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© Source : Le Messager
- 22 May 2021 10:27:13
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CAMEROUN :: Banques en faillite : Faut-il demander la dissolution et la mise en liquidation ? :: CAMEROON
Face à la presse mardi 27 avril dernier, nous échangions sur les mêmes maux qui ont réduit l’immense majorité de nos populations à la pauvreté et à la misère, j’ai nommé ces faillites organisées de nos Banques et Microfinances. C’était à l’occasion du 31ième anniversaire du « Cadre Amiable » de Paul Biya », institution créée par l’ordonnance n°003 du 27 avril 1990 de monsieur le président de la République fixant les conditions de liquidation des banques au Cameroun et jamais mise en place en dépit du rôle central indéniable qu’il était appelé à jouer pour stabiliser notre système bancaire et porter notre pays et l’ensemble des pays de la CEMAC à l’émergence.
Nous avions alors conclu nos travaux du 27 avril dernier en constatant que « le cadre amiable », rejeté par les bâtisseurs, est de toute évidence la pierre d’angle pour l’édification d’un Cameroun humanisé et prospère, l’exégèse de l’ordonnance présidentielle qui l’a institué ayant révélé qu’il est investi de quatre (04) principales missions qui sont :
- « - Redresser les Banques et les Microfinances actuellement en faillite et menacées d’une mise en liquidation qui peut intervenir à tout moment ;
- - Vaincre la crise de pénurie des devises qui frappe nos pays et évolue inexorablement vers une nouvelle dévaluation du Franc CFA ;
- - Restituer aux populations leurs épargnes bloquées dans les Banques et les Microfinances qui ont fermé leurs portes dans nos pays ;
- - Ouvrir aux Microfinances l’accès aux ressources monétaires afin que toutes nos populations puissent avoir accès aux crédits bancaires pour financer leurs besoins et sortir de la pauvreté ».
Envisageant l’action du «Cadre Amiable» pour «Redresser les Banques et les Microfinances actuellement en faillites», cette exégèse recommande que «L’épargnant, mobilisé et organisé au sein d’une structure qui lui est propre, doit déployer son personnel dans les différentes villes où sont installées Banques et microfinances aux fins de retrouver les débiteurs des 645 milliards de Francs CFA qui ne parviennent pas à rembourser leurs crédits et les assister à le faire», et conclut que «plus de cinq (5) mille emplois qualifiés doivent être créés pour faire ce travail sur le territoire national.»
Il nous était également revenu qu’il a été découvert que le Procureur de la République est «l’Agent incubateur» du «Cadre Amiable», et même qu’une lettre datée à Yaoundé le 29 Novembre 2020 reçue au Cabinet du Ministre d’État, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux le lendemain et enregistrée sous le N° 14121 lui avait été adressée, avec pour objet «Requête aux fins d’obtention la mise en place urgente dans les Parquets des Procureurs de la République d’un Service du «Cadre Amiable» institué par l’ordonnance N° 003 du 27 Avril 1990 du Président de la République en son article 2 pour Redresser les Banques et les Microfinances actuellement en faillite et menacées de mise en liquidation ».
Il avait été alors constaté que seule une action politique d’envergure nationale pouvait permettre de réaliser ces exigences indispensables et nécessaires pour redresser les banques en faillite d’une part et, d’autre part, obtenir restitution aux Épargnants de leurs dépôts bloqués dans les Banques et les Microfinances en liquidation. Vous avez bien compris que n’est donc pas à moi qu’il revient de répondre à la question de savoir s’il « faut demander la dissolution et la mise en liquidation des banques en faillite ?» ou pas, mais à la Structure qui doit porter cette action politique dans la société.
Sur ce point nous avions promis de vous rappeler dès que la stratégie à déployer pour agir dans le champ du théâtre politique en vue d’atteindre ces objectifs intermédiaires aura été découverte. C’est l’objet de notre communication de ce jour (2ième Partie). Nous devons par ailleurs nous souvenir qu’il a été dit que cette technique pour redresser les Banques en faillite est actuellement en cours d’expérimentation pour redresser la BICEC, à travers le cas d’une victime qui servira de jurisprudence pour construire « Le Cadre Amiable » et sauver toutes nos Banques et Microfinances. L’évolution de ce cas d’école doit de tout temps faire l’objet de toutes nos attentions et de réguliers comptes rendus à l’opinion publique (1ière Partie). 1ière Partie :
l’affaire Nzoogou Lucas & la Miacbis contre dame Bema Lydienne & la BICEC et autres Par son ordonnance N°205 du 24 Mars 2020 mise au bas d’une requête de 25 pages à lui présentée, le Président du Tribunal de Première Instance de Douala- BONANJO, «vu, entre autres, la convention de crédit intervenue entre la BICEC et les Ets Nzoogou», autorisait la Miacbis à faire donner assignation à Dame BEMA Lydienne, alors Chef d’Agence de la Bicec-Bessengue, les Sieurs Simbafo Pierre Bertin, Messi Atanga Raymond, Enoti Gabriel, Titti Nkou Guillaume Duranton, Taghue Fonkou Hugues, Messina Atanga Paulin Guy Landry, tous de Hauts Responsables à la Direction Générale de la Banque Internationale du Cameroun pour l’Épargne et le Crédit (Bicec SA), «d’avoir à se trouver et comparaitre par devant le Juge d’urgence de céans le 27 Mars 2020 à 10 heures très précises pour «voir statuer sur les mérites de sa requête de voir le Juge des référés organiser «LE Cadre Amiable» pour le règlement du litige qui oppose les parties et met en péril les dépôts des épargnants dans les livres de la BICEC»» (Pièce n°01); Défendant les intérêts du membre de la Miacbis le Sieur Nzoogou Lucas, le Président de la Miacbis confia à Maître Siewe Victor, un Avocat à Douala, la défense des intérêts des Ets Nzoogou (Pièce n°02) dont la fermeture pour cause d’un crédit bancaire vicié avait entraîné la ruine totale de Sieur Nzoogou Lucas, membre de la Miacbis. Mais Maître Siewe Victor ira se faire corrompre par la Bicec au point à se joindre à Maître Thomo, Avocat de la Bicec, pour plaider contre les Ets Nzoogou dans une procédure engagée contre le Sieur Nzoogou par la Bicec devant le Tribunal de Grande Instance des Bamboutos a Mbouda (Pièce n°03).
Une plainte a été portée le 22 Mars 2021 tant contre Me Siewe Victor que son complice Me Thomo et ses clients par devant le juge des référés du tribunal de première de Douala-Bonanjo pour de multiples faits constitutifs de délit d’audience (Pièce n°04). Une autre plainte, toujours pour délit d’audience, a été portée contre Me SIEWE et Me Thomo et leurs complices devant le Tribunal de Grande Instance de MBOUDA le 26 Mars 2021 (Pièce n°05). Des extraits du plumitif de l’audience publique des référés d’heure à heure des 22 Mars et 14 Avril 2021 du Tribunal de Première Instance de Douala-Bonanjo (Pièces n°06 & 07) renseignent sur l’évolution de la procédure engagée à Douala contre les deux Avocats et leurs clients à la BICEC. Ils devront être sévèrement punis conformément à la loi afin que cela serve d’exemple contre ceux qui organisent le pillage des dépôts des épargnants dans les Banques et Microfinances. Une action politique bien pensée devra désormais accompagner et appuyer ces actions que nous engageons en tant que Société civile pour redresser nos banques et Microfinances en faillite.
La presse, ou mieux le quatrième pouvoir, devrait toujours jouer son rôle de rendre compte de tout ce qui est fait pour combattre ces maux qui minent notre société et nous maintiennent dans la pauvreté et la misère. 2ième partie : quelle stratégie déployée sur le champ du théâtre politique pour atteindre nos objectifs ? Pour le chrétien que je suis, cette stratégie va découler du processus de révélation des outils qui m’ont été donnés pour accomplir ma mission. En effet, lorsque je découvre au début du mois de Mars 2013 l’ordonnance instituant « le cadre amiable », j’étais engagé depuis novembre 2011 aux côtés des victimes
Des faillites de nos banques et Microfinances : ce n’est donc pas « Le Cadre Amiable » qui était mon cheval de bataille à l’aune de mon combat. Et même lorsque je découvrirai plus tard, plus exactement à la fin du mois de Décembre 2017, « Pour le libéralisme communautaire » du président Paul Biya, ce ne fut que par pur hasard. Le parcourant, je découvrirai alors que les trois principes qu’il y expose comme constituant sa vision à la tête de l’État du Cameroun étaient ceux dont les victimes de notre société qui broie les plus faibles sans pitié sont justement ceux dont l’application leur serait salutaire, notamment « le principe du devoir de solidarité nationale ».
En octobre 2019, à l’occasion du grand dialogue national que le Président de la République avait convoqué, je proposais au Premier Ministre chef du Gouvernement d’inscrire dans ces travaux ma «Requête aux fins d’obtenir l’appui de l’État à l’action du peuple pour construire «Le Cadre amiable»», puis je faisais l’exégèse sommaire tant de ce livre que de l’ordonnance instituant «Le Cadre Amiable» que j’ai consignée dans l’opuscule intitulé «le loup est dans la bergerie» dont chacun de vous tient en mains un exemplaire depuis notre dernière rencontre : vous avez eu tout le loisir de le lire pour pouvoir en faire une saine critique. Tout ceci pour dire que j’étais loin de m’attendre à entrer dans la politique lorsque cette stratégie m’a été imposée, il y a à peine trois semaines, le 15 avril 2021. Et maintenant que je suis appelé à entrer dans la politique alors même que j’ai été appelé depuis si longtemps au Service du président Paul Biya, la question du choix du parti politique dans lequel je dois m’engager ne saurait donc se poser.
En revanche, je renierais ma foi de chrétien de l’église catholique romaine si je me permettais de trouver la moindre excuse aux responsables du RDPC qui n’ont cessé de piller à outrance les richesses du pays, écrasant sans ménagement les pauvres, les veuves et les orphelins : les Banques et les microfinances qui ouvrent et ferment en cascade en sont le corollaire. Nous allons par conséquent, nous les victimes de ces exactions, former notre propre courant politique dans le RDPC pour établir un pont qui nous conduira jusqu’au Président de la République, Président National du RDPC.
Nous irons ainsi plaider directement auprès de lui les solutions à nos problèmes. Nous allons baptiser ce courant politique, qui reste bien entendu partie intégrante du RDPC, « cadre amiable prophétique de Paul Biya » /RDPC en abrégé CAPPB/RDPC. L’idéologie qui portera notre lutte politique pour atteindre nos objectifs restera bien entendu celle exprimée par le Président national du RDPC dans son livre prophétique « Pour le libéralisme communautaire », à savoir « Développer l’humanité de l’homme Camerounais ». Notre principal outil de lutte politique pour écraser l’adversité d’où qu’elle vienne et qui aurait tenté d’écraser l’un des nôtres restera une application sans faille « du principe du devoir de solidarité nationale » consistant à créer une chaîne de solidarité autour des plus faibles que les prévaricateurs de tous bords auraient pris pour cibles.
J’appelle dès à présent toutes les Camerounaises et tous les Camerounais de bonne foi, sans exclusive, à répondre sans délai à l’appel que je lance à travers vos organes de presse, qu’ils se joignent à cette initiative pour sauver nos Banques et Microfinances aux fins de construire un Cameroun plus humanisé et prospère. En toutes choses, restons en prière afin que l’Éternel notre Dieu nous soutienne et conduise lui-même jusqu’à son terme cette action qu’Il a initiée pour sauver son peuple des ravages de la pauvreté et de la misère. Que Dieu vous bénisse et ramène la paix dans notre pays.
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