FRANCE :: INTERVIEW DE L’ECRIVAIN ROMANCIER CALVIN DJOUARI
© Correspondance : Macien ESSIMI | 16 Sep 2025 15:01:34 | 522À quelques jours de l’ouverture officielle de la campagne présidentielle, quelle lecture faites-vous de la situation politique actuelle du Cameroun
Ce que beaucoup ignorent, c’est que la campagne présidentielle n’a jamais réellement cessé. Dès le lendemain de l’élection du président Paul Biya en 2018, alors même que certains prédisaient qu’il n’achèverait pas son mandat, les attaques contre sa personne ont pris une ampleur telle qu’elles ont ouvert la voie aux dérives extrémistes. Face à ce climat, le système n’a eu d’autre choix que de se réorganiser pour consolider sa dynamique et maintenir le président Biya, ou à défaut ses partisans, au pouvoir.
Qui aurait parié sur un huitième mandat ? Probablement pas ceux qui ne connaissent pas intimement ce pays. Car beaucoup, y compris certains de nos brillants écrivains de la diaspora, commettent l’erreur de l’analyser de loin, en se réfugiant dans des lectures dilatoires. Or, la réalité camerounaise est enracinée dans une culture bantoue profondément ancrée dans notre psyché collective : ceux qui détiennent le pouvoir y tiennent de toutes leurs forces, tandis que ceux qui l’aspirent le convoitent jour et nuit. Il suffit d’observer la manière dont les gens se battent pour devenir chef de quartier, chef de village, député, maire ou chef de section, pour comprendre cette logique.
Ma lecture est donc rationnelle. Le Cameroun, au cours des sept dernières années, a surtout été rendu visible par une opposition radicale qui s’est appropriée la scène médiatique internationale, allant jusqu’à vandaliser nos ambassades et humilier notre représentation diplomatique. Dans ce contexte, la candidature de Paul Biya s’inscrit dans une logique de continuité. Mais cette continuité, malheureusement, ressemble davantage à un spectacle de désolation : le pays se trouve dans une situation comparable à la maison décrite par Tolstoï, où les conflits familiaux se multiplient, l’oncle contre la grand-mère, le cousin contre la nièce, la tante contre le beau-père. Une maison en décomposition, où le pouvoir réel semble s’effacer peu à peu, épuisé par la fatigue de son propre chef. »
Le président Paul Biya brigue un nouveau mandat après 43 années au pouvoir. Quel regard portez-vous sur une telle longévité et cette nouvelle candidature ?
« Mon regard sur le président est avant tout un regard d’admiration, et je l’ai déjà exprimé dans de nombreux articles. Il est évident que Paul Biya est un homme que le destin a choisi pour ce pays. Plus il avance en âge, plus il devient efficace. Je ne peux pas l’accabler en raison de son âge : dans ma tradition, les anciens sont respectés et vénérés.
Sa longévité s’explique à la fois par l’histoire du Cameroun et par l’histoire de la démocratie telle qu’elle nous a été imposée. Le Cameroun est un pays complexe, marqué par une trajectoire politique difficile. Quant à la démocratie, je n’y crois pas telle qu’on nous la présente. J’ai mené des recherches sérieuses et rencontré de grands responsables politiques français : il apparaît clairement que la démocratie fut pensée comme un instrument de reconquête et de recolonisation de l’Afrique. Pour ma part, je ne crois pas à la démocratie telle qu’elle nous a été imposée. Mes recherches et mes échanges avec de grandes figures politiques françaises m’ont convaincu que ce modèle n’était qu’un plan savamment élaboré de reconquête et de recolonisation de l’Afrique. À l’expiration des accords de coopération, l’Occident cherchait à maintenir sa mainmise sur notre continent, et l’outil choisi fut cette démocratie importée. Ce projet, peaufiné dès l’intervention du FMI, a conduit au bradage de nos économies et à la privatisation de secteurs essentiels comme l’éducation et la santé. L’objectif était clair : discréditer nos dirigeants pour mieux leur substituer des leaders fabriqués dans les laboratoires des organisations internationales. Dans ce contexte, Paul Biya a tenu bon, et c’est pourquoi je le reconnais comme un grand révolutionnaire.
Beaucoup ignorent les bases réelles de notre déroute. Pour ma part, je ne peux pas haïr un dirigeant simplement parce qu’il est resté longtemps au pouvoir, surtout s’il a joué un rôle historique aussi important. Contrairement à certains écrivains ou intellectuels de mauvais aloi, toujours prompts à entretenir une notoriété facile par la critique, je préfère reconnaître ce qu’il a accompli. Je ne fais pas partie de ceux qui vénèrent des chefs âgés dans leurs villages dont ils avalent les crachats à bouche que veux-tu, mais refusent d’accorder le même respect à leur président. Voilà l’une des causes de cette longévité.
Sa longévité est aussi le reflet du dédain et du mépris qu’il a éprouvés face à son entourage : presque tous ceux qui se sont rapprochés de lui ne l’ont fait que par ambition de le remplacer. Et aujourd’hui encore, beaucoup ne pensent qu’à cela. Voilà le véritable danger. Mais il est aussi temps que la question de la succession soit posée clairement. Car ce pays appartient aux Camerounais, et ce sont eux qui doivent décider de leur avenir.
Qui allez-vous voter le 12 octobre ?
Paul Biya.
Pourquoi ?
Parce que c’est ce que vous appelez démocratie. Je n’attends plus rien de lui. Mais je vais le voter. Je l’aime par instinct parce que c’est un juriste et un littéraire comme moi. Il était passionnait de philosophie, moi aussi. Les gens passionnés de philosophies sont plus que tout autre scientifique, ceux qui savent donner un sens à la vie, car ils ne se limitaient pas à l’observation des phénomènes ou à l’accumulation des données. Ils questionnent l’existence dans sa profondeur. En ce sens, leurs enseignements dépassent le cadre des découvertes techniques pour toucher à l’essence même de l’homme et à sa manière de se tenir au monde. Par leur attitude on peut croire qu’ils sont fous alors que ce sont les vrais sages et le président Paul Biya le démontre tous les jours lorsqu’il prend la parole en public. Je n’ai pas toujours été satisfait de ses actions, mais depuis 1982, mon intuition me portait à l’estimer, et je ne peux pas changer aujourd’hui. Mon choix est d’abord celui d’un homme, avant même d’être celui d’un écrivain. Par ailleurs, c’est un stratège qui s’est préparé toute sa vie pour assumer cette fonction.
Nous-mêmes, en tant que peuple, nous ne sommes pas toujours exemplaires dans notre manière d’agir. Mis à part les Lions Indomptables, qui nous apportent parfois un peu de joie, et notre terre camerounaise dont nous sommes fiers quand on la retouche. C’est aussi pour cela que je vois en Paul Biya non seulement un dirigeant, mais presque une figure tutélaire, un rempart silencieux dans un pays habitué à des vents contraires. Le Cameroun est comme une mosaïque fragile : chacun y défend son fragment, sa communauté, ses appartenances premières, au détriment souvent de l’intérêt national. Dans ce tumulte, il a réussi une stabilité, parfois décriée, mais essentielle pour éviter que la maison commune ne s’effondre. Je ne prétends pas qu’il a tout accompli ni tout réussi, mais il a tenu debout là où tant d’autres auraient vacillé. Et cela, à mes yeux, relève d’un rôle historique qui dépasse les jugements immédiats et les insatisfactions quotidiennes
Vous êtes à la fois écrivain et Biyaïste déclaré. Certains estiment qu’il y a là une contradiction, l’écrivain étant souvent perçu comme une voix critique vis-à-vis du pouvoir. Comment répondez-vous à cette remarque ?
Laisse-ça, l’écrivain n’est pas un homme carré, ou un être enfermé dans une case. Contrairement à ce que l’on pense, son rôle n’est pas uniquement de s’opposer au pouvoir. J’ai mené des recherches, j’ai rencontré de grandes figures politiques, et j’ai compris que la situation de notre pays ne peut pas se réduire à une lecture manichéenne. On ne peut pas s’acharner sur un homme ou sur un système sans en saisir la complexité. L’écrivain est d’abord un être libre : il a la responsabilité de penser, de questionner, mais aussi de comprendre les dynamiques profondes de sa société. Dans ce sens, il peut parfois accompagner le pouvoir, non pas par complaisance, mais pour contribuer à orienter les réflexions sur des enjeux essentiels comme la violence, la justice sociale ou le partage équitable des richesses.
Cela ne signifie pas que l’écrivain doive se taire devant les dérives. Bien au contraire : lorsqu’il faut dénoncer, nous le faisons avec force, au point que nos mots finissent par résonner jusqu’aux plus hautes sphères. Plusieurs fois déjà, nos écrits ont contribué à freiner, voire à corriger certaines attitudes nocives au sein même du pouvoir. Voilà la véritable vocation de l’écrivain : être à la fois une conscience critique et une voix constructive. Il n’est ni un opposant par principe, ni un courtisan aveugle, mais un éclaireur qui, par la puissance de sa plume, participe à façonner une société plus lucide et plus responsable.
Je vous l’ai déjà dit : j’ai pris le temps de comprendre le personnage de Paul Biya. J’ai mené des recherches, j’ai multiplié les rencontres, et je reste convaincu qu’il a mené pour le Cameroun un combat difficile, presque mortel. Aujourd’hui, si tant de dirigeants étrangers viennent le consulter, ce n’est pas le fruit du hasard. Pourquoi donc ne devrais-je pas accabler un homme que je considère comme innocent ?
Moi-même, j’ai vécu au milieu des Camerounais, je connais leur réalité et je sais ce qu’ils sont ; personne ne peut m’induire en erreur à ce sujet. Je vous le dis clairement : laissez l’écrivain jouer son rôle. Je ne suis pas un être tordu, mais un esprit rationnel, qui observe, analyse et juge en toute conscience.
La disqualification de Maurice Kamto de la course présidentielle suscite de nombreux débats. Quelle est votre position sur cette décision ?
Kamto a posé trop d'impairs dans sa communication depuis 2018 : Je sais que, tout leader est exposé aux failles de la parole publique. Le discours de Kamto au Conseil constitutionnel, bien qu’intentionnellement républicain, a été fragilisé par une structuration confuse, un registre émotionnel trop vif, et une ironie mal calibrée. Le célèbre « Je suis Bamiléké », prononcé dans un contexte de contestation des résultats électoraux, a été récupéré politiquement comme un cri identitaire, devenant le point d’ancrage des accusations de tribalisme.
Ce qui se voulait un plaidoyer pour l’universalité citoyenne s’est retourné contre lui. L’intellectuel a échoué, ce jour-là, à incarner l’abstraction nationale. Au lieu d’emmener les Camerounais vers le « nous », il a donné l’impression de défendre un « je » communautaire.
Mais l’erreur, ici, n’est pas celle de la division. Elle est celle d’un homme émotif qui, dans un moment de tension extrême, n’a pas su contenir la pression d’un système profondément discriminatoire. L’histoire politique regorge de ces instants où la parole trébuche là où le combat est juste. Par ailleurs, il est difficile de comprendre le rôle du professeur Kamto, en déclarant dernièrement que les affaires du MRC ne le concerne plus, parce qu'il rejoignait un parti de l'extrême droite camerounaise le Manidem, il a montré qu'il n'était pas un homme politique et que le MRC n'était pas un parti structuré.
Le MRC avait un directoire qui fonctionnait à temps partiel. Cette façon de faire illustrait la personnalisation excessive du professeur au détriment du parti, par ailleurs, on a remarqué l’absence de figures secondaires identifiables. Ce qui souligne que le MRC n’a pas su construire un écosystème de cadres intermédiaires, capables de porter la vision du parti de façon collégiale. Bien que je ne sois pas de son bord, j’ai été déconcerté et même honteux, car j’ai compris que ce professeur était en mission. Maurice Kamto, à mon sens, ne sera pas un homme qui marquera l’histoire, car ce qu’il a fait relevait d’un cynisme évident. Lui seul pourra un jour l’expliquer. Pourtant, le professeur Kamto avait un avenir politique très prometteur : en tant qu’enseignant aguerri, il bénéficiait de cette popularité que recherchent tant de responsables politiques. Il pouvait aller loin, bien au-delà des candidatures folkloriques ou purement sentimentales. Kamto faisait partie des rares qui pouvaient bâtir une véritable architecture électorale défensive, capable de protéger les voix des Camerounais. Mais il y a certainement des zones d’ombre dans cette démarche que nul ne pourra jamais élucider. En outre, il a commis de nombreuses erreurs dans sa communication. Or, la politique n’est pas un savoir diffusé tous azimuts, elle est affaire de subtilité.
Deux figures politiques de premier plan, Issa Tchiroma et Bello Bouba Maïgari, ont annoncé leur démission. Quelle lecture faites-vous de ce double départ ?
C’est, à mes yeux, un non-événement. Stratégiquement, cette démission visait surtout à bloquer les votes du Nord en cas de candidature de Maurice Kamto ou d’une candidature Unique surprise de l’opposition. Ces deux hommes restent redevables au président Paul Biya, et jamais ils ne pourraient s’opposer frontalement à lui. Bello Bouba, figure respectée dans le Nord, aurait pu jouer un rôle déterminant s’il était plus jeune, car il demeure l’un des véritables hommes politiques de ce pays. Avec eux, le président Paul Biya a montré que les opposants ne sont pas nécessairement des ennemis. Je comprends d’ailleurs très bien le sigle RDPC : celui qui avait choisi ces quatre lettres avait longuement réfléchi.
Le paysage politique camerounais connaît régulièrement des recompositions et des tensions. Selon vous, quels en sont les enjeux majeurs pour cette élection ?
Cela témoigne aussi de notre vitalité politique. Ces tensions, en réalité, ne durent jamais longtemps. Les véritables enjeux apparaîtront au moment où le président sera désigné vainqueur. Ce que nous devons recommander à notre président, c’est de désigner clairement son successeur. Il doit avoir le sens du partage, autrement il pourrait connaître des revers au cours de son mandat, ce qui ne serait pas souhaitable pour notre pays. Les Camerounais sont prêts à lui accorder ce mandat, mais ils attendent qu’il dise lui-même : voici celui qui dirigera de façon permanente le Cameroun. Notre pays ne mérite pas les désordres actuels, où plus personne ne sait qui est qui. Hormis la répression et les faits divers, nous ne voyons que de mauvais signes.
Sur le plan personnel, vous avez été une nouvelle fois distingué par un prix littéraire cette année. Qu’est-ce que cette reconnaissance représente pour vous ?
« Pour moi, cette distinction représente à la fois une consécration et une exigence d’être meilleur. Les prix que je reçois sont le fruit de mon travail quotidien. Je suis aujourd’hui l’un des Camerounais qui écrivent le plus d’articles et de chroniques dans les médias en ligne et dans la presse écrite souvent de façon anonyme, et j’interviens dans de nombreux domaines pour nourrir l’esprit critique. L’écriture est pour moi une véritable passion. Il y a trois mois, j’ai été reçu par l’ambassadeur du Cameroun en France en tant qu’écrivain : à mes yeux, cette rencontre dépasse toute distinction, car elle constitue une reconnaissance de mon travail. Il y a six mois, j’ai été choisi pour rédiger la note de lecture du livre du ministre Mounouna Foutsou pour le présenter au lecteur à Bruxelles. L’an dernier, j’étais invité aux Assises du journalisme à Tours, où l’on m’a considéré comme un auteur de référence pour m’exprimer au nom de l’écriture et du journalisme en Afrique. Tous les partis politiques de l’opposition m’ont déjà approché ici à Paris. Je vois avec quel plaisir j’ai des accolades chaque fois que je retrouve avec des camerounais lors des soirées à Paris, souvent on ne passe qu’à commenter des mes textes au lieu de danser. Tout cela donne encore plus de sens à ce prix. C’est une aventure humaine.
Et justement parlant de cette écriture, quels sont tes projets littéraires et intellectuels pour les mois à venir ?
Je prépare actuellement un livre sur le roi Nguila, un chef Vuté resté dans l’anonymat alors qu’il fut un grand conquérant. L’histoire retient souvent des figures comme Duala Manga Bell, Martin Paul Samba ou Madola, mais elle a oublié ce roi, qui demeura invaincu et qui incarna la fierté des Vuté. Je travaille à un récit romantique, mêlant réalité et imaginaire, afin d’offrir aux générations Vuté un héritage littéraire et mémoriel. La rédaction de ce livre s’achèvera à la fin du mois d’octobre et sa parution est prévue pour décembre.
Par la suite, je publierai également une sélection de mes meilleurs articles, retravaillés et adaptés pour l’édition, ainsi que plusieurs autres ouvrages, tout aussi passionnants que les premiers.
Un dernier mot.
Merci de m’avoir accordé cet entretien. J’ai une seule chose à dire sur le Cameroun. Qu’on revienne à l’idéal social de notre pays, à une époque où l’eau était gratuite, où l’école était offerte afin que tous retrouvent le chemin de l’éducation, où la santé était accessible à tous, et où la sécurité régnait dans nos villes (donc l’école cadeau, la santé cadeau). Que le président Paul Biya comprenne que ce pays n’est pas un cadeau à lui offert c’est une mission qui lui a été confiée, et qu’il choisisse, le moment venu, le meilleur Camerounais pour lui succéder. Voilà le véritable sens de son prochain mandat. Et surtout, qu’il ramène la paix dans le football camerounais.
Pour plus d'informations sur l'actualité, abonnez vous sur : notre chaîne WhatsApp
Lire aussi
CAMEROUN :: Maurice Kamto condamne les propos communautaires de la sénatrice Françoise Puene :: CAMEROON
FRANCE :: INTERVIEW DE L’ECRIVAIN ROMANCIER CALVIN DJOUARI
CAMEROUN :: Présidentielle 2025 : Issa Tchiroma Bakary appelle Paul Biya à un débat devant le peuple :: CAMEROON
Propos tribalistes d'une élue au Cameroun : le pouvoir accusé de diviser :: CAMEROON
L'Acticcc présente le pacte culturel du Cameroun aux candidats à l'élection présidentielle prochaine :: CAMEROON
LE DéBAT
Afrique -Débat: Pourquoi la crise anglophone persiste au Cameroun? :: AFRICA
AFRIQUE :: Divorces dans la diaspora camerounaise en Europe : explications ? :: AFRICA
AFRIQUE :: Quand est-ce les Camerounais prendront enfin leurs responsabilités pour la gestion de leur équipe? :: AFRICA
Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ? :: AFRICA
Canada - Cameroun, Liberté de manifestation partisane au Cameroun : Encore une incurie liberticide de Biya Paul ?
POINT DU DROIT
CAMEROUN :: La problématique du changement de nom en droit comparé :: CAMEROON
Les étapes et les frais de procédure du morcellement d'un terrain au Cameroun :: CAMEROON
L'obtention d'un titre foncier au Cameroun à l'issue d'une vente de terrain :: CAMEROON
Le jugement supplétif de rectification d'acte de naissance au Cameroun :: CAMEROON
CAMEROUN :: La procédure d'achat d'un terrain titré dans la ville de Yaoundé :: CAMEROON
partenaire
Vidéo de la semaine
MADO, ou l'art du beau...
Gala caritatif ADIVAS Août 2025
FACE À L'INVITÉ
Marlyse Sinclair reçoit le journaliste et homme politique Sam Séverin Ango
Lady Ponce enflamme la ville de REIMS ce 20 juillet 2025
Vidéo
Fadimatou Iyawa à Bruxelles : sa colère contre la BAS et son déni de nationalité
59è Fête de la Jeunesse : Conseils d’un Aîné avec Me Charles Epée | Paix & Développement
Plongeon au cœur du SIBCA 2024 : Les coulisses du salon de la beauté afro
Cabral Libii : Son livre choc sur le Cameroun nouveau - Révélations exclusives à Bruxelles !
SIBCA 2024 : Le Plus Grand Salon de la Beauté Afro à Bruxelles !
il y a une semaine
CAMEROUN :: Défaite des Lions Indomptables 1-0 face au Cap-Vert, Qualification Mondiale Compromise :: CAMEROON
BELGIQUE :: Nécrologie: Tony TERAX, un sapeur au grand cœur s'en est allé :: BELGIUM
CAMEROUN :: Bello Bouba ou Tchiroma, l'opposition choisira son candidat le 13 septembre :: CAMEROON
AFRIQUE :: Les Mbum à la croisée des chemins : l’Histoire par Olivier Boumane :: AFRICA
FRANCE :: Une onction de restauration a été délivrée par le révérend Paul ZANG le 7 septembre dernier à Paris
il y a un mois
Gabon : 820 000 FCFA la carte de séjour pour Africains, contre 150 000 pour les Français
GABON :: EN QUELQUES MOIS DE PRESIDENCE, SON EXCELLENCE OLIGUI NGUEMA REMET 360 CLES DE LOGEMENT
CAMEROUN :: Arrestation d’Aja Awa à Yaoundé : zones d’ombre autour d’une rencontre décisive :: CAMEROON
FRANCE :: David Eboutou face à Marlyse Sinclair: Un entretien sans filtre
CAMEROUN :: Joshua Osih obtient d’ELECAM la relocalisation immédiate des bureaux de vote sensibles :: CAMEROON
il y a un an