CAMEROUN :: LE DIABLE A INSTALLÉ SES QUARTIERS :LETTRE FRATERNELLE AU PARTISANS ET SYMPATHISANTS DU REGIME BIYA :: CAMEROON

L’assassinat barbare de Martinez ZOGO à Yaoundé au Cameroun, a provoqué un séisme d’émotion et d’indignation qui a irradié sur la terre entière. 

En effet, au-delà de nos différences de couleurs de peau, au-delà de nos différences culturelles, au-delà de nos situations économiques contrastées, la primauté de l’humain sur tout s’est exprimée. 

Au Cameroun, le Peuple dans son écrasante majorité, porte ce deuil, exprime sa colère, son écœurement. 

En même temps, le regard est tourné vers ce Cameroun dit officiel, composé des gouvernants et autres détenteurs de pouvoirs, desquels on attend la formulation politique de la répulsion de cette barbarie; desquels on attend la réponse policière et judiciaire des sociétés civilisées, face à cette inacceptable sauvagerie.  

Impatient, ce peuple tourne également son regard, vers ce Cameroun sous les projecteurs, constitué d’une impressionnante galerie d’hommes et de femmes que nous envient tant d’État : des paysans industrieux, des économistes respectables, des artistes et des sportifs talentueux, des écrivains prestigieux, des hommes de loi et des historiens de renom, des hommes d’église et des pasteurs écoutés, des savants de grande envergure, des gestionnaires avertis, des praticiens sans frontière dont les compétences semblent aujourd’hui s’arrêter là où l’humanisme doit s’exprimer. 

Délaissé, orphelin, ce peuple qui apprend à compter sur lui-même, compte ses rangs et cherche désespérément parmi les indignés de cette barbarie humaine, des voies se réclamant de la famille politique de Paul BIYA. La tête enfouie dans le sable, elles semblent s’impatienter, s’irriter de ces indignations sans fin. 

A l’image des dirigeants du Cameroun, une partie de son peuple donne l’impression d’être anesthésié par la haine, d’avoir perdu son humanité, d’avoir perdu ces valeurs qui sont au-dessus de tout, qui transcendent tout, qui font que l’Homme, conscient de la sacralité de sa vie, de la vie, la défend avant tout, contre tout, malgré tout.

RÉVEILLONS NOUS !