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SAMUEL HIRAM IYODI PRESENTE LA FUTURE PREMIERE DAME DU CAMEROUN S’IL REMPORTE LE 12 OCTOBRE :: CAMEROON

Nous consacrons aujourd’hui un deuxième article à Samuel Iyodi Hiram  candidat déclaré à la présidentielle camerounaise. Ce dernier est entre depuis quelques  sur la scène politique nationale avec une force tranquille, un aplomb rare qui  inspire. Pour certains, il est l’outsider absolu. Pour d’autres, la matérialisation vivante d’une prophétie, celle  entre autres  de Ruben Um Nyobè, dont la mémoire flotte encore sur les espoirs trahis d’un pays meurtri mais debout. Il dégage, selon les témoignages de ceux qui l’ont vu, une aura de sérénité et de sécurité, comme un homme qui ne cherche pas le pouvoir pour s’affirmer, mais pour réparer. Il donne, dit-on, « des frissons »  non pas par son discours, mais par sa présence. Un corps politique debout, enraciné, apaisé, dans un pays qui ne cesse de vaciller entre désillusion et survie.

 

Une candidature qui bouscule les codes

Dans un climat de méfiance généralisée où chaque candidature est perçue comme suspecte ou opportuniste, l’apparition de Samuel Iyodi Hiram a de quoi surprendre. Il n’appartient à aucun appareil traditionnel, ne sort pas des rangs d’un parti fossile, et ne s’appuie pas sur un héritage politique lourd de compromissions. Sa candidature semble naître d’un espace rare : celui du silence des humbles et de la patience des justes.Certains lui reprochent son apparition soudaine. Mais le fait d’être inconnu des radars politiques ne signifie pas qu’on n’a pas travaillé. Il existe tout un réseau invisible d’engagement, de réflexion, de militance souterraine, loin des projecteurs mais proche du peuple. Dans un système verrouillé depuis plus de quarante ans, il n’est pas anormal qu’une alternative sérieuse n’ait pu émerger plus tôt. Et si l’engouement semble parfois affectif, presque mystique, c’est peut-être parce que le Cameroun cherche une autre forme de leadership : plus incarné, plus humain, plus proche. Un homme politique qui ne vient pas régner, mais servir. Un président qui ne cherche pas à écraser, mais à soigner.

La première dame comme symbole de rupture

Samuel Iyodi Hiram a présenté sa compagne   sur Facebook  « future première dame »  il fait un geste politique. Il propose une femme noire, au teint assumé, aux cheveux naturels, en rupture avec l’image formatée et souvent déconnectée des réalités africaines. Ce geste simple, mais puissant, résonne : c’est un message adressé aux jeunes filles, aux femmes, à toute une société. Le Cameroun, pays où des milliards sont engloutis dans des cheveux venus d’ailleurs, retrouve dans cette image la fierté de son esthétique propre. La beauté n’est plus un produit d’importation. Elle redevient souveraine. Les réactions hostiles à la candidature de Hiram en disent long sur l’épuisement moral d’une classe intellectuelle habituée à tout mépriser :  le peuple, ses élans, ses espoirs, ses voix nouvelles. Mais il serait bon de s’arrêter un instant et d’interroger cette colère : pourquoi un peuple en viendrait-il à placer son espoir dans ce que certains qualifient de marginal ? Peut-être parce que les élites traditionnelles ont trahi. Peut-être parce qu’à force de promesses trahies, le peuple choisit l’inconnu  pas par naïveté, mais par épuisement lucide. Le Cameroun n’est pas un État provisoire, comme le disent certains avec un mépris glacial. C’est une nation blessée, certes, mais résiliente, qui croit encore à la possibilité d’un réveil, même s’il vient d’une direction inattendue.

Un espoir prudent, mais réel

Samuel Iyodi Hiram n’est peut-être pas la solution miraculeuse à tous les maux. Il est encore tôt pour juger de la portée de son programme ou de sa capacité à mobiliser à grande échelle. Mais il représente  une dynamique neuve, une brèche dans la logique de résignation. Il donne un visage à cette génération qui refuse à la fois la dictature et la caricature, le silence et le folklore. Ceux qui rient de lui aujourd’hui pourraient bien, demain, se souvenir de ce moment où le vent a tourné sans prévenir. Car dans le silence des oubliés se fabrique parfois le cri du renouveau.

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