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CAMEROUN :: Joseph Antoine Bell, trois décennies au front :: CAMEROON

Ce protagoniste de la crise à la Fécafoot n’a jamais cessé de défendre la cause des footballeurs.

Joseph-Antoine Bell va-t-il enfin devenir président de la Fédération camerounaise de football ? Le meilleur gardien africain du 20ème siècle a l’habitude de répondre par l’affirmative. Il y croit encore plus qu’en 1996, année de sa première tentative. Le 9 novembre 2014, l’ancien gardien de but des Lions indomptables du Cameroun a lancé sa campagne sous le slogan « Retour au foot, notre cause commune » qui résume son programme. Bell veut redonner au football du Cameroun ses lettres de noblesse. Il veut offrir de nouveau du spectacle aux mordus du sport-roi. Il veut développer sa pratique, ses infrastructures, lemoderniser, ôter de son corps les démons qui le minent. Le rendre véritablement professionnel. Et Bell n’a pas fait comme les autres.

Dès le départ de sa campagne, il s’adresse aux responsables d’entreprises. Cela fait sourire ses adversaires, mais l’ex-champion d’Afrique rétorque que ce sont eux qui peuvent mettre de l’argent dans le football. Depuis, il s’est passé beaucoup de choses sur le chemin de l’élection du président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Bell a souvent été en mauvaise posture. Sa candidature a été plus d’une fois rejetée sous divers motifs, mais, lui, y croit toujours. Sa foi a payé et il a remporté en compagnie d’autres camarades de lutte le combat pour des élections transparentes.

Avec la décision du Tribunal arbitral du sport qui annule le processus électoral, l’on recommence à zéro. Le scrutin va repartir sur de nouvelles bases. Et la confiance qui habite Joseph Antoine Bell se renforce. Une victoire finale serait le couronnement d’une vie de combat. Une vie passée à se battre pour l’avènement d’un footballmeilleur, mieux organisé au Cameroun. Voilà plus de trois décennies que « Jojo »met le doigt sur les plaies du football camerounais. Si au début, il a l’oreille du ministre en charge des sports Ibrahim Mbombo Njoya, ses prises de position et ses opinions notamment sur la gestion des Lions indomptables déplairont par la suite aux successeurs de l’actuel sultan des Bamoun. L’un d’eux, Joseph Fofé, l’écarte de la sélection en 1990 après que l’enfant du quartier Nkongmondo à Douala, a tenu dans la presse des propos jugés « antipatriotiques ».

Ce qui n’empêche pas Bell de prendre la défense de ses coéquipiers. Il est encore de leur côté lors de la Coupe du Monde de 1994. Au retour de cette expédition foireuse, Bell va être interdit de parole. La conférence de presse-déballage qu’il doit animer est interdite et il doit se cacher pour échapper aux forces de sécurité. Bell va ensuite arrêter le football et passer ses diplômes d’entraîneur à Clairefontaine, en France. Mais il ne changera pas les choses sur les terrains. Il revient au bercail pour le combat. Pour tenter de changer les choses.

L’ancien portier numéro un d’Union de Douala postule pour l’élection à la présidence de la Fécafoot en 1996. Il est battu par un Vincent Onana soutenu alors par David Mayébi, son directeur de campagne qui a fait défection à la dernière minute. Bell tente de revenir plus tard,mais ne peut aller plus loin que « candidat à la candidature ». Bell semetmomentanément en retrait de la scène footballistique nationale. Mais l’homme découvre d’autres facettes de cet esprit libre. Depuis 1998, le chef du village Mouandé dans la Sanaga-Maritime est consultant pour Radio France internationale avec qui il commente les Coupes d’Afrique des nations. Il rejoint aussi la télévision panafricaine Africa 24 en qualité d’éditorialiste.

En 2006, l’ex joueur d’Arab contractors (Egypte) fait valoir ses qualités d’entraîneur. Il conduit l’équipe du Cameroun au sacre à la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, avant de retrouver plus tard la casquette de président de club. Il prend la tête du Club sportif de la Sanaga-maritime (Csm) avant de jeter l’éponge suite à une injustice subie par son équipe. Bell retourne dans le « maquis » pendant quelques années et réapparaît à la veille des élections de 2013 à la Fécafoot. A l’élection avortée de la ligue du Littoral en avril 2013, l’ancien dirigeant d’As Babimbi détient un mandat du club Bandjoun fc. Celui qui lui servira à concocter son dossier pour l’élection à la présidence de la Fécafoot, un scrutin auquel il s’engage dit-on, après de nombreux appels de proches et d’admirateurs. 

© Le Jour : Pierre Arnaud Ntchapda

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