CAMEROUN :: 2e pont du Wouri Sogea Satom accélère les travaux :: CAMEROON
© Source : Journal Détective | 10 Jun 2015 14:24:43 | 20515Les ouvriers, le cœur à l’ouvrage, vaquent paisiblement à leurs occupations, déterminés qu’ils sont à livrer le chantier dans les délais.
Fin octobre 2013, le Fonds national de l’Emploi (FNE) et le groupement d’entreprises chargé de la construction du 2e pont sur le fleuve Wouri, signent un protocole d’accord pour le recrutement du personnel nécessaire. L’accord, se souvient-on, est paraphé par Benjamin Kisso, directeur de l’agence régionale du FNE pour le Littoral, représentant le directeur général du FNE et Olivier Wastiaux, directeur administratif et financier de la société «Le Wouri», pour le chef du projet. Selon les termes dudit protocole d’accord, en fonction des besoins, les interlocuteurs opérationnels de la société Le Wouri s’adressent au FNE, qui désigne l’équipe la plus à même de répondre à ses besoins. A noter que les services offerts par le FNE à la société Le Wouri, valables pour toute la période d’exécution du projet, sont gratuits. Et, aux dires de Benjamin Kisso, un guichet spécial sera même consacré au 2e pont, afin de faciliter les procédures de recrutement. A cette date, un peu plus de 500 locaux, toutes compétences confondues, ont intégré les rangs de la société Le Wouri. Aux côtés des expatriés de diverses nationalités, ils s’activent, de jour comme de nuit, sous le soleil comme sous la pluie, à mettre un coup d’accélérateur sur les travaux, après l’interruption partielle du chantier survenue fin janvier dernier.
Sécurisation du chantier
Selon les explications de Didier Lepage, chef de projet, un bateau de plus de 100 mètres de long, affecté au transport des débris de dragage du chenal du fleuve Wouri, avait heurté l’estacade. Il s’agit, à proprement parler, du pont provisoire lancé pour que les engins à l’ouvrage n’aient pas à circuler sur le premier pont. L’embarcation, prise dans un courant jugé fort ce jour-là, aurait donc dérivé jusqu’à la collision. Le chantier, pour ce qui est de la partie viaduc, avait été arrêté, ou plus exactement «mis en sécurité», selon les termes de Didier Lepage, qui n’a voulu prendre aucun risque. L’arrêt a duré environ six semaines. Et ce n’est pas le seul incident enregistré. La sécurité de l’ouvrage en construction est d’autant plus préoccupante que dans la nuit du 7 au 8 mars dernier, une barge chargée de billes de bois a dérivé et failli de nouveau heurter l’estacade. La préoccupation majeure se situe aujourd’hui au niveau de la prévention de ce type d’accident. C’est dire qu’il faut impérativement traiter la question de la sécurité autour de l’emprise du projet par des dispositifs de protection de l’estacade. Cela n’est pas la seule affaire du maître d’œuvre.
De sources généralement bien introduites, le Port autonome de Douala (PAD) a été saisi pour la prise des mesures préventives. Le PAD prévoit une sécurisation de la place portuaire qui va s’effectuer au rythme de sa capacité (celle du PAD) à financer l’opération. La société Le Wouri est principalement interpellée en ce qui concerne la protection de l’estacade. Elle s’y emploie d’ailleurs avec les moyens de bord. Par ailleurs, apprend-on, des instructions ont été données par le gouverneur de la région du Littoral afin que la Marine nationale place en fourrière tout navire qui sera retrouvé sur la zone du projet. Autre préoccupation, celle des expropriations. Côté Deido, des riverains seront déguerpis et leurs habitations démolies. En outre, des travaux complémentaires sont envisagés afin de solutionner les problèmes liés à la gestion de la circulation dans la zone portuaire. Au ministère des Travaux publics (MINTP), on parle d’un projet d’optimisation des travaux de construction du second pont. Il s’agit, côté Bonaberi, de la modification du giratoire Bonassama. Côté Deido, de la modification du giratoire SCDP (élargissement et création d’un passage dénivelé) ; de la construction d’un passage inférieur et d’un giratoire pour l’accès au parking de la cimenterie, à la Base Elf, au giratoire de la SCDP ; du réaménagement de la voie ferrée au carrefour SCDP, le passage en deux fois deux voies entre le giratoire SCDP et l’entrée de la Base Elf.
Une infrastructure capitale
Comme on le voit, une coordination rigoureuse s’impose. Chaque intervenant est appelé à jouer sa partition à merveille pour que la construction du 2e pont se fasse dans les délais impartis. Dans cette logique, le processus participatif engagé pour trouver des solutions aux problèmes posés est à saluer. Tout comme l’appui apporté par le MINTP à la Cellule régionale de coordination du projet en vue de son bon fonctionnement. Une mobilisation d’autant plus nécessaire que l’économie camerounaise a fort besoin de ce genre d’infrastructures pour augmenter ses points de croissance. Les effets multiplicateurs du chantier, eux, sont déjà visibles, avec l’embauche, comme souligné plus haut, de plus de 500 locaux (du simple manœuvre à l’ingénieur), des contrats pour des entreprises sous-traitantes et des fournisseurs camerounais. Cela ne pouvait en être autrement car, les plus de 100 milliards de F Cfa à dépenser pour réaliser l’ouvrage laissent des traces.
Lancée en fin 2013, la réalisation de cet ouvrage d’art, en 44 mois, est censée s’achever en novembre 2016. Avec un taux de réalisation physique de 36% et 44% des délais déjà consommés, l’accélération des travaux s’impose. Ce à quoi s’attèle Sogea Satom et ses partenaires sociaux. Car l’importance de cette infrastructure est capitale. Elle va, en effet, fluidifier la circulation entre les deux rives du fleuve, desservir les bassins de production des vastes plantations des régions du Sud-Ouest, du Mungo, les plantations de Njombé-Penja, les zones agro-industrielles, piscicoles et pastorales du Nord-Ouest et de l’Ouest, puis, faciliter l’évacuation des produits pétroliers de la Sonara. Au plan régional, le 2e pont contribuera à relier la transfrontalière Enugu-Bamenda au corridor Yaoundé-N’djamena ainsi qu’aux autres corridors. C’est donc l’une des colonnes vertébrales de l’économie camerounaise et de la sous-région dont la construction a été confiée à un groupement d’entreprises coiffé par Sogea Satom qui confirme sa place parmi les leaders des entreprises internationales du BTP en Afrique.
Haro à la diffamation
Entreprise citoyenne, la filière camerounaise du groupe Vinci place l’homme au cœur des enjeux et des organisations. Le brassage des cultures et des métiers est, depuis l’origine, une fierté chez Sogea Satom. Raison pour laquelle l’entreprise met un point d’honneur dans l’accompagnement de ses collaborateurs et à les faire monter en compétence, tout au long de leur parcours professionnel. Avec des effectifs évalués à 16 000 personnes en Afrique, dont 700 expatriés de 23 nationalités différentes, l’entreprise a maintes fois réitéré son engagement à faire travailler ensemble des hommes et des femmes de nationalités différentes ayant des métiers divers. D’autant plus que, le groupe en est convaincu, recruter localement et former régulièrement le personnel permet non seulement de faire évoluer les femmes et les hommes de l’entreprise, mais aussi d’accompagner la technicité croissante des marchés et d’améliorer la productivité. La philosophie du groupe, telle que précédemment évoquée, s’applique partout ; le Cameroun n’est pas une exception. N’en déplaise aux détracteurs de Sogea Satom qui sont les seuls à trouver que l’ambiance sur le chantier du 2e pont est délétère, évoquant de pures affabulations pour justifier leur thèse. «Le chantier du 2e pont sur le Wouri : un volcan social en perspective» mon œil !
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