CAMEROUN :: Drame à Foumban : Un Baobab S’Effondre sur un Hôpital – 1 Mort et Blessés :: CAMEROON

Un baobab centenaire s’est effondré dans la nuit du 28 au 29 avril sur le centre médical de Koukouet-Maloum, à Foumban, causant la mort d’un patient et blessant plusieurs personnes. Les intempéries violentes seraient à l’origine de cette tragédie, alors que les opérations de secours se poursuivent sous la supervision de Sa Majesté Mouhammad-Nabil Mforifoum Mbombo Njoya, roi des Bamoun.  

Un Événement Tragique sous les Intempéries  
Vers 3 heures du matin, le poids des fortes pluies a déraciné le baobab, dont les racines affaiblies n’ont pas résisté à la pression de l’eau. L’arbre a traversé le toit du bâtiment principal de l’hôpital, détruisant partiellement les salles d’urgence et de consultation. Les équipes médicales, présentes sur place, ont immédiatement secouru les victimes, mais un patient, pris au piège sous les décombres, n’a pas survécu.  

Mobilisation Royale et Secours d’Urgence  
Alerté en urgence, Sa Majesté Mouhammad-Nabil Mforifoum Mbombo Njoya s’est rendu sur les lieux dès les premières heures pour coordonner les opérations de secours. Soutenu par la protection civile et des bénévoles locaux, le monarque a insisté sur la nécessité de renforcer les infrastructures face aux risques climatiques. « Cette catastrophe doit nous alerter sur la vulnérabilité de nos édifices publics », a-t-il déclaré.  

Foumban, une Ville sous Tension  
La ville de Foumban, riche en patrimoine historique, est régulièrement confrontée à des défis infrastructurels. Si les baobabs sont des symboles culturels, leur présence près des habitations et des bâtiments publics pose désormais question. Les habitants réclament des audits techniques pour prévenir de nouveaux drames, tandis que les autorités locales promettent une enquête approfondie.  

Prévention et Prise de Conscience  
Ce drame met en lumière l’urgence de renforcer la résilience des infrastructures face aux aléas climatiques. Alors que Foumban pleure sa victime et panse ses blessures, la mobilisation collective reste essentielle pour éviter de futures tragédies.