Académie hôtelière des Grasslands : former l’élite de l’hôtellerie et de la gastronomie au Cameroun :: CAMEROON
© Camer.be : Alain Ndanga | 06 Sep 2025 15:35:49 | 1210Le chairman l’Académie hôtelière des Grasslands située sur les collines de Boutanga à Bangoulap, dans l’arrondissement de Bangangté, département du Ndé, dans la région de l’Ouest présente de belles perspectives qu’a l’art culinaire camerounais à travers ce sanctuaire de savoirs et de savoir-faire mis en œuvre par l’ONG Fondation Jean Félicien Gacha.
Est-ce qu’il y avait de réels besoins de créer au Cameroun quand il en existe déjà plusieurs centres de formation dans cette région ?
Ça vaut la peine, ça en valait la peine et ça en vaudra la peine. Parce que c'est un métier qui perdure, c'est un métier qui va toujours subsister. Les gens auront toujours besoin de manger, les gens auront besoin de dormir hors de chez eux, donc c'est un métier qui forcément a encore de l'avenir. Et pour ce que nous voyons au Cameroun, on a énormément d'hôtels et de restaurants qui se créent, et donc c'est des entreprises qui auront besoin toujours de personnel. Donc, ça vaut la peine de l'avoir fait.
Tout s'est passé dans les normes, agréments reconnus par le ministère de l'Enseignement supérieur. Est-ce que vous pouvez un peu nous faire le récit de comment vous êtes arrivés à persuader les autorités camerounaises à installer cet institut ?
Il n’y a forcément pas eu à persuader, car on n'a pas fait les choses à moitié. Il y a eu plusieurs descentes sur le terrain, celles des trois ministères avec qui nous travaillons. Il s'agit du ministère de l'Enseignement supérieur pour la partie supérieure, donc les BTS. On a le ministère de la Formation professionnelle pour les DQP, étant donné que nous formons pour des métiers du tourisme, on a eu le ministère du Tourisme qui était aussi partie prenante de ces descentes-là. Et tous ont été unanimes sur le plateau technique, qui pour eux était quelque chose d’extraordinaire. Donc, ils étaient convaincus et ils n'ont pas vraiment hésité ou bien ils n'ont pas lésiné pour nous accorder les agréments qu'il nous fallait. Donc, on n'a vraiment pas eu à persuader, le travail parlait de lui-même.
Vous parlez généralement d’une formation complète en nourrissant une perspective une filière agropastorale et faire consommer ce que vous produisez. Est-ce que cela se fera finalement ?
Dans un avenir plus proche, on aura les formations en agriculture et élevage. Donc, il faut savoir que l'écotourisme ici, au niveau de la fondation, l'environnement s'y prête justement à ce genre de formation. On a des plantations tout autour de la fondation, on a des troupeaux de vaches, de variétés différentes certaines venant d'Europe ( Montbéliardes , holstein)et des vaches du terroir local.Donc on a des animaux un peu partout, des poules, des lapins , des paons, ce qui permet à un étudiant ou à un apprenant qui veut se former en agriculture ou en élevage d'avoir justement matière à pour pouvoir parfaire sa formation. Se profiler ont des formations en boucherie charcuterie le moment venu.
Ces jeunes ont la chance de vous avoir car vous êtes formé en France et en Suisse et on a vu aussi défiler des personnalités de ce monde-là, notamment de Brest qui sont arrivés ici. Est-ce qu'il y a des choses qui se trament avec tout ce beau monde-là qui apprécient les installations de l’académie ?
Effectivement, il y a tellement de choses qui se trament. On est toujours en discussion et ces personnes, en l'occurrence, on parlerait d'Open Campus de Brest qui ont une haute école de tourisme dont le directeur, monsieur Alexis Falcon, est arrivé sur notre site et il était éberlué par nos installations. Lui qui venait pour une mobilité entre le Cameroun et la France, il a réfléchi autrement. Il s'est dit que ce serait aussi mieux que les étudiants brestois viennent au Cameroun et en l'occurrence à Bangoulap, sur le site de la fondation, pour s'imprégner aussi de ce que nous faisons. Entre autres, nous avons l'École Parisienne des Métiers de la Table avec qui nous avons discuté et qui est très emballée par nos installations. Ça a été fait par le truchement de notre partenaire, Guillaume Gomez, qui a été formé dans cette institution-là et qui nous a amené voir la direction de l'EPMT. Et avec qui on a échangé et qui sont prêts vraiment à nous apporter leur expertise, tant en envoyant des formateurs ou bien en recevant nos formateurs à Paris pour des formations ou des recyclages.
Quid de la question d’employabilité ?
Si vous consultez nos documents, nos supports de communication et bien d’autres visuels, vous verrez qu’on met un accent particulier sur l'employabilité. Et ce n’est pas de la propagande. Nous essayons de faire le maximum pour mettre sur le marché du travail nos apprenants, ne pas forcément les mettre sur une place, mais essayer de leur trouver une place dans des entreprises avec lesquelles nous travaillons. Je peux être content d'avoir un carnet d'adresses dans le domaine de l'hôtellerie assez fourni et de très bonnes relations avec certains patrons d'hôtels, ce qui pourrait nous permettre de placer plus facilement nos apprenants. Mais ce n'est pas forcément mon carnet d'adresses, c'est aussi le travail que nous faisons en amont, c'est-à-dire que nous apportons une formation égale aux standards internationaux. Donc, tout de suite, ce que nous voulons, c'est que nos apprenants, nos étudiants soient reconnus dès qu'ils arrivent quelque part, qu'ils fassent vraiment la différence. Et à partir de là, c'est plus facile pour les directeurs d'hôtels, pour les chefs de restaurants, de les employer.
Je vous donnerai pour exemple le cas d'une de nos soutenante de la 2e promotion qui s'est vue proposer un emploi par l'hôtel qui l'a pris en stage avant même qu'elle ne termine sa formation.
Comment gérez-vous la question de concurrence avec d’autres centres de formation en ces matières ?
Aux parents qui doutent ou qui hésitent, nous leur demandons de visiter nos installations avant de prendre la décision qui s’impose dans l’orientation académique de leurs enfants. Il y a certes des formations ailleurs, mais ce n'est pas la même chose que nous offrons. Nous, on essaye d'avoir 80% de pratique et 20% de théorie dans nos formations. Donc, c'est l'accès à l'employabilité qui a besoin de ça. Il faut vraiment des gens qui sont opérationnels à la sortie de l'école. Il ne faut pas des personnes qui sortent de l'école et qui sont encore en train de demander : tiens, comment ça marche ? On a vraiment besoin de personnes qui sont employables tout de suite.
Vos apprenants s’expriment-ils convenablement dans le langage professionnel ?
Justement, le jargon, comment est-ce qu'il s'adapte bien ? Ben oui, ils sont obligés de s'adapter parce qu'on leur ressasse tout cela. Donc, c'est le matériel, savoir la différence entre un sautoir et une sauteuse, voilà, c'est des choses qu'ils doivent connaître. Nous, on met vraiment l'accent sur le 80-20, c'est-à-dire vraiment toujours en train de pratiquer.
Vous avez livré la deuxième cuvée des DQP le 20 août dernier. Comment mesurer votre niveau de satisfaction, d’abord pour la qualité de leur travail et pour leur savoir-faire pratique ?
La soutenance de la deuxième cuvée du DQP, le 20 août dernier, a été pour nous une grande source de satisfaction. Tout simplement parce que la qualité des travaux présentés a largement répondu à nos attentes : les apprenants ont démontré une solide maîtrise des sujets défendus, ont de plus démontrés la parfaite connaissance des notions théoriques pendant leurs stages pratiques, et ont su les articuler de manière cohérente.
Le sérieux, la rigueur et le niveau de compétence affichés nous confortent dans le choix de cette formation et dans notre mission de former des professionnels capables de répondre aux standards du secteur, voire internationaux.
Certes les résultats sont satisfaisants, mais nous ne dormons pas sur nos lauriers et demeurons vigilants quant à l'opérationnalité de nos apprenants. L'exigence professionnelle ne se négocie pas.
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