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CAMEROUN :: DEBAT DU 15 JUIN SUR INFOS 237 NEWS : MILLA ASSOUTE, ROBERT WAFO, OWONA NGUINI, CHANON, BLERIOT, HAM :: CAMEROON

L’émission diffusée tous les dimanches entre 11h30 et 14h sur la chaîne INFOS 237 NEWS a été particulièrement riche le 15 juin dernier, notamment grâce à la qualité de ses panélistes. On y retrouvait des hommes politiques comme Robert Wafo, des professeurs tels qu’Owona Nguini et Milla Assouté, des journalistes comme François Chanon, des hommes de culture à l’instar de Nzogo, ainsi que le consultant Blériot Nyemeck, sans oublier quelques intervenants de moindre envergure issus de la société civile, tels qu’Hamidou Haminou. Le débat politique est souvent le lieu d’un double regard : l’analyse des faits passés et l’observation critique du présent. Lors de l’émission du dimanche dernier, dont le thème portait sur les récentes agitations politiques du ministre Bello Bouba et de Issa Tchiroma, la parole a d’abord été donnée à François Chanon, directeur de publication du Messager. Celui-ci a retracé l’histoire politique du Cameroun depuis les années 1990, en mettant en lumière les figures marquantes du Grand Nord, notamment Bello Bouba, Daïkolé Daïssala et Issa Tchiroma. Le journaliste, qui se positionne à la fois comme témoin et analyste, livre une réflexion à la fois personnelle, historique et critique.

 

Dans ce regard complémentaire que je propose ici, nous verrons comment ce débat  conjugue rétrospective historique, analyse politique et ironie du regard camerounais. Le débat s’ouvre sur la situation dans le Nord du Cameroun, à partir des récentes déclarations d’Issa Tchiroma Bakary. Une question agite les esprits : Issa Tchiroma et Bello Bouba Maigari ont-ils claqué la porte ? S’ajoutent à cela les propos de l’ambassadeur de France au Cameroun, qui appelle ses compatriotes à la prudence, laissant planer un climat d’incertitude. C’est  Chanon qui donne le ton, l’homme se présente comme le réceptacle de notre  mémoire politique. Ce jour-là, il expose un discours rationnel fondé sur son vécu : « je reste modeste, il n’y a pas une expérience qui dépasse les faits… Je travaille quand même depuis trente ans comme journaliste, j’ai commencé comme pigiste, puis j’ai fini comme directeur de publication », affirme-t-il. Cette phrase, loin d’être anodine, vise à asseoir une autorité d’observateur averti, témoin des mutations de la scène politique camerounaise — ce qui est, d’ailleurs, incontestable. Chanon évoque les « villes mortes » et les élections de 1992, événements clés de la vie politique post-multipartite du pays.

 

Cette anamnèse politique n’est pas neutre non plus : c’est un étincelant rappel historique qui lui  confère une préséance dans le débat : il s’agit de faire revivre le passé par lui. Cette formule témoigne d’une volonté de narrativiser l’histoire récente, en soulignant à la fois sa répétitivité et son caractère théâtral. Mais au-delà de l’analyse historique, et très vite d’ailleurs,  le discours va  glisser vers une critique implicite, notamment à travers le portrait de Bello, qualifié « d’énigme de la politique camerounaise ». Le choix du mot « énigme » traduit une admiration prudente, teintée de perplexité face à une figure insaisissable, dont la longévité politique interroge. L’ironie atteint son apogée avec la formule : « Les appétits prennent aussi les gens du cinquième âge ». Une expression volontairement décalée et suggestive. Loin du traditionnel « troisième âge », l’invention du « cinquième âge » accentue l’ancienneté des figures politiques pour mieux dénoncer leur obstination à rester ou revenir au pouvoir, en dépit des appels au renouvellement démocratique. Le ministre Bello apparaît ici comme l’écho vivant de cette critique : il incarne la persistance des ambitions personnelles dans un paysage politique marqué par la stagnation, voire la sclérose. En mêlant son expérience journalistique à une rhétorique empreinte d’ironie, François Chanon dresse un tableau réaliste du Cameroun politique : un pays coincé entre le poids d’un passé pesant et l’urgence d’un renouveau tant attendu.

Dans sa récente déclaration, le ministre Issa Tchiroma a adopté  un ton populaire et direct pour interpeller les populations du Nord du Cameroun. Dans sa déclaration publique,  il a  introduit une forme de condition morale : « Si vous-mêmes vous appelez à voter pour quelqu’un qui vous a apporté la malchance et la galère… » Son objectif est clair : établir un lien entre la responsabilité individuelle et la mémoire collective. Le vocabulaire utilisé – malchance, galère – est familier, voire très familier, mais il traduit une stratégie de proximité avec les électeurs, en s’exprimant dans un langage accessible, enraciné  dans leur quotidien. Ce allocution du ministre Tchiroma,  joue également sur une forme de culpabilisation implicite : voter pour l’adversaire reviendrait à se trahir soi-même, voire à démontrer un manque d’estime de soi en tant que peuple. Le second temps du discours repose sur une promesse de rupture et de salut personnel : « Je reviens pour vous sortir de la galère. » L’usage du pronom personnel « je » installe une posture messianique, dans laquelle le ministre se présente comme le sauveur d’une population délaissée ou trompée.

 

On retrouve ici une rhétorique propre à certaines campagnes électorales africaines : la politique comme échange affectif, où le leader incarne l’espoir d’un changement, voire d’une rédemption. Derrière cet élan de sincérité se dessine une stratégie populiste, où l’émotion supplante les arguments de fond, et où la fidélité politique devient un test de loyauté personnelle et communautaire. À ce sujet, François Chanon estime que le ministre cherche peut-être simplement à se donner bonne figure « en famille ». Quant à Hamadou Haminou, il exprime son amertume : après avoir longuement milité, il n’a, selon lui, rien obtenu. Il déplore un système où chacun agit pour son intérêt personnel, au détriment de l’intérêt général. Il évoque la détresse d’une jeunesse éduquée, diplômée, mais abandonnée, souffrante, assoiffée d’une vie digne. Il rapporte aussi avoir monté un projet de 15 milliards de francs CFA, pour lequel il a dépensé des millions – sans jamais obtenir de suite. Pour lui, « l’homme nordiste est fidèle jusqu’au bout », et il refuse que cette fidélité soit méprisée. Hamidou Haminou, va d’ailleurs, évoquer  les tensions sociales dans le Grand Nord. Il dénonce la marginalisation des diplômés de cette région, affirmant que les Babana (les moutons) sont mieux traités que certains jeunes nordistes à qui l’on réserve uniquement les métiers de vigile ou de moto-taximan.

 

Aujourd’hui, les réseaux sociaux ont, selon lui, « ouvert les yeux » du peuple. Il cite Bibai Mataga, avec ses « dix millions de nordistes », et mentionne des figures comme Aboubakar Sidiki ou Aboubakar Ousmane Mey. Il ne faut pas être naïf : selon moi, les deux ministres du Nord sont en train de rappeler leur poids politique et c’est précisément ce qu’il faut comprendre de leur posture actuelle.

Le professeur Owona Nguini, pour sa part, estime que nous sommes dans un contexte marqué par beaucoup de spéculations et de surenchères. Sur le plan des alliances politiques, notamment les alliances gouvernementales, Bello Bouba Maïgari et Issa Tchiroma Bakary font toujours partie de la coalition gouvernante aux côtés du RDPC. Pour le moment, cette situation n’est pas remise en question, même si des rumeurs circulent sur un éventuel repositionnement. Le RDPC, dit-il, prendra nécessairement ces évolutions en compte dans sa stratégie à l’approche des élections. Interrogé sur la crédibilité des propos d’Issa Tchiroma qui aurait qualifié le président Paul Biya de « malchance du Cameroun », Owona Nguini s’interroge : dans quel cadre ces propos ont-ils été tenus ? Est-il prêt à les assumer ? Pour l’instant, souligne-t-il, Issa Tchiroma est encore ministre dans le gouvernement. Est-il prêt à reconnaître publiquement des vidéos où ces paroles semblent bien être les siennes ? Pour ma part,  il a manqué à Owona Nguini l’imaginaire d’un Mono Ndjana ou d’un Jacques Fame Ndongo- parce que partie du débat l’a vraiment embarrassé –  Moi, j’aurais dit que l’homme politique est un homme d’arrière-pensées : lorsqu’il dit oui, ce oui n’est ni massif ni charnel comme celui de l’homme d’action. À sa façon de dire oui, on pourrait croire qu’il trahira,  alors qu’il ne trahira jamais. Dans le discours de Tchiroma, il manquait quelque chose de fort, de dense. C’est peut-être pourquoi il a préféré s’exprimer dans sa langue maternelle. C’est un grand homme politique.

 

Pour Robert Wafo, les choses sont claires : il faut éviter de tomber dans la fiction politique. Il cite les propos du ministre Tchiroma, après avoir pris le soin d’en vérifier la traduction la plus fidèle, puis s’adresse à la population du Nord par un appel solennel : « Vous connaissez le parti qui vous a volé votre dignité ; il ne vous a servi que de la misère depuis quarante ans, et il vous demande de voter pour lui. » Il précise que ces propos ont été tenus en public : « À moins qu’il ne joue au caméléon, à moins qu’il n’imite quelqu’un sur ce plateau, qui est passé de la théorie du chaos lent… » Il qualifie alors ce personnage de dilettante. Nous sommes, selon lui, aux portes d’une fissure politique.

 

Chief Milla Assouté : Invité à donner son analyse sur les comportements politiques d’Issa Tchiroma et de Bello Bouba, Chief Milla Assouté déclare : « Je suis avec attention la marche politique camerounaise en ce moment. » Selon lui, chacun tente de « vendre sa poule aux œufs d’or ». Il ajoute que les prises de position actuelles de Tchiroma « ne sont pas plus rigides que les querelles qu’il a eues auparavant ». Toujours à propos du Grand Nord, le professeur Owona affirme que le RDPC y est en position hégémonique. « Ne vous y trompez pas, cette hégémonie sera confirmée : rendez-vous en octobre 2025. » Cette déclaration met Robert Wafo en colère : « Parlez-vous en tant qu’universitaire ou en tant que militant du RDPC ? » Owona, fidèle à son style, lui répond avec une pointe d’arrogance : « Ces frustrations, M. Wafo les vivra jusqu’en 2039. » Il poursuit : « Le RDPC reste un parti hégémonique ; le niveau d’organisation de ses concurrents est médiocre. »

L’emploi du mot hégémonique suggère une domination totale, presque naturelle. L’expression ne vous y trompez pas ajoute une dimension dogmatique, une vérité que l’on n’est pas censé remettre en question sans paraître naïf ou mal informé. L’ambiguïté du statut du locuteur est au cœur de la réaction de Robert Wafo. En lui demandant : « Parlez-vous en tant qu’universitaire ou en tant que militant du RDPC ? », il dénonce un glissement du discours académique vers une forme de militantisme. Cette remarque met en lumière le conflit entre deux éthos : celui de l’analyste objectif et celui du partisan engagé. Ce questionnement interroge la neutralité du discours politique dans les espaces d’analyse et souligne l’hybridation des rôles dans le débat camerounais. L’échange met en évidence une tension structurelle fréquente dans les débats publics : le brouillage des frontières entre savoir académique et engagement partisan. En s’adressant à son interlocuteur comme s’il était à la fois universitaire et militant, Robert remet en cause la légitimité de sa parole, voire son honnêteté intellectuelle. Cette réplique brève mais incisive,  agit comme une remise en question du discours dominant.

 

Elle suggère que la posture d’autorité, incarnée ici par l’affirmation de l’hégémonie du RDPC, n’est pas neutre. Elle s’appuie plutôt sur des positions de pouvoir déguisées en analyses objectives. Robert introduit ainsi un regard critique, qui révèle la dimension idéologique d’un discours apparemment rationnel. Cette passe d’armes entre le professeur Owona Nguini et M. Robert Wafo est l’enjeu central du débat démocratique camerounais : la difficulté à distinguer les voix savantes des voix partisanes, surtout lorsque ces dernières défendent le pouvoir en place.  Ce face-à-face cristallise un clivage plus profond entre une culture politique hégémonique et une aspiration à un pluralisme intellectuel authentique. Le ton du professeur Owona est autoritaire et péremptoire. En recourant à une tournure injonctive… Ne vous y trompez pas… et en projetant la victoire du RDPC à l’horizon 2025, il se positionne non seulement comme défenseur du pouvoir en place, mais aussi comme acteur sûr de l’issue du processus démocratique. Les lectures de l’actualité proposées par certains journalistes sont jugées fatigantes, parfois même primitives, selon Owona Nguini. Il estime que le sens national de la politique devrait primer sur les lectures villageoises. Pour lui, le Cameroun est malade de son communautarisme, qu’il considère comme un frein à l’unité nationale. Robert Wafo enchaîne : peuple du Grand Nord, vous êtes en train de vous émanciper. En octobre prochain, passez à l’acte. Pour Wafo, il est impératif d’éviter une déflagration sociale. Nyemeck renchérit : nous devons éviter cette déflagration, car nous y perdrions tous. Et Owona Nguini de conclure, avec une pointe d’ironie : Préparez-vous, vous recevrez votre salaire. Les tensions s’exacerbent lorsque Wafo lance à Owona Nguini : Monsieur, vous êtes un technocrate en carton. Ce dernier réplique : Et vous, un vieux poltron. Cet échange illustratif de la virulence du débat politique témoigne des crispations qui traversent la scène camerounaise.

 

À propos des récentes déclarations de l’ambassadeur de France, François Chanon rappelle que les Français vivent en vase clos : Ils ont leur cercle, vous ne les verrez pas. Une manière de souligner le cloisonnement diplomatique, mais aussi le décalage entre l’action extérieure de la France et la réalité camerounaise. Dans une première analyse, Milla Assouté commente la décision de la France de prévenir ses ressortissants d’éventuels troubles électoraux. Il inscrit ce geste dans une logique de diplomatie préventive, qualifiant cette pratique de coutumière, tout en  soulignant que ce n’est pas une nouveauté. Il reconnaît par là la légitimité de l’État français à protéger ses citoyens. Cependant, il en profite pour critiquer l’absence de réciprocité du côté camerounais : selon lui, les ambassades du Cameroun n’assument pas pleinement leur mission de protection envers leurs ressortissants à l’étranger. Mais Milla introduit aussi une ambiguïté politique. Il suggère que cet avertissement diplomatique pourrait cacher une manœuvre stratégique. On ne peut pas inviter ses concitoyens à la prudence dans un pays où rien ne laisse présager une guerre…, dit-il, insinuant ainsi qu’il pourrait s’agir d’un acte déguisé d’ingérence ou de manipulation extérieure. Ce propos traduit une méfiance latente, souvent présente dans les discours politiques africains, où les puissances occidentales sont soupçonnées de dissimuler leurs intérêts derrière une façade diplomatique ou humanitaire.

 

Dans la seconde partie de son propos, le professeur Milla Assoute porte un regard tranché et critique sur la situation politique camerounaise, notamment en ce qui concerne l’opposition et le processus électoral. Il affirme que « rien n’a changé entre 2018 et aujourd’hui », ni dans la structure électorale, ni dans les conditions de gouvernance, ce qui le pousse à qualifier les ambitions de l’opposition de simples « rêves ». En citant Einstein – « l’idiotie nous pousse à répéter les mêmes expériences avec les mêmes instruments en espérant un résultat différent » – il illustre le caractère illusoire des espoirs de changement démocratique dans un système politique figé. Le propos culmine avec une affirmation radicale et provocatrice : « On peut même se passer d’organiser les élections, le président Biya sera déclaré élu ». Cette phrase, à la fois amère et sarcastique, montre  une perception de la vacuité du processus électoral, vu comme une simple formalité sans enjeu réel. Il dénonce ainsi la capture institutionnelle du pouvoir par une élite politique consolidée, en particulier à travers le conseil constitutionnel qu’il présente implicitement comme inféodé. Mais cette critique n’est pas celle d’un spectateur extérieur : Milla Assoute s’inclut lui-même parmi « ceux qui aspirent à gouverner », appelant à un sursaut de lucidité et de responsabilité politique. Il invite à préparer l’après-Biya, non pas en nourrissant des illusions électorales, mais en bâtissant un projet politique réaliste, structuré et sincère.

 

Cette position du professeur  Milla Assoute est à la fois un diagnostic du blocage démocratique au Cameroun, une critique de l’opposition, et une mise en garde contre les discours illusoires. Il se distingue par sa lucidité politique, bien que teintée de résignation, et par une volonté de replacer le débat électoral dans un cadre sérieux, débarrassé des passions vaines. À travers un ton franc, parfois brutal, il appelle à une réinvention de la politique camerounaise, fondée sur la vérité, la préparation du futur, et la sortie d’un cycle électoral sans enjeu véritable. Attitude qui fâche visiblement le journaliste qui étale son état d’âme Vous parlez avec une sérénité qui peut être déconcertante et là Ayissi fait sortir son état d’âme sans comprendre la lecture géopolitique de son invité.

A ce  tire je dirai que : Le professeur Milla Assouté livre ici une analyse lucide et profondément marquée  dans la réalité politique du Cameroun. Son propos est  une mise en perspective éclairée, qui démontre sa parfaite maîtrise des mécanismes du pouvoir et des logiques diplomatiques. Il faut saluer le courage intellectuel avec lequel il rappelle que la prévention diplomatique, telle que pratiquée par la France, n’est ni une nouveauté ni un signe d’hostilité,  mais une norme dans les relations internationales. En soulignant l’absence d’un tel réflexe de protection du côté camerounais, il met en évidence une carence de nos représentations extérieures que peu osent évoquer.

Sur le plan politique, sa lecture des échéances électorales de 2025 est d’une remarquable clarté. Il ose dire tout haut ce que beaucoup murmurent tout bas : que les conditions d’un changement démocratique véritable ne sont pas réunies, faute de réformes institutionnelles et électorales. En dénonçant les illusions entretenues par certains discours de l’opposition, il ne décourage pas, il réveille. Car derrière son apparente sévérité se cache une exigence de vérité et de responsabilité. En appelant à « préparer l’après-Biya » avec sérieux, il propose une voie réaliste, loin des fantasmes et des slogans creux. Le professeur Milla Assouté ne se contente pas de commenter la politique : il l’éclaire avec une hauteur d’esprit rare. Son intervention est un appel à la lucidité, à la maturité politique, et à la construction d’un avenir crédible pour le Cameroun.

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