Succession  au palais d’Etoudi : Le grand Nord veut il reprendre le pouvoir ?
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Entre motions de soutien, memoranda et revendication personnelles, le grand nord est en ébullition. La presse est à l’affut.

Dans cette Conquête du pouvoir, L’Indépendant, un journal paraissant à Yaoundé la capitale parle du grand soir et explore  «Les armes du Grand-Nord ». Dans un câble diplomatique, Amadou Ali affirmait que le Nord soutiendrait Paul Biya tant qu’il sera au pouvoir, mais n’accepterait pas que le pouvoir reste au Sud. Aboubacar Ousmane Mey, sous la bannière des fils et filles éclairés du Grand-Nord, vient de lancer un nouveau mémorandum aux revendications nombrilistes. Avec pour seul programme : chasser Biya du pouvoir. Le septentrion fourbit ses armes pour le grand soir.

De quelles armes s’agit-il ? Il y a entre autres les Revendications. L’Avenir, un autre journal de Yaoundé indique que des dignitaires du septentrion sont déterminés à faire plier Yaoundé. Dans un article intitulé  «Le dernier mémorandum du Grand-Nord ». Dans ce document exclusif parvenu à la rédaction de (L’Avenir P.6) cette fin de semaine, les fils et filles de cette partie du territoire national, tournent le dos au régime de Yaoundé. Les signataires de cette déclaration incendiaire conservent un cercle de fidèles prêts à tout pour faire plier le pouvoir en place.

Dans la foulée, Cavayé Yéguié Djibril, président de l’assemblée Nationale semble, selon le journal Ambitions se démarquer de cette dynamique de reconquête du pourvoir et reste «L’allié fidèle et loyal d président ». Député du Mayo-Sava, Président de l’Assemblée Nationale du Cameroun, membre du bureau politique du RDPC, Chef traditionnel écouté et respecté, le Très Honorable Cavaye Yéguié Djibril est un sage qui sert le Cameroun et son illustre Chef, le Président Paul Biya, avec honneur et bonheur. Parcours exceptionnel de ce serviteur, allié puissant, fidèle et loyal du Président de la République. Aussi bien que  «Le RDPC Diamaré-Est canonise Paul Biya ». Pour le quotidien Le Messager, Une motion de soutien au président national pour la nomination du Pr Boubakari Oumarou.

Dans la même dynamique successorale, le quotidien Le Jour paraissant à Yaoundé donne la parole à «Christopher Fomunyoh parle de la succession de Paul Biya ». Le Directeur régional Afrique au National Democratic Institute for International Affairs, considère que les piètres performances du régime actuel incitent de nombreux hommes politiques à estimer qu’ils ont de l’envergure et qu’ils peuvent faire mieux que la génération actuelle des véreux.

En attendant, Paul Biya est encore bien installé à Etoudi et gère les Entreprises publiques. Le journal Essingan indique d’ailleurs  que  «Paul Biya reprend en main les nominations et recrutements ». Dans une note au gouvernement, le Secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, répercute une directive présidentielle sur la nécessité approbation par ses soins de tout acte y relatif.

Mais aussi la Coopération et sécurité transfrontalière se portent bien : «Le Cameroun et la RCA en phase pour la consolidation du processus ». Au terme des assises de la 5ème session de la Commission Adhoc des frontières et de la 2e session de la Commission mixte permanente de sécurité transfrontalière, 12 recommandations fortes ont été formulées. Les deux délégations ont entre autres décidé de densifier la recherche et le partage du renseignement entre autorité compétentes et de renforcer la coopération entre les points focaux nationaux et locaux de lutte contre l’insécurité transfrontalière. Relaye le journal Le Soir.

Eco Matin s’intéresse à la Revalorisation salarial au Cameroun pour dire que  «Le Smig pourrait passer à 100 000 Fcfa ». Le salaire minimum interprofessionnel garanti devrait subir une hausse, conformément aux propositions qui ont jailli des concertations ayant eu lieu le 16 juin 2022 entre le ministère du Travail et les leaders syndicaux. En effet, la base de négociation a été fixée à 40 622 Fcfa, soit une augmentation de 12% par rapport au Smig actuellement pratiqué (36 270 Fcfa), avec un seuil établi à 100 000 Fcfa. La décision finale reste suspendue aux lèvres des membres de la Commission nationale consultative du travail.

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