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CAMEROUN :: Douala paralysée : le patronat interpelle le ministre des Travaux publics :: CAMEROON

Le président du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), Célestin Tawamba, hausse le ton. Dans une correspondance au ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, datée du 15 septembre, l’homme d’affaires dénonce avec virulence les embouteillages monstres qui paralysent la circulation à Douala, en particulier dans la zone stratégique du port de Bonabéri.

Dix heures pour cinq kilomètres

Samedi dernier, rapporte le patron du Gecam, des milliers d’usagers ont connu un calvaire inédit : jusqu’à dix heures pour parcourir à peine cinq kilomètres entre l’échangeur de Bekoko et le pont du Wouri. « Un spectacle comparable aux exodes de civils lors du génocide rwandais de 1994 », écrit-il, décrivant des familles contraintes d’abandonner leurs véhicules pour avancer à pied sous la pluie ou la chaleur.

Pour Célestin Tawamba, cette situation n’est pas une fatalité : elle résulte d’une « désorganisation persistante et d’une absence flagrante de coordination » des services en charge de la circulation. Il dénonce également le manque d’anticipation des autorités sur la gestion des flux, notamment les week-ends, lorsque les routes sont les plus sollicitées.

Des conséquences économiques lourdes

Le patron du Gecam ne s’arrête pas aux aspects pratiques. Selon lui, les répercussions économiques sont considérables :ralentissement, voire arrêt temporaire, des activités économiques dans une zone névralgique ;explosion des coûts logistiques et de transport, avec impact direct sur les prix de consommation ;détresse des populations obligées de marcher des heures ;risque réel de découragement des investisseurs, peu enclins à subir de telles conditions.

« L’atteinte à la liberté d’aller et venir, lorsqu’elle devient brutale et imprévisible, alimente la colère et la tentation du désordre », alerte Tawamba, rappelant que la stabilité sociale dépend aussi de la fluidité des déplacements.

Une interpellation ferme au gouvernement

Sans remettre en cause la nécessité des travaux routiers, le président du Gecam appelle à une « gouvernance de crise » pour mieux encadrer ces chantiers. Selon lui, seule une coordination renforcée entre les services concernés peut préserver la paix sociale et la stabilité économique dans une région aussi stratégique que le Littoral.

Cette sortie musclée reflète une inquiétude croissante du secteur privé, confronté à une dégradation continue des infrastructures routières. Pour le patronat camerounais, la question des routes n’est pas seulement une affaire d’infrastructures, mais un enjeu vital pour la compétitivité et la survie des entreprises.

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