JUSTICE: LA COUR D'APPEL DE BAMAKO CONDAMNE LES 49 MILITAIRES IVOIRIENS DÉTENUS DEPUIS JUILLET.
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MALI :: JUSTICE: LA COUR D'APPEL DE BAMAKO CONDAMNE LES 49 MILITAIRES IVOIRIENS DÉTENUS DEPUIS JUILLET.

Le bras de fer politico-sécuritaire entre le Mali et la Côte-d'Ivoire vient de livrer un nouvel épisode. En effet, les 46 militaires Ivoiriens soupçonnés d'être des mercenaires capturés et détenus au mali depuis juillet 2022, ont été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle le 30 décembre 2022 par la cour d'appel de Bamako. Les trois autres femmes soldats libérées en mi-septembre ont quant à elle été condamnés  à la peine de mort par contumace, à la suite du procès qui s'est tenu à huis clos jeudi et vendredi pour les mêmes motifs. 


Selon Ladji Sara procureur général de la cour d'appel de la capitale Malienne, Ils ont été déclarés coupables d'attentat et complot contre le gouvernement Malien, atteinte à la sûreté extérieure de l'État, détention de port et transport d'armes et de munitions de guerre à des fins de troubles à l'ordre public par intimidation ou la terreur.

Cette sentence prononcée intervient après un ultimatum que les chefs d'États Ouest-Africains avaient adressé à la junte Malienne, instruisant la libération de ces soldats au plus tard le 01 janvier 2023.

Il est important de préciser que cette tension entre Bamako et Abidjan a jailli le 10 juillet 2022, lorsque 49 soldats ivoiriens avaient été embastillés au Mali puis inculpés mi-août de tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'État. 

Une situation qui a contraint Bamako a accusé ces soldats ivoiriens d'avoir voyagé sous de fausses identités et avec des armes sans que les autorités n'aient été informées. La junte malienne a érigé cette affaire en manifestation de la souveraineté dont elle dit avoir fait un principe cardinal vis-à-vis de la France, poussée vers la sortie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et même la mission de stabilisation de l'ONU ( Minusma).

De son côté Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l'organisation des nations unies (ONU)dans le cadre de l'opération de soutien logistique à là  mission des nations unies au Mali et exige leur libération. Une thèse que Assimi GOÏTA le chef de la junte malienne rejette froidement et catégoriquement.

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