouvelle ambition, exister, se planquer, obtenir les strapontins politiques que le pouvoir de Yaoundé veut bien lui concéder. Finalement céder à la tentation des ors du pouvoir.
A l'épreuve du jeu institutionnel, des partis politiques tels le MDR, l'UNDP, l'UPC, le SDF... se sont atrophiés, ont perdu du terrain et sont finalement devenus des gadgets institutionnels entre les mains du régime dictatorial de Yaoundé, sans aucune aptitude à influer sur le jeu politique.
En effet,
- En 1992, "l'opposition" représentait 92 Députés
- En 1997, "l'opposition" représentait 71 Députés
- En 2002, "l'opposition" représentait 31 Députés
- En 2007, "l'opposition" représentait 27 Députés
- En 2013, "l'opposition" représentait 32 Députés
- En 2020, "l'opposition représente 27 Députés
Les élus de l'opposition, désormais constitués en une aristocratie politique, se sont embourgeoisés, ont établi avec le pouvoir, de véritables corridors de la corruption, sont entrés en intelligence avec l'oppresseur, entraînant dans cette démarche les partis politiques dont ils sont issus, lesquels sont devenus des cautions politiques et démocratiques, d'une des plus vieilles dictatures au monde.
L'OPPOSITION DITE DE LA LÉGALITE RÉPUBLICAINE CONTRE L'OPPOSITION DE LA RUPTURE
Ce positionnement politique et institutionnel fait que ces partis apparaissent comme génétiquement hostiles à tout autre parti nouveau ou émergeant, qui se réclame de l'opposition extra-parlementaire et surtout qui ambitionne non pas simplement d'entrer dans le jeu institutionnel, mais de prendre le pouvoir. Dans cet ordre d'idées, Le MRC dont le leader Maurice KAMTO, a revendiqué sa victoire à la dernière élection présidentielle, n'a à aucun moment, reçu le soutien de ses pairs de l'opposition, notamment de Joshua OSIH, Cabral LIBII, Espoir MATOMBA... Plus grave encore, quand Maurice KAMTO, ses partisans et ses alliés furent à la suite de manifestations pacifiques, arrêtés et jetés en prison, le silence complice, voire l'approbation face à une des plus scandaleuses violations des droits humains, de ces opposants institutionnels furent retentissants.
On a ainsi vu émerger une nouvelle forme de positionnement politique que j'ai qualifié, sous les critiques d'observateurs complaisants, d'opposition de l'opposition. En réalité, beaucoup d'acteurs politiques ne trouvent leurs intérêts que lorsque règnent le cafouillage et la confusion qui induisent une absence de clarification dans l'opposition, plombe, stérilise l'action politique des forces du Changement et fait le lit de la dictature.
LA POLITIQUE N'A DE SENS QUE SI ELLE PUISE SON ESSENCE DANS LA VIE DES POPULATIONS : L’IRRUPTION DES OPPOSANTS DU DIMANCHE A LA VEILLE DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE
L'opposition doit pouvoir se définir au regard des enjeux qui sont ceux d'un Cameroun écrasé par une dictature sauvage, endeuillé par la guerre civile la plus stupide de l'ère moderne. Ces enjeux ne peuvent se réduire à ceux de partis de positionnement, qui contestent leur place dans le système et non le système, qui donnent l’impression de se remettre simplement en situation de participer au pouvoir quel qu’il soit, sans prendre pleinement leur part dans l’entreprise de dénonciation et de contestation d’un régime inique, sans s’affranchir radicalement d’un système qui a fait du Cameroun une ruine. Ces enjeux ne peuvent se réduire en des regroupements hâtifs de leaders dits de l’opposition, que l’on n’a jamais vu sur le front de la contestation, ou en des démissions du gouvernement au crépuscule d’un pouvoir indéfendable. Dans cette logique, L’UNDP de Bello Bouba MAÏGARI et le FSNC d’Issa TCHIROMA, ne peuvent faire l’économie de la présentation de leur certificat politique de rupture avec cet ordre ancien dont ils portent l’ADN. Dans cette démarche, force est de reconnaître que le dernier cité fait montre d’une certaine aptitude à la repentance, par sa capacité à dénoncer et à répudier la dictature qu’il a contribué à bâtir. Pour cela, il semble souscrire pleinement à l’idée d’une union de l’opposition, y compris dans l’hypothèse où il n’en serait pas le candidat consensuel.
En revanche, l’ancien premier Ministre, et Ministre d’Etat Bello Bouba MAÏGARA, par son manque de tranchant dans la manière dont il s’inscrit dans sa nouvelle démarche, apparaît comme un leader politique usé, manquant d'agilité et d'ambition au-delà de sa propre personne ou de sa région, lui permettant de se réinventer et donc de faire corps avec cette idée de rupture qui l’a contrainte à prendre ses distances avec BIYA, idée vaillamment portée par cette opposition dont le rayonnement, en adéquation avec les enjeux du changement au Cameroun, suscite l’éveil d’un Peuple qu’on disait irrémédiablement incapable de prendre en main son destin.
La politique n'a de sens que si elle puise son essence dans la vie des peuples. Elle doit cesser au Cameroun d'être le champ d'expression d’un opportunisme froid, d’Hommes politiques qui comme des charognards, vivent de la misère et du sang des opprimés. Ce propos peut paraître excessif si on ne le met en rapport avec la renonciation aux voies et moyens, dont disposent l'ensemble des forces politiques se réclamant de l'opposition, pour faire plier le pouvoir dans ses dérives dictatoriales et notamment, dans la boucherie humaine en cours au NOSO.
CONCILIER L’OPPOSITION INSTITUTIONELLE ET L’OPPOSITION DITE DE LA RUPTURE
La non-participation du MRC aux élections Législatives et municipales a fait naître dans l’opposition un clivage : une opposition dite de la « légalité républicaine » qui revendique 27 députés sur 180 à l'Assemblée Nationale, constituée de l’Union nationale pour la démocratie et le Progrès(UNDP) de Bello Bouba Maigari qui comptabilise 6 sièges, le Social Démocatic Front(SDF) de Ni John Fru Ndi avec 4 députés, l’Union pour la démocratie du Cameroun(UDC) du Dr Adamou Ndam Njoya de regrettée mémoire avec 4 sièges , le Mouvement démocratique pour la Défense du Cameroun(MDDC) avec 2 sièges. Le Parti camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) de Cabral Libii avec 5 députés , le Front pour le Salut national du Cameroun(FSNC) du ministre Issa Tchiroma Bakari ayant à son compteur 3 sièges, l’Union pour un mouvement social(UMS) de Pierre Kouemo avec 2 députés, le FCC de Jean Michel NINTCHEU avec 1 siège, et une opposition dite de la rupture qui tous les jours fait la démonstration de son incroyable force dans l’opinion, sur le terrain au Cameroun et à l'étranger, et dont les militants continuent de payer de leur liberté, de leur vie, leur rejet de la barbarie au pouvoir, le MRC de Maurice KAMTO et ses alliés.
Les silences, l’absence d’indignation à défaut d'une légitime réaction chez des acteurs politiques de l’opposition institutionnelle, face à l'horreur d'une indicible violence sur les libertés, sur les corps des humains, a renforcé ces clivages. Certains partis politiques sous le prétexte de divergences stratégiques avec leurs pairs de l'opposition, affichent des orientations plus proches du pouvoir RDPC que de l'opposition la plus représentative, tout en se réclamant quand même de l'opposition. Dans un élément de langage convenu, le MRC et ses alliés ont été qualifiés d’extrémistes tandis que cette opposition utile à la caution démocratique du régime BIYA est qualifiée de modérée…
L'OPPOSITION N'EST PAS CETTE MIXTURE INSTABLE DE TOUT CE QUI N'EST PAS OUVERTEMENT RDPC
La question qu’il importe hic et nunc de poser est celle de savoir comment cette opposition dite de la légalité républicaine, qui jusqu'ici n'a pas eu le courage de dénoncer la supercherie honteusement baptisée de « Grand Dialogue » au regard des résultats chaotiques obtenus sur le terrain, peut sur le plan symbolique porter l’espoir de la fin de la guerre dans le NOSO ? Comment peut-elle passer d’une opposition d'accompagnement démocratique ou une opposition de collaboration avec la dictature à une opposition qui incarne le Changement ?
Non ! L'opposition n'est pas cette mixture instable de tout ce qui n'est pas ouvertement RDPC. Une partie de l’opinion reste fondée à soupçonner que s'observe une fois de plus, ce qui s'est autrefois passé avec l'UNDP, l'UPC, le MDR, le FSNC..., un intermède avant le retour vers les forces conservatrices au pouvoir...
C’est pourquoi, très rapidement, l’UNDP et le FSNC doivent donner au Peuple du Changement des gages de leur détermination à aller jusqu’au bout, notamment en travaillant pour une alliance pertinente autour de la force centrale de l’opposition qu’est Maurice KAMTO, le MRC et ses alliés, laquelle renforcerait les chances de victoire de l’opposition et sa capacité à se protéger d’un hold-up électoral. Reproduire les démarches mercantiles qui historiquement ont échoué, au nom de ce que la politique est un jeu d’intérêts, est un crime contre le projet démocratique, un crime contre le peuple camerounais. L'idéal de liberté, de démocratie, de paix et de prospérité ne passera pas par le RDPC dont Les intérêts sont aux antipodes de ceux du Peuple camerounais. Faut-il encore le prouver ?
LE SUCCES DE L’OPPOSITION PASSE PAR LA MISE EN ECHEC DE LA STRATEGIE D’ISOLEMENT DU MRC
Sous le prétexte d’une candidature consensuelle de l’opposition, des leaders de partis politiques entreprennent de se regrouper, de constituer un pôle alternatif, sans la force principale de l’opposition, sans qu’on en voit la pertinence quant à la constitution d’un bloc fort de l’opposition. En réalité, cette démarche est perçue comme visant à fragiliser le pôle dominant de l’opposition, à exercer sur le MRC, Maurice KAMTO et ses alliés, un chantage politique…
Dans cet ordre d’idées, l’interminable débat sur l’aptitude du MRC à présenter une candidature à l’élection présidentielle, a révélé le rêve à peine voilé de certains candidats déclarés de l’opposition, de voir rejeter la candidature du leader de l’opposition. En l’occurrence, Me Akere MUNA, n’a pas hésité à donner sa caution de juriste à une thèse échafaudée dans les laboratoires de la dictature, qui vise à exclure le MRC, absents de l'ordre institutionnel de Paul BIYA, de l’élection présidentielle.
Il faut rappeler comme dit précédemment, que le pouvoir politique de BIYA a son « opposition » et ses opposants qu'il bichonne et espère bien pouvoir les utiliser dans sa stratégie rodée, d'isolement de cette autre opposition, incarnée par Maurice KAMTO, qui mène sur (le) terrain politique, l’essentiel de la contestation, de l’animation et de l’éveil depuis 7 années déjà.
C’est pourquoi, l’affaiblissement du pacte majoritaire autour de Paul Biya dans le Grand Nord, doit se traduire pour l’opposition par le renforcement de ce noyau structurel enraciné et non par des recompositions et redéfinitions aventureuses sans colonne vertébrale, vulnérables à l’entreprise d’instrumentalisation et de manipulation par des acteurs du système gouvernant. Par ailleurs, la vérité arithmétique à elle seule ne suffira pas pour changer un ordre politique et institutionnel, qui est pensé pour la conservation du pouvoir et le refus du changement. Pour cela, l’opposition aura besoin de cohérence, de ressources politiques, d’une certaine démarche militante. L’observation froide de la vie politique camerounaise nous indique que seul le MRC et Maurice KAMTO ont pu faire la démonstration de leur aptitude à déployer un tel potentiel à ce jour.
Le défi qui est celui des leaders de l’opposition, est la connexion à cette dynamique, dans laquelle se dégage une tendance majoritaire en faveur d’une idée de Changement et du leader qui aujourd’hui l’incarne avec le plus de pertinence, même s’il faut relativiser la portée des stratégies visant à l’atomiser ou l’affaiblir... En effet, les réseaux sociaux imposent à la politique des formes nouvelles de construction de l’opinion et des interactions dans le peuple qui échappent aux mots d’ordres des leaders et à la tutelle des organisations politiques traditionnelles.
En résumé, le Cameroun de demain doit pouvoir se faire avec toutes les forces qui se réclament du Changement. Pour y parvenir, elles ne peuvent pas faire l'économie d'une forte exigence éthique et morale, dans une société du coup gangrénée par la corruption, dont le (corollaire) est l'extrême relativité de la vérité, telle la couleur de l’eau du robinet dans ce pays.
Amedee Dimitri Touko Tom
Ancien Conseiller Juridique du SDF
Ancien Secrétaire Provincial SDF- Ouest
Membre Fondateur de la Ligue des Droits et Libertés (LDL)
Ancien représentant Ouest-Cameroun de Human Wrights Watch (Albert MUKON)
Ancien Conseiller Juridique de la Moumie Fundation
Membre Fondateur et Secrétaire Général du RÉSEAU RESPONDERE ADVOCATUS
Analyste Politique -
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