UNIVERSITE D'ETAT:VOICI LES FAUSSES NOMINATIONS ILLEGALES QUE FAME NDONGO A FAIT SIGNER A PAUL BIYA
CAMEROUN :: éDUCATION

CAMEROUN :: UNIVERSITE D'ETAT:VOICI LES FAUSSES NOMINATIONS ILLEGALES QUE FAME NDONGO A FAIT SIGNER A PAUL BIYA :: CAMEROON

Le vendredi 20 août 2021, le président de la République, Paul Biya, a signé plusieurs décrets pourtant nominations dans de  hautes fonctions, au sein des universités d'État du Cameroun. Des nominations passées inaperçues, mais pourtant porteuses d'un faux et d'une illégalité extrême. Des allures de corruption.

Sont concernées par ces nominations, les universités de Buea dans la région du Sud-Ouest Cameroun,  Dschang ( région de l'Ouest Cameroun) et Ngaounderé ( région de l'Adamaoua). Si rien n'est  à signaler pour ce qui est de l'université de type anglo-saxon de Buea, cela est très loin d'être le cas pour les autres universités où, Jacques Fame Ndongo le ministre d'État, ministre de l'Enseignement supérieur du Cameroun, a servi un cocktail de faux, d'illégalité et de corruption à la communauté universitaire camerounaise.

Voici les faits de faux et de corruption

1- Le Prof. ALI AHMED qui a été nommé directeur des Infrastructures, de la Planification et du Développement, est à l'Université de  Dschang, est secrétaire général de l'Université de Maroua dans la région de l'Extrême-Nord  Cameroun.

Mais voici ce que dit le décret du président de la République :  Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement Directeur : Monsieur ALI AHMED, Professeur, précédemment Directeur des Infrastructures, de la Planification et du Développement à l'Université de Ngaounderé, en remplacement de Monsieur MOUKENGUE IMANO Adolphe, appelé à d'autres fonctions.

Ceci est donc le premier acte illégal que Jacques Fame Ndongo a fait signer à Paul Biya et qui, rend le décret du président de la République, de nul et de nul effet. Argument : le Directeur des Infrastructures, de la Planification et du Développement de l'Université de Ngaounderé, n'étant personne d'autre que le nommé HALIDOU MAMOUDOU. Conséquence : le ministre d'État, ministre de l'Enseignement  supérieur, créé donc un imbroglio total à l'Université de Maroua, puisqu'en l'état actuel des choses, le Recteur Idrissou Alioum doit certainement être embarrassé, parce qu'il ne sait pas s'il doit laisser partir son secrétaire général dont la nouvelle  nomination par le chef de l'État, est fausse et illégale.

La forme étant liée au fond en droit, cette nomination- là est de nul et nul effet. Le recteur de l'Université de Maroua ne sait donc pas si son secrétaire général doit aller prendre fonction à Dschang, ou alors...

Ce qui l'obligerait le cas échéant, à demander au ministre de l'Enseignement supérieur, de repartir vers la présidence de la République, pour que le chef de l'État nomme un nouveau secrétaire général à l'Université de Maroua.

2- A l'Université de Ngaounderé, le chef de l'État a nommé à la Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement, un certain OUMAROU EMMANUEL. Encore une histoire de faux et de corruption. Voici le décret du président de la République : Direction des Infrastructures, de la Planification et de Développement Directeur : Monsieur OUMAROU EMMANUEL, Inspecteur des Affaires Sociales, précédemment en service à l'Université de Ngaounderé, en remplacement de Monsieur ALI AHMED, appelé à d'autres fonctions. 

Le nommé OUMAROU EMMANUEL est déjà retraité, malgré la prorogation de carrière dont il avait bénéficié de la part du président de la République. Il n'était donc plus " précédemment en service à l'Université de Ngaounderé". OUMAROU EMMANUEL a été l'inamovible Directeur des Affaires Financières de l'Université de Ngaounderé  pendant une dizaine d'années, sous l'ère du recteur AMVAM ZOLLO qui avait trôné à la tête de l'université suscitée, pendant 14 ans, et ce jusqu'à son départ à la retraite en 2017, remplacée par la Professeure Florence UPHIE CHINJE.  Comment Fame Ndongo a cru duper l'opinion publique, dans une histoire de règlement de comptes personnels sur fond d'histoires sordides que nous taisons ici par pudeur.

Ce qu'il faut d'emblée retenir sur le cas OUMAROU EMMANUEL, c'est l'odeur de corruption qui s'en dégage : le ministre de l'Enseignement supérieur est décidé ( on ne sait pour quelles raisons et motivations), à faire revenir OUMAROU EMMANUEL à l'Université de Ngaounderé où il avait  tenu les cordons de la bourse pendant une dizaine d'années. D'autre part, il fait une fixation sur le Directeur des Infrastructures, de la Planification et du Développement ( DIPD), en même temps qu'il veut châtier HALIDOU MAMOUDOU le légitime et légal DIPD de l'Université de Ngaounderé. La chronique universitaire prétend qu'il serait en fait question d'une sordide  histoire de moeurs incriminant Monsieur HALIDOU MAMOUDOU, et qui, choquerait beaucoup le  ministre d'État, ministre de l'Enseignement supérieur qui, désapprouverait alors de tels actes dont ceux qui sont au courant  disent immoraux et très indécents vis-à-vis d'une connaissance. Soit. Mais l'administration ne saurait être un lieu de règlement de comptes personnels. 

Au final, mises à part les nominations effectuées par le chef de l'État au sein de l'Université de Buea, toutes les autres sont fausses, empreintes de corruption, de règlement de comptes personnels, et sont donc de nul et de nul effet, exception faite de la nomination du Prof. Émile Kenmogne le chef de Département de Philosophie de l'Université de Yaoundé I, promu doyen de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines de l'université de Dschang. 

Lire aussi dans la rubrique éDUCATION

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo

L'actualité en vidéo