DOUALA : DES ANCIENS SALARIÉS EXPLIQUENT COMMENT RÉUSSIR SA RETRAITE
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Une table-ronde est organisée à cet effet, le 27 décembre dernier à la salle Saint Pierre Favre du Collège Libermann, à l’occasion de la première édition des retrouvailles des anciens élèves de cet établissement.

Réussir sa retraite n’a plus de secret. La question est débattue le 27 décembre courant au cours d’une table-ronde organisée par l’association Libermann 567. La conférence est placée sur le thème « quels projets après le départ à la retraite au Mboa pour les résidents et la diaspora qui désirent rentrer ».

Le panel aux profils variés est constitué en majorité d’anciens élèves du Collège Libermann. Il s’est agi de Paul Sam, promotion 1958. Il a occupé les postes de directeur des ressources humaines aux Brasseries du Cameroun et de chef de cabinet du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala. Le 2e intervenant Kotto Maka (en visioconférence), vit au Canada.  Il a étudié le droit, la politique, l’art vivant dans plusieurs universités françaises. Ses expériences professionnelles sont aussi variées. Il a essentiellement exercé au Quebec où il a occupé de hautes fonctions d’Etat, notamment au ministère de la culture et des communications. Le 3e intervenant Marcellin Chiakoua Bassi, est directeur général adjoint de la société d’assurance Acamvie. Le 4e panéliste, est l’entrepreneur agricole, Dr Pierre Roland Ngaba.

Réussir ses projets agricoles

Pour Paul Sam, la bonne préparation du départ à la retraite se fait le premier jour où l’on commence à travailler. Il ajoute qu’à partir de 10 ans avant le départ de la retraite, il faut mettre un projet générateur de revenus en œuvre. Le domaine du transport ne devrait pas en faire partie, du fait que d’après lui, c’est source d’accident vasculaire cérébral. Paul Sam conseille plus loin que le curseur doit être maintenu sur le volet social : « il faut entretenir de bons rapports avec ceux qui nous entourent », martèle-t-il. Kotto Maka quant à lui, s’investit dans la culture. Il croit dur comme fer que c’est la voie royale pour sortir l’Afrique noire du sous-développement. Sa retraite est comblée par ses projets artistiques, notamment dans le secteur du théâtre et du cinéma. Il envisage mener un ensemble de projets au Cameroun, et travailler ainsi jusqu’à 80 ans. Marcellin Chiakoua Bassi a axé son exposé sur des produits qu’offre sa société d’assurance. Il en a égrainé trois qui permettraient aux jeunes qui viennent de commencer à travailler ; à ceux qui iront à la retraite dans cinq ans ; et à ceux qui y sont déjà à souscrire à ces produits et en tirer d’énormes dividendes. L’exposé, très structuré, du Dr Ngaba n’est d’autre qu’un succès story dans le domaine de l’agriculture. Il déclare d’ailleurs avoir demandé une retraite anticipée pour s’y consacrer.

Des astuces ont été données pour réussir ses projets agricoles, notamment le choix de l’espace à implanter le projet ; le choix de ceux devant être des accompagnateurs ; et surtout du type de culture à implémenter. Il indique d’éviter des cultures à long terme ; mais de privilégier celles aux cycles courts comme les maraichers, les céréales ; ou encore celles a cycles moyens tels que les vergers (bananier-plantain, avocatier, safoutier entre autres).

Jean Guy Wandji

La phase de questions-réponses a permis de mettre toute l’assistance au même niveau de compréhension de la réussite de sa retraite. Le président de l’association Libermann 567, Jean Guy Wandji, en félicitant les panélistes, a rappelé que ce genre d’initiative va s’intensifier. « L’histoire s’écrit de deux manières : soit les autres l’écrivent et que nous sommes des lecteurs passifs, soit nous l’écrivons pour que les autres nous lisent. Je puis dire sans ambages, que nous écrivons de belles pages notre histoire. Nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin », a-t-il déclaré dans son mot d’ouverture de la table-ronde. Il rappelle que tout ceci n’a été possible que grâce à nos sponsors et mécènes ; « Boissons du Cameroun ; à la Banque Atlantique Cameroun ; à la Bicec, à Enel-cam ; à Acam vie ; à Camtrad entre autres ».

Acculturation au numérique

« Chers membres de l’association Libermann 567, maintenant que nous sommes sur le feu des projecteurs, nous devons intégrer le fait que les autres nous regardent. En deux ans d’existence, l’intérêt que nous portons à ce temple du savoir, est immense. Nos faits d’armes parlent d’eux-mêmes. Ça se voit, ça se sent dans nos efforts. Nous pouvons dire aujourd’hui que nous avons encore de beaux jours devant nous ». Pour cela, il félicite et encourage tous les membres ayant porté ce rêve qui se réalise. Parmi les projets réalisés, il a cité la prise en charge des enseignants de la langue fufuldé, introduite dans le programme en octobre 2021, grâce à une convention signée avec le recteur du Collège ; la dotation des bacs à ordures ; l’octroi des bourses académiques ; les cours de musique ; en perspective, l’acculturation au numérique.

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