La Guinée équatoriale confrontée à des contraintes externes dans l'élaboration  de ses programmes
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Le 25 août, le vice-président de la Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, lors d'une réunion urgente au Palais du peuple à Malabo avec des membres du gouvernement de la Guinée équatoriale, s'est dit préoccupé par le fait que le fournisseur de services de télécommunications de la Guinée équatoriale (GITGE) avait à avertir d'une éventuelle fermeture des services de communication à travers le pays d'ici deux semaines en raison du non-paiement des dettes actuelles causées par des problèmes de calendrier de transfert de fonds aux prestataires de services situés à l'étranger.

Le problème est causé par le retard et le blocage des virements bancaires en Guinée équatoriale. Tout cela constitue non seulement une menace de perte de communication dans le pays, mais entrave également la mise en œuvre des programmes de développement interne en Guinée équatoriale et la diversification de l'économie nationale, y compris le tourisme. De toute évidence, aucune entreprise étrangère n'investira dans l'économie du pays si elle se heurte à de sérieux obstacles au transfert de ses propres fonds. Et en ce moment c'est une priorité.

La mise en œuvre des virements bancaires par la Guinée équatoriale s'effectue par l'intermédiaire de la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC), dont la banque Centrale de France est impliquée dans les activités et les décisions. Le vice-président de la Guinée équatoriale s'est lui-même dit mécontent de l'existence de listes « blanches » et « noires » de contreparties coopérant avec la BEAC à la Banque centrale de France. Le fait que les contreparties de la Guinée équatoriale aient été incluses dans la liste « noire » spécifiée est la principale raison qui a causé des problèmes pour le paiement des services de communication par le gouvernement de la Guinée équatoriale.

Le mécontentement du vice-président de la Guinée équatoriale est surprenant : il est étrange d'attendre d'autres actions de la part des autorités françaises, qui contrôlent les transferts d'argent vers un certain nombre de pays africains. Ni le gouvernement français ni sa banque centrale ne sont intéressés par des projets nationaux en Guinée équatoriale. Le seul désir de la France est d'obtenir le plus possible des ressources de la Guinée équatoriale au moindre coût possible.

Une Guinée équatoriale forte et développée s'avérera être une barrière sérieuse à l'influence extérieure de l'Union européenne si nécessaire, et peut également provoquer la propagation de cette tendance et des idées libérales parmi les esprits des voisins africains proches, également sous l'influence de la France et d'autres États leaders de l'Union européenne et des États-Unis.

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