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CAMEROUN :: Violences faites aux femmes : Shanda Tonme interpelle le ministre de la promotion de la femme :: CAMEROON

Shanda Tonme, par ailleurs, Médiateur Universel, Président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (COMICODI), Président du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation (MPDR), interpelle ce ministre à l’ occasion de la journée de la lutte contre les violences faites aux femmes.

L'intégralité de sa lettre en dessous

Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

 Le silence inexplicable et inquiétant du Ministère de la promotion de la femme

 La journée du 25 novembre 2025 a été célébrée dans le monde entier comme la journée de lutte contre les violences faites aux femmes. Elle a donné lieu un peu partout, sur tous les continents, à des événements, des déclarations, des rassemblements de réflexion, des rappels de l’état des lieux, des propositions de lois ainsi que des initiatives audacieuses.

Ce qui est en cause, n’est pas une simple célébration protocolaire ou une banale expression des humeurs partagés en une circonstance. Ce qui est en cause, c’est la source de notre humanité, le creuset d’un amour et d’un humanisme sans lequel, l’humanité n’existe qu’en situation de brutalité et de troubles, car on aura beau la réfuter, la réalité selon laquelle la femme, la mère, notre sœur et citoyenne, demeure la première protectrice de la famille est incontestable. Ce qui est en cause, c’est pour la société, de s’arrêter un moment, chaque année, pour s’interroger sur les lourds et multiples préjudices que subissent les femmes dans le monde.

Alors, à quoi sert un ministère de la femme, si en un jour comme celui-là, il est inaudible, il est absent, il est fermé comme une carpe des rivières. Chaque jour traîne son lot de femmes battues, torturées, oppressées, compressés, discriminées et marginalisées, dans une complicité qui dépasse toutes les trahisons et toutes les injures au sens élémentaire de la solidarité et de la compassion.

Ne me dites pas que vous êtes occupés à autre chose, que vos préoccupations sont ailleurs. Remaniement du gouvernement et carburant, vie cher. Non, pour cette cause, le premier ministre en personne aurait dû faire quelque chose. Et quant à madame le Professeur et Ministre de la promotion de la femme, il lui appartenait d’envahir l’espace médiatique avec des messages, des appels, des initiatives porteuses et incitatives de prise de conscience importante pour la lutte contre les violences faites aux femmes.

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Ne me dites pas qu’on a invité quelques grandes dames à des rencontres de salon, à des agapes privées. C’est une autre guerre qui est menée contre la femme, la jeune fille, nos mères et nos sœurs partout, avec une régularité, une addiction et une barbarie à nulle autre pareille. N’applaudissez pas les mecs bon chic et bon genre qui se présentent devant vous, parce que beaucoup sont des tortionnaires qui n’ont aucun respect pour la femme.

Aux femmes elles-mêmes, à celles dont la voix porte, celles qui affichent des prétentions et des ambitions sous des tailleurs et des kabas de grande classe, pensez-vous donc en charge, bousculez tous les couloirs de la société, élevez la voix, saisissez le message du chef de l’Etat qui vous a mis en haut lors de sa prestation de serment le 6 novembre dernier. Pourquoi n’avoir pas sauté sur l’occasion pour amplifier l’espoir ce 25 novembre 2025, pour défier et éduquer les hommes barbares, ces animaux de peu de vertu qui croient jouer aux grands coqs, en torturant ou en humiliant la femme ?

Nous avons tous failli. Prenons tous la résolution de faire mieux la prochaine fois, de rappeler que chez nous, des femmes enceintes sont brutalisées et battues à mort par leurs imbéciles et sauvages de compagnons ou mari. C’est une très grande cause, et la défaillance, le silence, l’absence, la faute de la ministre est impardonnable. Avant même cette date, nous voulons comprendre et apprendre ce que fait ce ministère, au quotidien, au-delà des simples protocoles événementiels de circonstance. Sans protection et promotion de la femme, nous sommes une société foutue.

Sans doute que Paul Biya l’a compris, et à tel point que la nomination d’une brillante magistrate, femme d’un professionnalisme exemlaire, femme discrète et mère précieuse comme Procureur Général à la Cour suprême du pays, donne le premier signal d’une évolution nouvelle, un signal fort, un signal qui devra maintenant être amplifié. IL faut saluer le geste, et mieux, louer le message qualitatif et appelant, que cela constitue dans la lutte contre les violences faites aux femmes. En effet les violences se traduisent aussi par des discriminations, des déconsidérations, des manques de reconnaissance ainsi que des marginalisations autant insoutenables qu’inexplicables, inacceptables et condamnables./.

Yaoundé, le 26 novembre 2025

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