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Cameroun, 12 Octobre 2025 : Et après ? :: CAMEROON

Le Président de la République en fonction est captif d’une bande criminelle organisée et entretenue par luimême depuis 1982. L’otage volontaire sert de verni légal à la captation du pouvoir d’État par les acteurs dedécision du RDPC. 


En tant que Communauté politique, le Cameroun souffre de trois maux. D’abord l’action constante du régime, au service des seuls intérêts particuliers des membres de la bande, intérêts liés à ceux de forces étrangères, au détriment des populations et contre la nation. Cette action constante du régime a pour résultats la compromission de la cohésion sociale et la destruction chaque jour plus avancée de ce sur quoi se construit l’unité nationale. Ensuite le pathologique tropisme « présidentiel » des « oppositions » et « opposants ».

L’auto-persuasion d’être seul digne du fauteuil présidentiel aveugle les moins corrompus et leurs courtisans et « conseillers », au point de les rendre, tous, incapables de penser « intérêt national et conditions qui les qualifieraient pour incarner un projet collectif national »1. Enfin, les véritables oppositions et opposants au régime RDPC, porteurs d’un vrai projet émancipateur, paralysent eux-mêmes leur action par l’exclusion a priori de certains modes d’accession au pouvoir d’État et/ou une fixation sur la question du statut, civil ou militaire, d’une éventuelle insurrection populaire. Le statut civil ou militaire des Dirigeants n’est pas un critère de légitimité. Ce qui importe, c’est s’assurer à partir de l’approche inclusive des initiateurs dans
 l’action que celle-ci est au service de l’intérêt de la nation et des populations.


 Au final, la soumission mentale de tous aux codes dictés par les anciennes puissances coloniales pour servir leurs intérêts malgré les indépendances juridiques ont conduit le Cameroun, aujourd’hui, dans une situation où le risque de plonger à tout moment dans le chaos est une réalité. Cette situation explosive est le fait de l’irresponsabilité du régime RDPC. Il est urgent de dévitaliser l’automate « anonyme » qui accule le peuple
 kamerunais vers la tragédie d’un bain de sang. Comment bifurquer ? 


La révolution nécessaire
 Le but naturel conscient ou inconscient de toute Communauté politique est sa survie propre en tant qu’entité et celle de tous ses membres. La capacité attestée d’agir en gardant le cap sur ce but est l’unique critère de légitimité des gouvernants ; la volonté d’indépendance et de souveraineté en est la clé indispensable. L’action du régime UNC-RDPC s’inscrit avec constance dans la perspective inverse, depuis 65 ans. Son legs à la
 nation est une situation politique et institutionnelle explosive, la cohésion sociale réduite en miettes, l’unité nationale gravement mise en cause, une société gangrenée par la corruption et l’arbitraire, les jeunes générations privées de perspectives d’avenir. En l’état actuel des choses, le verdict des scrutins à venir ne
 sera qu’un feu vert à l’aggravation du legs du Président Paul Biya, quel que soit ce verdict. 


Dès lors, les jeunes générations n’ont pas le choix si elles veulent s’ouvrir des perspectives d’avenir. Elles doivent conquérir le pouvoir, y compris à l’issue d’une insurrection motivée par les objectifs clés de la Transition et conduite par de jeunes Officiers et Sous-Officiers patriotes membres des corps des Forces de Défense et de Sécurité. La Transition consiste en la refondation des Institutions et du mode de gouvernance.


 Une fois définis les périmètres respectifs des communs et de l’intérêt général, la liberté sera posée comme
 principe : liberté des personnes morales (acteurs économiques et sociaux), liberté des personnes physiques.
 La Transition, ce sont des mesures immédiates et des choix pour l’avenir.
 La Transition politique : Les mesures immédiates et les choix pour l’avenir


 1. Arrêt immédiat de la guerre dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays (NO/SO).
 2. Organisation d’un Dialogue National Inclusif (DNI), y compris des mouvements séparatistes du NO/SO.
 Le DNI aura pour missions :
 a/ La nomination d’un Gouvernement de Transition, en charge de l’État pour une période de 2 à 3 ans. 

b/ la mise en place d’Assemblées chargées de préparer les bases du nouvel ordre institutionnel, des textes
 structurés par la volonté de souveraineté et de développement, cohérents avec un mode de gouvernance en
 accord avec l’âme négro-africaine. Ce sont, notamment :-Une assemblée chargée d’élaborer un projet de Loi Fondamentale (Constitution). Celle-ci devra comporter un article constitutionnel sur la lutte implacable contre la corruption et un statut juridique de Lanceur d’alerte. L’adoption de la Loi Fondamentale, par référendum, suivie de la mise en place des Institutions pérennes marquera la fin de la Transition politique.-Une Commission Création d’une monnaie nationale propre et sortie du système Franc CFA. Une monnaie souveraine est l’unique instrument connu de développement d’un territoire selon le modèle propre dont le pays se sera doté. Il n’existe pas de modèle universel de développement.-Une Commission rédaction d’un Code des Investissements structuré par la volonté de souveraineté et de construction des moyens d’exercice de celle-ci, de montée en puissance des compétences des personnels
 nationaux, de développement et de prospérité du peuple camerounais.


 3. Réappropriation, par décret, de la souveraineté nationale sur les ressources naturelles. La monnaie joue son rôle par l’usage souverain des ressources sur la base d’un Code des Investissements adéquat. 


4. Plus Aucune présence militaire de pays impérialistes sur le sol national. La sécurité nationale ne se sous-traite pas. Dénonciation de tous les accords dits « de défense » avec les puissances impérialistes, révocation des contrats passés avec leurs Sociétés Militaires Privées (SMP) et expulsion des personnels et
 autres « Conseillers ». En particulier Israël, pays créé en 1947 sur la terre palestinienne par un Occident coupable du génocide des Juifs d’Europe et qui exécute lui-même impunément, sous nos yeux, le génocide planifié du peuple palestinien, avec le « soutien inconditionnel »3 de l’Occident judéo-chrétien. 
Un choix pour l’avenir, pour la place du Cameroun dans le monde


 5. La gratuité de l’éducation et de la formation pour tous les jeunes, de la maternelle au niveau doctoral. Réaliser des investissements massifs dans les domaines la connaissance, des savoirs et des savoir-faire scientifiques et techniques, stimuler et promouvoir l’esprit d’entreprise.


 6. La voix du Cameroun comptera dans le monde si elle est portée par une entité politique puissante. Voilà
 pourquoi la Transition doit s’inscrire dans une perspective de souveraineté sous-régionale partagée sur quatre
 matières, dans un cadre confédéral.

Une Confédération des États Souverains d’Afrique Centrale (CESAC) compétente en matières de sécurité & défense (architecture commune), de monnaie-devise (transactions internationales), de Code des Investissements (prévenir la mise en concurrence des États membres) et de politique étrangère (diplomatie, politique commerciale) aura en ces quatre matières une capacité d’action infiniment supérieure à toutes les capacités additionnées de ses pays membres, pour le bénéfice de chacun.


 Dans la situation actuelle et compte tenu de l’ordre institutionnel en vigueur, tels sont les axes structurants
 d’un projet collectif national de nature à éviter à notre pays de sombrer dans le chaos et à écarter le très réel
 risque d’un bain de sang. Ce sont ces axes qui seront déclinés en mesures gouvernementales opératoires
 convergentes par le Gouvernement de la Transition.


 Aux jeunes générations : appropriez-vous les objectifs de la Transition, mobilisez vous, réalisons-les. 
A tous les prétendants dont la candidature pour le 12 octobre 2025 sera validée : Un projet présidentiel
 crédible ne saurait se ramener à un catalogue de mesures alignées sur une profession de foi sans colonne
 vertébrale. La lucidité, la volonté et le courage d’incarner le Manifeste de la Transition politique sont de
 nature à faire de n’importe lequel d’entre vous le chef de l’État sous le mandat duquel le Kamerun aura pris
 le chemin de la construction des moyens de la souveraineté nationale, de l’émancipation et de l’élévation du
 standard de vie des populations. Il est encore temps de s’affirmer en tant que ce candidat-là.


 Abbo A Beyeck
 Ancien membre du Bureau Politique du Comité Central de l’UPC
 08 août 2025

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