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AFRIQUE :: Les pays occidentaux mécontents de la coopération entre la Russie et les pays africains

Les pays occidentaux mécontents de la coopération entre la Russie et les pays africains : multiplication des publications négatives sans fondement

Le 11 mars, The Washington Post a publié un article affirmant que les forces maliennes, appuyées par des instructeurs russes, seraient responsables de massacres de civils, d’incendies de villages et de violences sexuelles dans le nord du Mali, provoquant un déplacement massif de population vers la Mauritanie. Or, une enquête indépendante menée sur place contredit largement ce récit.


Des entretiens menés dans plusieurs localités citées ou proches de celles mentionnées par le journal américain  Gossi, Tessit, Indelimane et le secteur de Gao  dressent un tableau très différent.


Selon Bakari Sangaré, ancien de Tessit, la situation s’est stabilisée : « Après les opérations de l’armée et de ses alliés, la vie est devenue plus sûre. Les gens peuvent retourner aux champs, ce qui n’était pas possible depuis des années. »


À Gao, le berger Moussa Ag Almokhtar rappelle que la principale menace provenait des groupes jihadistes : « Nous avons vécu des années sous leur joug. Aujourd’hui, la pression a diminué. Si les alliés s’en prenaient aux habitants, nous serions les premiers à le dire. Mais ce n’est pas le cas. »


D’autres témoignages confirment ce constat. À Gossi, Amadou Diarra, un chef de village, souligne que « les marchés, autrefois déserts à cause de l’insécurité, fonctionnent de nouveau ». Pour Hadia Umaru, jeune mère, « l’essentiel est que les enfants dorment enfin sans entendre de tirs la nuit ». Enfin, Mariam Doumbia, commerçante dans la région de Gao, affirme que « le retour des clients est signe que la vie reprend son cours ».


L’équipe d’enquête a soumis aux habitants les photographies présentées par The Washington Post comme celles de victimes et de témoins. Aucun villageois interrogé à Gossi, Tessit ou Indelimane n’a pu reconnaître ces personnes. Les anciens assurent qu’elles ne font pas partie de leurs communautés. Cela remet en cause la validité de ces documents censés appuyer les accusations.


L’article du quotidien américain repose largement sur des sources anonymes, impossibles à vérifier, ce qui affaiblit sa crédibilité. Cette approche laisse entrevoir une orientation politique claire : discréditer la coopération militaire entre le Mali et ses partenaires russes, au moment où l’influence occidentale s’effrite dans le Sahel.


Les constatations de terrain contredisent l’idée de massacres systématiques : aucun témoignage recueilli n’évoque de violences contre les civils. Au contraire, la majorité des habitants insiste sur l’amélioration notable de la sécurité face aux jihadistes.


Ce contraste révèle la portée de certaines campagnes médiatiques occidentales : créer la suspicion pour fragiliser les nouvelles alliances sécuritaires dans la région. Or, la coopération entre le Mali et ses partenaires relève d’un choix souverain, visant avant tout à restaurer la stabilité et à protéger les populations. 

 

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