LES TÉLÉPHONES DE AMOUGOU BELINGA ET EKO EKO CONFISQUÉS À LA PRISON PRINCIPALE DE YAOUNDÉ
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: LES TÉLÉPHONES DE AMOUGOU BELINGA ET EKO EKO CONFISQUÉS À LA PRISON PRINCIPALE DE YAOUNDÉ :: CAMEROON

C'est une information exclusive. Selon des sources dignes de foi, le Commissaire du Gouvernement a retiré de force les téléphones d'Amougou Belinga et de Eko Eko à la prison principale de Yaoundé (BM Kondengui). Il s’ y est rendu spécialement avec des gendarmes pour faire une fouille et retirer tous leurs téléphones, précise notre informateur.

En effet, il nous a été rapporté que lundi en journée, le commissaire du gouvernement était à la prison principale de Yaoundé pour saisir les téléphones de Eko Eko et de Amougou Belinga mais s'est heurté à une opposition. Ce mardi donc, il s'y est de nouveau rendu avec une dizaine de gendarmes pour la même raison. Une fois dans leur cellule, une fouille a été effectuée malgré la résistance des occupants. À l'issue de cette fouille, les téléphones de Amougou Belinga et Eko Eko ont été confisqués.  Selon les règlements intérieurs, le téléphone et certains autres objets sont prohibés en prison.

Connaissant la prison principale de Yaoundé et pour y avoir passé injustement deux années, je peux vous dire que cette confiscation n'est que partie remise car ils pourront user de tous les moyens pour faire entrer les téléphones ce soir même.  Pour prévenir cela, l'idéal serait d'installer un brouilleur dans leur cellule.

Compte tenu du fait que la prison principale de Yaoundé soit sous la responsabilité de l'administration pénitentiaire et par conséquent du ministère de la justice, l'opinion s'attendait beaucoup plus à ce qu'ils soient détenus à la prison secondaire de Yaoundé qui est le Sed.

Certains observateurs avertis pensent que le juge d'instruction qui a signé le mandat de dépôt les envoyant à la prison principale est suspect. Car, pour eux,  vu les rapports que Amougou Belinga a avec le patron de la justice, les détenir dans une prison qui est sous le contrôle du ministère de la justice  n'est pas différente de les mettre en liberté. Ces observateurs sont convaincus qu'ils auront des traitements de faveur.

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo

L'actualité en vidéo