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CAMEROUN :: Des arrestations après l’impression de t-shirts « NO MAKE ERREUR » à Yaoundé :: CAMEROON

La tension politique ne cesse de monter à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025 au Cameroun. Ce samedi, un événement marquant a renforcé le climat d’inquiétude et d’incompréhension chez de nombreux citoyens. La police camerounaise a pris d’assaut un atelier de sérigraphie situé à Yaoundé, où étaient en cours d’impression des t-shirts arborant le slogan « NO MAKE ERREUR », message désormais associé à la contestation de l’exclusion d’un candidat soutenu par le MANIDEM.

Ce raid, mené sans sommation selon des témoins présents sur place, s’est soldé par l’arrestation de toutes les personnes impliquées dans la production des t-shirts. Le slogan imprimé fait directement référence au recours engagé devant le Conseil constitutionnel par l'équipe du candidat exclu, une démarche qui soulève des interrogations croissantes quant au respect du processus démocratique.

Depuis plusieurs jours, l’affaire fait grand bruit : le nom d’Ekane Anicet, président légalement reconnu du MANIDEM, est au cœur des discussions. C’est lui qui avait investi Maurice Kamto comme candidat du parti à la présidentielle.  L’arrestation liée à ces t-shirts apparaît dès lors comme une manœuvre de répression ciblée, dans un contexte où la liberté d’expression est censée être garantie.

Ce fait divers, en apparence isolé, révèle une inquiétude plus large. L’expression populaire, même par des moyens pacifiques comme des t-shirts, devient suspecte lorsqu’elle remet en cause une narration officielle. L’affaire du slogan « NO MAKE ERREUR » dépasse donc l’objet matériel pour devenir un symbole de défiance vis-à-vis de la manipulation présumée des institutions électorales.

Sur le plan juridique, la légitimité du soutien apporté par le MANIDEM à Kamto est appuyée par des correspondances officielles d’ELECAM et par les décisions antérieures du MINAT. Pourtant, cette base juridique semble aujourd’hui mise à mal par des interventions administratives et policières qui brouillent le jeu démocratique.

En ciblant des messages vestimentaires, le pouvoir envoie un signal qui pourrait être interprété comme une volonté d’étouffer toute mobilisation citoyenne autour de certaines figures politiques. Ce glissement de l’ordre public vers la censure implicite est un sujet d’inquiétude pour de nombreux défenseurs des droits civiques.

À l’aube du scrutin, l’événement appelle à une réflexion urgente sur les moyens d’expression politique légitimes dans une démocratie, et sur les limites à ne pas franchir lorsque l’État entend faire respecter la loi. La sérigraphie ne devrait pas devenir un champ de bataille politique, pas plus que les vêtements ne devraient être considérés comme des menaces.

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