Marlyse Douala Bell : Une militante du RDPC  marche contre le RDPC. La menace pèse sur le président
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La communauté SAWA proteste. Elle a marché contre la menace d’expropriation abusive de leur domaine de Dikolo dans le canton Bell à Douala. Parmi eux, Marlyse Douala Bell, ancienne député du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais RDPC, parti au pouvoir à Yaoundé dont elle est un fervent défenseur.

Pour ou contre Douala Bell, les langues se sont déliées, à l’occasion d’une marche dont le décor est vite planté. Le village Dikolo dans le canton Bell Arrondissement de Douala 1er a été complètement rasé Samedi 21 Mai dernier par les engins. Semant au passage la désolation au sein des populations qui pour la plupart autochtones sont installées là depuis le dernier siècle. Pour les « Bellois », du nom des natifs de ce canton, des milliers de cordons ombilicaux sont enterrés des ce lieu et il est de question qu’il soit enlevés de ces lieux qui représentent pour eux un Symbole. Aussi, « il ne s’agit pas d’indemnisation ou d’argent, mais d’honneur, nous devrons rester là ou nous sommes enracinés depuis des siècles »

Pour citoyenne qu’elle soit, la marche Sawa est passée par les fourches codiques de la police et commentée «  Manifestation Des Peuples Sawa de Duala ce jour entre Bali-Akwa contre la déportation des Peuples, le vol et annexion des Sawa... Malgré une Forte escouade de gendarmes et policiers mobilisée par l'administration Néocoloniale du Gouvernement de Yaoundé...Une mobilisation de 1000 Hommes et d'un matériel antiguérilla urbaine qui fait vraisemblablement croire que c'est les cœurs des Bandits qui tremblent... »

Une attitude de répression attribuée au RDPC qui tient le gouvernail. Et pour preuve « Toutes les manifestations publiques organisées au pays par le RDPC sont littéralement autorisées alors que celle des partis de l’opposition sont interdites » On en veut pour preuve, les manifestations du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun MRC, parti de l’opposition interdites. Marlyse Bell prend faits et causes des ces interdictions. D’où vient-il qu’elle prenne part à une manifestation publique dont elle et son parti redoutent tant ? L’ancienne députée s’est elle démarquée des « idéaux du parti » ?

La Nouvelle Expression parle des Affrontement sanglant au Rdpc pour dire «Un maire blesse grièvement un député ». Après avoir frappé violemment le député Josué Mbeyo’o au visage, le maire Joseph Liboire Angono a pris la clé des champs comme un évadé de prison. C’est finalement le sous-préfet de Biwong Bane dans le Dja et Lobe lancé à sa poursuite, comme dans la traque d’un assassin, qui l’a rattrapé dans les buissons. A ce sujet, le quotidien Le Jour s’interroge  « Où est passé le maire ? ». Liboire Angono n’a pas donné de nouvelles depuis le 20 mai dernier, après avoir défiguré le député de la localité.
 
Finalement , c’est le président national du parti qui se trouve dans une mauvaise posture et une menace d’exclusion. L4INFORMATION Hebdo parle de «Paul Biya, le suivant ». Pour avoir dénoncé les délinquants à col blanc lors du 3e congrès du Rdpc en 2004, pour avoir reconnu la pertinence des revendications des enseignants que certains caciques du parti tentaient d’ignorer, le président national du parti de la flamme court le risque d’être exclu par la Commission Ad hoc de discipline qu’il a lui-même nommée, comme son ancien camarade Messanga Nyamnding pour les mêmes raisons. 

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