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CAMEROUN :: Quand l’absence de motif légal interroge l’État de droit :: CAMEROON

La récente arrestation controversée d’un jeune homme au Cameroun relance le débat sur le respect des principes fondamentaux de l’État de droit. Alors que les réseaux sociaux bruissent de commentaires vengeurs  « Il était trop insolent », « On va bien le traiter là-bas » , une question centrale demeure : quel article du code pénal justifie cette incarcération ?

L’État de droit vs la loi du « Tu sais qui je suis ? »  
Dans un État de droit, les actions judiciaires doivent reposer sur des motifs légaux clairs, définis par la loi. Pourtant, au Cameroun, la frontière entre justice et arbitraire semble s’effriter. Comme le souligne l’auteur Ekanga Ekanga Claude Wilfried : « Si l’insolence sur les réseaux sociaux méritait la prison, 30 millions de Camerounais seraient derrière les barreaux. » Ce constat met en lumière une réalité troublante : un système où le mérite est étouffé par les privilèges (« les fils de »), et où les droits citoyens, comme l’accès à la liste électorale (article 80 du code électoral), sont bafoués sans réaction collective.  

Hypocrisie sociale et silence face aux abus  
L’affaire Brenda Biya, fille du président Paul Biya, illustre cette dualité. Alors que l’article 347 du code pénal réprime l’homosexualité, son cas reste ignoré par les défenseurs autoproclamés des « valeurs morales ». En parallèle, Eric Essousse, responsable de la publication de la liste électorale, bloque depuis cinq mois cet outil démocratique essentiel, malgré un budget de 12,6 milliards de FCFA alloué à sa mission. Ces exemples révèlent un système en mauvais état, où l’arbitraire prime sur la transparence.  

Un peuple traumatisé, complice de sa propre misère ?  
Le texte pointe une amère vérité : « Les Camerounais préfèrent rejeter leurs frustrations sur leurs pairs plutôt que de défier les véritables responsables. » Cette passivité, nourrie par 43 ans de gouvernance autoritaire, explique l’exode massif vers des pays comme le Canada, où la méritocratie reste un idéal accessible. Pourtant, comme le rappelle l’auteur, condamner sans preuve revient à perpétuer le cycle de l’injustice.  

La question qui reste en suspens  
Ekanga Ekanga lance un défi aux autorités et à la société civile : « Fournissez un motif légal étayant cette arrestation, et je reconnaîtrai mon erreur. » En l’absence de réponse, cette affajeure symbolise l’urgence de restaurer un État de droit authentique, où la loi s’applique sans favoritisme ni vengeance.  

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