Actualités

Allo Docteur Diaspora économie françaiscamer françafrique insolite LE SAVIEZ-VOUS

Culture

Art cinéma livre musique

Expression libre

débat droit point de vue

CAMEROUN :: Yaoundé : 23 citoyens poursuivis au tribunal militaire, un rapport dénonce des détentions arbitraire :: CAMEROON

Au Tribunal militaire de Yaoundé, une nouvelle affaire soulève des inquiétudes majeures sur l’état de droit et la protection des libertés individuelles au Cameroun. Dans un compte rendu transmis par Me Hippolyte Meli Tiakouang, avocat au barreau et membre du Collectif Sylvain Souop, la situation de plusieurs citoyens traduits devant la juridiction militaire est décrite comme une dérive préoccupante.

Le 5 août 2025, treize personnes ont été arrêtées par le Groupement de gendarmerie alors qu’elles tentaient simplement d’assister aux audiences du Conseil constitutionnel. Présentées comme des victimes de détentions arbitraires, elles ont été conduites devant le tribunal militaire après dix-huit heures avant d’être rapidement reconduites dans leurs cellules, suivant les instructions des autorités compétentes. Un déferrement expéditif, qualifié par Me Meli d’« ombre d’une fleur », illustrant le caractère superficiel de la procédure engagée.

Le collectif d’avocats a également été informé que le retour de ces citoyens devant le parquet est prévu pour la fin de la semaine. Par ailleurs, les dix autres personnes arrêtées le même jour et détenues au Commissariat central n°1 n’ont fait l’objet d’aucun mouvement durant la journée, ce qui renforce l’impression d’un processus judiciaire opaque. Au total, vingt-trois individus demeurent privés de liberté dans des conditions que leurs défenseurs qualifient de peines extrajudiciaires à durée indéterminée.

Cette affaire intervient dans un contexte où la question de la justice militaire et de son rôle face aux civils reste au cœur des débats. Pour les observateurs et défenseurs des droits humains, juger des citoyens devant un tribunal militaire pour le seul fait d’avoir voulu assister à une audience constitutionnelle constitue une violation flagrante des droits fondamentaux. L’inquiétude grandit sur la capacité du système judiciaire à garantir un procès équitable, alors même que le Cameroun s’est engagé à respecter les conventions internationales relatives aux droits de l’homme.

Le collectif Sylvain Souop, qui assure la défense des personnes interpellées, insiste sur la nécessité de mobiliser l’opinion publique nationale et internationale afin d’éviter que ces procédures ne s’enlisent dans le silence. Me Hippolyte Meli souligne que l’opinion sera régulièrement tenue informée de l’évolution du dossier, car il s’agit d’une question qui engage la crédibilité de l’État de droit au Cameroun.

Au-delà des chiffres et des procédures, cette affaire met en lumière une tension entre le désir des citoyens de participer à la vie démocratique et la sévérité des mesures qui leur sont imposées. Elle questionne aussi l’équilibre entre autorité de l’État et respect des libertés fondamentales, équilibre sans lequel aucun processus démocratique durable ne peut prospérer.

Pour plus d'informations sur l'actualité, abonnez vous sur : notre chaîne WhatsApp 

#tribunalmilitaire #detentionsarbitraires #Cameroun #droitshumains #justice #constitution #actualite

partenaire

Vidéo de la semaine

FACE À L'INVITÉ

Marlyse Sinclair reçoit le journaliste et homme politique Sam Séverin Ango

Lady Ponce enflamme la ville de REIMS ce 20 juillet 2025

Flore de Lille fait le point sur le prochain TSUNAMI à Sarcelles

Jules TCHATO Président des FOUS DU COEUR, Entretien après l'AG de Montargis

Vidéo

Fadimatou Iyawa à Bruxelles : sa colère contre la BAS et son déni de nationalité

59è Fête de la Jeunesse : Conseils d’un Aîné avec Me Charles Epée | Paix & Développement

Plongeon au cœur du SIBCA 2024 : Les coulisses du salon de la beauté afro

Cabral Libii : Son livre choc sur le Cameroun nouveau - Révélations exclusives à Bruxelles !

SIBCA 2024 : Le Plus Grand Salon de la Beauté Afro à Bruxelles !

il y a une semaine

il y a un mois

il y a un an