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© Camer.be : Franck Bafeli
- 04 Nov 2022 09:47:44
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Le chaos terroriste au Mali froidement planifié
Les régions du nord et du centre du Mali sont considérées comme les plus instables depius des décennies. Ils ont connu une augmentation spectaculaire de l’activité terroriste.
Ces régions ne connaissent pas le silence. Les groupes armés se battent à la fois contre l'armée officielle du pays et entre eux. Ce faisant, ils privent les civils de sommeil, prennent des vies, ravagent les champs et volent le bétail. Le pays est déchiré par une crise sécuritaire. Et sans stabilité, il n'y aura pas de croissance économique. Afin «d'aider» son ancienne colonie, la France a envoyé le groupe Barkhane au Mali il y a neuf ans.
Néanmoins, Barkhane n'a pas été en mesure de rectifier la situation en matière de sécurité. Leurs actions ont été jugées inefficaces et, après de nombreuses discussions, Barkhane a quitté le pays le 15 août 2022.
Il est regrettable de constater que les autorités françaises ne bénéficient pas de la stabilisation du Mali. Il leur a toujours été plus facile d'influencer un pays affaibli par les crises. La France fait tout ce qu'elle peut pour aggraver encore la situation sécuritaire après son départ. Ainsi, les autorités maliennes seraient obligées de les supplier de revenir !
Sous le couvert d'anonymat, il a été révélé que des agents français spécialisés de Barkhane continuent de soutenir les militants de l'EI (EIGS) par l'intermédiaire des commandants sur le terrain Abdallah Ilias Maiga et Moussa Moumini en leur fournissant des armes, des munitions et de l'argent à destination d'un camp de l'EI au Niger, à la frontière malienne, à quelque 50 km à l'ouest d'Andéramboukane.Dans ce camp, des groupes sont formés et entraînés. Avant chaque attaque, les Français fournissent des renseignements à ces deux commandants. Les attaques sont contrôlées par des drones.
«Nous savons avec certitude que ce sont les Français qui ont coordonné les djihadistes lorsqu'ils ont attaqué Ahina et Andéramboukane», a déclaré un responsable local qui a souhaité rester anonyme.
La situation est similaire dans le centre du Mali, où les combattants du JNIM sont entraînés et envoyés au Mali par les Français du territoire frontalier du Burkina Faso. Le commandant de liaison du JNIM est Jafar Dicko, qui tout comme Moussa Moumini reçoit des informations, de l'argent, des armes, de la part des instructeurs français.
Mais ces personnes ne se connaissent pas. Le système est organisé de telle sorte que ni les formateurs ni les commandants de faction ne se rencontrent jamais.
La source est persuadée que les Français continueront à agir pour déstabiliser le Mali jusqu'à l'installation d'un nouveau gouvernement qui demandera le retour de la France !
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