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Routes migratoires : le témoignage choc d'un Camerounais prisonnier de l'enfer Libyen :: LIBYA

Le destin de Laurent, 21 ans, originaire du Cameroun, est emblématique de la détresse et du courage des jeunes Subsahariens qui tentent désespérément de rejoindre l'Europe pour subvenir aux besoins de leurs familles. Depuis janvier 2024, Laurent survit à Zaouïa, dans l'ouest de la Libye, un pays sans foi ni loi pour les exilés.

Son parcours initialement prévu par la Tunisie, désormais évitée par beaucoup, révèle un changement majeur dans les dynamiques migratoires en Méditerranée centrale. En effet, ces derniers mois, de plus en plus de témoignages, dont celui de Laurent, confirment que la Tunisie est perçue comme un pays plus dangereux que la Libye pour les migrants subsahariens.

Cette réorientation des flux s'explique par la politique répressive et violente menée par le régime de Kaïs Saïed en Tunisie, où les exilés sont la cible d'agressions de la population et des autorités. Les risques sont devenus omniprésents : interpellations pour "séjour irrégulier", incarcérations, et surtout, l'abandon humiliant dans le désert à la frontière algérienne ou libyenne.

Face à cette nouvelle réalité, la Libye redevient, par un paradoxe tragique, une porte de sortie "moins pire" malgré l'absence de tout respect des droits de l'Homme. Laurent témoigne de l'horreur quotidienne à Zaouïa : les migrants sont traités comme des animaux, exploités dans le bâtiment ou les champs sans être payés, menacés par des patrons armés s'ils réclament leur dû. Quand ils sont rémunérés, les 50 à 100 dinars quotidiens servent uniquement à survivre et à économiser pour le prix exorbitant de la traversée.

La tentative de traversée de la Méditerranée est un véritable parcours du combattant. L'expérience de Laurent en est une illustration effrayante. Après avoir embarqué sur un canot surchargé, il a été intercepté en pleine mer par des garde-côtes libyens armés, tirant des coups de feu en l'air, semant la panique à bord. Ramené au port de Zaouïa, il a été délesté de son argent et de son téléphone par des hommes cagoulés avant d'être jeté dans l'enfer de la "Osama prison".

Dans ce centre de détention, les conditions sont inhumaines : une quarantaine de personnes entassées par cellule, toilettes insalubres, absence de douche, eau non potable et une ration quotidienne minime. Pour retrouver la liberté, Laurent a dû débourser une rançon de 3 000 dinars, près de 500 euros. Pourtant, malgré les traumatismes et les risques de mort, sa détermination reste intacte : « Je n’ai pas fait tout ça pour revenir en arrière », dit-il, soulignant la force de l'engagement envers sa famille restée au pays.

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