Assassinat, Covidgate, Can Gate : Cameroun, République des scandales.
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Assassinat, Covidgate, Can Gate : Cameroun, République des scandales. :: CAMEROON

Au moment où l’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo connait l’épisode des inculpations, la Représentation Nationale monte au créneau pour dénoncer les scandales que connait la République.

Cameroon Tribune, le quotidien à capitaux publiques parle de la Presse, réseaux sociaux, scandales, etc : « Le Parlement donne de la voix ». La première session ordinaire de l’année législative 2023 s’est ouverte à l’Assemblée nationale et au Sénat vendredi dernier, sous la présidence des doyennes d’âge. Laurentine Koah Mfegue epse Mbédé et Isabelle Tokpanou ont saisi l’occasion pour appeler à un usage plus responsable des plateformes internet, condamné les différentes affaires, parfois criminelles, qui ternissent l’image du Cameroun et dénoncé le lynchage médiatique auquel s’adonnent certains acteurs, à propà propos de cas encore pendants devant la Justice.  

La Primeur de l’Info navigue dans les mêmes eaux avec Covid-Gate, Can Gate, Assassinat de Martinez Zogo : « La République des scandales ». La doyenne d’âge de la Chambre basse du Cameroun, Laurentine Koah Mfegue, a mis à nu vendredi les crimes économiques et de sang qui secouent le pays, perpétrés par ces dignitaires du régime. (Expression Politique Pp.3-4) Alerte au cœur de l’Etat : « Ne complotez jamais contre Paul Biya, cet homme est un élu de Dieu ». Omniscient, omnipotent, omniprésent, le président de la République du Cameroun voit une fourni noire, posée sur une pierre noire, dans une nuit noire. Quiconque trame un complot dans son dos s’expose à une humiliation spectaculaire.

Il y a aussi l’Affaire Martinez Zogo : « Trois prévenus à Kondengui ». Jean Pierre Amougou Belinga, Léopold Maxime Eko Eko et Justin Damwe ont été inculpés et placés en détention préventive à la prison principale de Yaoundé, samedi au petit matin. Cette décision de Justice ouvre la voie à l’information judiciaire conduite par le juge d’instruction du Tribunal militaire de Yaoundé et qui va durer au moins six mois indique Cameroon Tribune

Le journal Emergence pense que « Inculpations et flou s’entremêlent ». Bien que Amougou Belinga, Eko Eko et Justin Damwe aient été placés sous mandat de dépôt, aucune personne inculpée pour assassinat et des questions demeurent sur les auteurs, les coauteurs et les commanditaires.

Pour l’Avocat, « Les assassins ne sont toujours pas identifiés ». Ecroués depuis le 4 mars 2023, les suspects sont inculpés pour torture et complicité de torture. Ils comparaîtront dans six mois pour l’ouverture du procès.

Il s’agit plutôt de « Brouillage au tribunal militaire ». Pour La Nouvelle Expression, Certains suspects ont été libérés et d’autres placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Yaoundé. Avec des chefs d’inculpation qui ne rassurent pas beaucoup l’opinion sur la suite de la procédure qui doit répondre à une question précise : « Qui a tué Martinez Zogo ? ». Ce que la loi prévoit. (La Nouvelle Expression P.3)

La Republique Presse enfonce le clou « Amougou Belinga dans le couloir de la mort ». Le 4 mars 2023, le patron de Vision 4 a été placé sous mandat de dépôt provisoire à la prison de Kondengui pour ‘’ complicité de torture par aide ‘’. Selon l’analyse du P. Feumba Samen, condamner Amougou Belinga, l’envoyer à la guillotine, l’exécuter le matin, à une date non-précise, sans épuisement de toute la procédure (instructions, Jugement, Appel, cassation ou grâce présidentielle), est le souhait des ‘ cyberharceleur ‘ et des journalistes des caniveaux. Travestir la moralité de l’assassinat de Sieur Arsène Salomon Mbani Zogo, éborgner les institutions, sont quelques stratégies qui pour l’analyste, ont été mises sur pied par ses ennemis pour atteindre cet objectif. 

Le journal Repères pointe du doigt « Le DCC tente de torpiller l’enquête ». Samuel Mvondo Ayolo, le mauvais génie du Palais de l’Unité, échoue dans une tentative désespérée de faire libérer les suspects, indiquant aux juges en charge de l’affaire, qu’il s’agit d’un ordre direct du président de la République. Fort heureusement, la vigilance des magistrats a permis de déceler l’entourloupe qui aurait pu causer une explosion au sein d’une population camerounaise assoiffée de vérité sur les circonstances ayant conduit au meurtre crapuleux du journaliste.

 EcoMatin revient sur les Sénatoriales 2023 : « Les fonds pour financer la campagne toujours pas disponibles ». La répartition des financements des élections des sénateurs se déroule en deux tranches d’égal montant. La première tranche servie, après la publication des listes de candidats. Et la seconde, après la proclamation des résultats. Puis, s’en suit la distribution aux partis proportionnellement au nombre de sièges obtenus. Seulement, pour les élections sénatoriales du 12 mars prochain, les sources au ministère de l’Administration territoriale indiquent que les montants qui seront attribués à chaque parti politique en course n’ont pas encore été arrêtés. De même, le financement public de la campagne électorale, du moins la tranche qui doit être versée après la publication des listes n’est pas encore disponible. Au grand dam des candidats de l’opposition.

A Yaoundé II l4Elite parle de « Serment de plébiscite pour les listes RDPC  ». L’occasion de la cérémonie de lancement officiel de la campagne communale du RDPC  en prélude au scrutin parlementaire du 12 mars prochain, couplée à la visite de travail de la Commission de campagne Départementale de la même élection tenue le vendredi 03 mars dernier, à la maison du parti de Nkomkana, a permis à la Section RDPC  de Yaoundé II d’exprimer avec assurance un vote à 100/100 en faveur des lites du parti du flambeau ardent.

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