CAMEROUN :: LÉGITIMATION DES MARGINALITÉS CRIMINELLES À PRÉTENTION FONDAMENTALISTE OU RÉVOLUTIONNAIRE :: CAMEROON
© Correspondance : Par Colonel Atonfack Guemo Chef Division de la Communication MINDEF | 21 Oct 2025 09:35:03 | 845On ne le dira jamais assez. ‘’Ceux qui peuvent vous faire croire en des absurdités, peuvent vous faire commettre des atrocités’’. Depuis le 18e siècle, cette maxime de François-Marie Arouet, alias Voltaire, est aujourd’hui, hélas, d’une calamiteuse réalité. En effet, autant l’authenticité conférait crédibilité et respectabilité il y a encore quelques dizaines d’années en arrière, autant l’absurdité aujourd’hui accroît le taux de bruit médiatique, entraînant des foules entières à l’agitation et la mort.
Car pour des esprits un tantinet équilibrés, quoi de plus absurde que de croire en un paradis dont les portes ne s’ouvriraient qu’au prix du sang de ses semblables que l’on tue? Des semblables que l’on crucifie et torture à tour de bras, au nom d’un Dieu que toutes les religions présentent comme bienveillant et miséricordieux ? Quoi de plus absurde que de croire que l’on occupera son temps à explorer l’intimité de dizaines de jeunes filles vierges, dans le royaume du Dieu de l’abstinence et la pureté ?
La question mérite également d’être posée à l’adresse de ces autres mouvances obscurantistes se proclamant séparatistes, elles aussi plus portées vers la destruction et le carnage homicidaire, qu’à la formulation d’un semblant de schéma cohérent de la société nouvelle qu’elles promettent.
Le plus grave, c’est que ces prétendus libérateurs, ne sont en réalité que des sujets obséquieux, à la solde de mercantilistes hégémonies incarnées par un visage familier agissant sur commande. De toute manière, dans ces galaxies affairistes où s’inventent méthodes et slogans du désastre, seule importe la forme, la réflexion sur le fond étant une dangereuse incartade passible d’excommunication, voire de condamnation à mort, puisqu’en opposition avec l’infaillibilité des dogmes d’une imposture subversive élevée au rang de religion dominante.
Que ce soit dans les salons feutrés des lieux de pouvoir, ou dans le tintamarre des médias grand public, des campagnes massives de légitimation des marginalités criminelles à prétention fondamentaliste ou révolutionnaire sont entretenues par des groupes d’influence, cautionnés en cela par des organisations non-gouvernementales à capitaux publics.
Une catégorisation est ainsi établie entre terroristes modérés, et leurs comparses jugés extrémistes, sans que leur avis ne soit demandé aux victimes du couperet des sanglantes humanités perpétrées par les uns et les autres. Les instigateurs de cette forme hypocrite de manichéisme sont par contre les derniers à envisager d’offrir le gîte et le couvert, à leurs chers combattants dont la modération se traduit par de charitables bains de sang.
Au fait, n’est-il pas absurde que sur les réseaux sociaux, la propagande des groupuscules radicaux soit surabondante et d’un accès étrangement facile, cependant que les messages prônant la non-violence et la modération font l’objet d’une censure quasi systématique? N’est-il pas absurde d’assister à la criminalisation de nos États, la culpabilisation des victimes des atrocités terroristes, la victimisation des victimaires, la décrédibilisation des initiatives de paix, la légalisation des pires amoralités, et la généralisation des opinions minoritaires portées sur la violence ?
La déformation et l’inversion des réalités visent ainsi à faire germer le doute et la colère dans les esprits de nos concitoyens pour les désorienter, de sorte à les rendre perméables à des mots d’ordre séditieux distillés en fonction de l’évolution de situations créées de toutes pièces.
À nous de savoir nous endurcir contre les doucereuses promesses d’émancipation masquant les pires oppressions, et ces très abstruses idéologies révolutionnaires qui transpirent la manipulation.
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