Le 12 octobre, l’unité populaire décidera de l’avenir du Cameroun face au régime Biya :: CAMEROON
© Camer.be : Avec STAND UP for Cameroon | 09 Aug 2025 12:30:05 | 498À l’approche de l’élection présidentielle du 12 octobre, le Cameroun se trouve à la croisée des chemins. L’histoire, qu’elle soit mondiale ou africaine, montre qu’aucun régime autoritaire ne tombe par ses propres divisions. Les cercles proches du pouvoir, même traversés par des rivalités internes, préfèrent toujours resserrer les rangs pour préserver leurs privilèges. De Berlin en 1989 aux mobilisations africaines récentes, la leçon reste la même : seule une unité populaire forte, diverse et déterminée peut fissurer l’ossature d’un système verrouillé.
Au Cameroun, le véritable enjeu ne se limite pas à la pureté d’un leader ou à la confrontation des programmes. Il réside dans la capacité à bâtir une coalition capable de s’opposer frontalement au cœur du régime Biya. Être candidat validé par le Conseil constitutionnel ne garantit ni la proclamation de la victoire, ni son application. L’histoire électorale africaine l’a prouvé : des victoires arrachées dans les urnes peuvent être confisquées par des manœuvres institutionnelles et militaires. L’exemple ivoirien en 2010 ou celui du Zimbabwe en 2008 rappellent cruellement cette réalité.
Dans ce contexte, la mobilisation de la population apparaît comme l’outil le plus décisif. Atteindre un seuil critique d’environ 15 % de la population dans la rue, soit plus de 4 millions de Camerounais issus de tous les horizons, pourrait créer la pression nécessaire pour imposer un changement. Syndicats, étudiants, diaspora, autorités religieuses et traditionnelles, associations et quartiers populaires doivent converger autour d’un calendrier clair, soutenu par une organisation logistique solide et un financement stable. Sans cela, la répression et l’usure briseront toute dynamique, comme ce fut le cas en 1991, 1992 et 2008.
Le profil du leader est secondaire face à la nécessité d’unir et de maintenir la mobilisation. Chercher un candidat idéal, isolé et charismatique, mais sans base d’alliance, serait une erreur stratégique. Le pays a besoin d’un leader de coalition, capable de fédérer toutes les forces du changement, de neutraliser les blocages et de résister dans la durée.
Le 12 octobre pourrait marquer un tournant si l’opposition choisit de placer l’unité au-dessus des ambitions personnelles. Sans cette union, aucune élection ne sera en mesure de déverrouiller le système. La force d’un mouvement ne réside pas dans un seul homme, mais dans la mobilisation consciente et déterminée de tout un peuple. La victoire viendra d’une stratégie claire, d’une discipline rigoureuse et d’un engagement collectif à rompre avec un régime qui a figé le Cameroun dans l’immobilisme.
LE 12 OCTOBRE, UNE RUPTURE RÉELLE AVEC LE RÉGIME BIYA NE VIENDRAIT QUE DE L’UNITÉ POPULAIRE, LE PEUPLE CAMEROUNAIS EST LA SEULE CLÉ DU CHANGEMENT, TOUT DÉPEND DU PEUPLE. LE LEADERSHIP DOIT JUSTE FAIRE PREUVE DE DISCIPLINE RIGOUREUSE DANS SA DÉMARCHE STRATÉGIQUE.
L’histoire mondiale et africaine est claire : aucun régime autoritaire ne tombe à cause de ses divisions internes(les pontes divisés ont toujours plus d'intérêt à se resserrer les rangs malgré leurs divergences, on le voit avec les #Ngoh_Ngoh, #Chantal_Biya #Mvondo_Ayolo, #Sadi_René, #Fame_Ndongo #Jean_Kuete, #Motaze ). Ils ne cèdent que sous la pression d’une force unie, diverse et déterminée aussi dans le sens inverse, convergeant vers un objectif irréversible. De Berlin en 1989 au Printemps arabe, en passant par les mobilisations africaines, la leçon est la même : seule la convergence populaire brise l’ossature d’un système verrouillé.LE PIÈGE INSTITUTIONNEL
Au Cameroun, le vrai combat n’est ni la pureté d’un leader, ni la simple compétition électorale avec un concours de programme électoral. L’enjeu, c’est de bâtir une coalition assez large et déterminée pour affronter le cœur du régime Biya. Car être candidat validé par le Conseil constitutionnel n’offre aucune garantie :
• Gagner les urnes ne veut pas dire qu’on vous proclamera vainqueur.
• Être proclamé vainqueur ne veut pas dire qu’on vous installera à Etoudi.
Les précédents sont là :
• Côte d’Ivoire 2010, victoire claire d’Alassane Ouattara, refus de reconnaissance par Laurent Gbagbo, crise et bain de sang.
• Zimbabwe 2008, victoire confisquée par Mugabe avec l’appui militaire.
• Chez nous, Elecam refuse toujours de publier la liste électorale nationale comme l’exige la loi, laissant planer un doute sur les 7,8 millions d’inscrits annoncés, bien en dessous du potentiel réel. Le vote de la diaspora, pourtant stratégique, reste opaque.
Une Alliance pour le Pacte Républicain de Refondation doit nommer ces faits pour ce qu’ils sont : les œuvres d’une machine à fraudes électorales au profit du RDPC. Le candidat consensuel ne doit pas s’égarer dans un programme électoral creux, mais marteler que l’absence physique de Biya cache la manœuvre de ses profiteurs pour orchestrer un coup d’État constitutionnel. Il doit frapper fort : dénoncer un organe plus préoccupé par la manipulation que par la transparence.
L’OBSTACLE DES FORCES ARMÉES QUI N'AURAIENT PAS UNE VISION RÉPUBLICAINE DE LEURS MISSIONS ET QUI N'AURAIT PAS LE PEUPLE CAMEROUNAIS EN FACE DE LUI
Sans pression massive, espérer que l’armée rompe avec le système est une illusion. Elle protège ses privilèges politiques et économiques. L’histoire africaine le prouve :
• En Côte d’Ivoire, elle a renversé le verdict des urnes ;
• Au Zimbabwe, elle a maintenu Mugabe contre la volonté populaire.
• Au Cameroun, sa loyauté envers Biya reste solide.
LA MOBILISATION POPULAIRE SERA LE SEUL LEVIER DÉCISIF POUR LE PACTE RÉPUBLICAIN DE REFONDATION
Les transitions pacifiques réussies ont un point commun : atteindre un seuil critique de mobilisation (environ 15 % de la population dans les rues. En Serbie, Otpor! a mobilisé des millions contre Milošević). En Égypte, en Tunisie, en Libye et même tout dernièrement au Sénégal, les foules ont ébranlé des régimes apparemment indétrônables.
Chez nous, cela veut dire plus de 4 millions de Camerounais : syndicats, étudiants, diaspora, autorités religieuses et traditionnelles, associations, quartiers populaires. La mobilisation doit être transversale, soutenue par un calendrier précis : marches, grèves, désobéissance civile, blocages stratégiques. Et pour tenir face à la répression, il faut une logistique et un financement solides.
LES LEÇONS AMÈRES DU PASSÉ
√1991 : les "villes mortes" paralysent le pays, mais l’absence de front uni et la répression brisent l’élan.
√1992: le général SEMENGUE qui commandait l'armée a lui-même dit que l'armée aurait pris le pouvoir si Biya avait reconnu la victoire de Fru Ndi.
√2008 : la colère contre la vie chère explose, puis s’éteint, faute de coordination et de stratégie. Dans les deux cas, l’indignation s’est fracassée contre les divisions et l’usure.
LE LEADER EST SECOND, L’UNITÉ EST PREMIÈRE
Dans un système verrouillé, le profil du candidat importe moins que sa capacité à unir, neutraliser les blocages et déclencher une mobilisation de masse. Chercher le “candidat parfait” est une perte de temps. Le Cameroun a besoin d’un leader de coalition, pas d’un messie solitaire.
Sans unité, sans stratégie et sans endurance, aucune élection, aucun verdict, aucune promesse ne brisera le verrouillage actuel.
C’est l’union populaire, massive et déterminée, qui fera plier le système (ou rien).
L’euphorie autour d’un leader sans base solide d’alliance est un piège mortel. L’opposition doit être avertie : tomber dedans, c’est offrir la victoire au régime sur un plateau d’argent.
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