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© Camer.be : Alain NDANGA
- 17 May 2022 16:39:33
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CAMEROUN :: REPRESENTATION DE THEATRE: BANGANGTE JOUE SON RÔLE :: CAMEROON
A l’occasion de la 28e édition de la journée internationale de la famille, la ville a accueilli la troupe Zingui, le 14 mai dernier, pour la représentation de « Le drame d’Aïssatou Abba » du dramaturge Félix Njandja.
La salle des fêtes de l’hôtel de ville de Bangangté a fait son plein d’œuf le 14 mai dernier. La représentation du drame d’Aïssatou Abba du metteur en scène David Noundji et du dramaturge, Félix Njandja, est programmée. Dès 19 heures, les premiers comédiens entrent en scène. Dans la distribution des rôles, Aissatou, l’héroïne, est interprétée par Jessika Mengue ; son père (Abba) est joué par Donald Mvondo ; sa mère (Fanta), par Véronique Eyali ; Rosine Nguele est dans le rôle de Halimatou, sa copine de Aïssatou ; Abdou et Talba sont joués respectivement par Bertrand Baleguel et Otis ; André Takou Saa est dans le rôle d’Abdoulaye et Stéphane Alima, dans le rôle du photographe. La régie est assurée par Fleury Ngamale et les costumes confectionnés par Christina Avouzoa.
Pour nombre de spectateurs présents à la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Bangangté, « Le drame d’Aïssatou Abba » est mi- comique, mi- dramatique. Il met en scène deux hommes qui revendiquent la paternité d’un fils. Le garçon est né d’une jeune fille, Aïssatou, élève en classe de 4ème dans un lycée de la région de l’Extrême-nord. Fille unique, elle a quitté la maison des parents pour habiter avec le fonctionnaire, Abdou en service à la délégation départementale de l’Agriculture de la ville. Son départ brise l’espoir dont ses parents ont porté sur elle. Sa mère rêvait qu’elle devienne infirmière après son brevet et son père lui préparait une carrière de douanière. Elle est déroutée par sa camarade, Halimatou, non scolarisée mais qui ne s’habille qu’avec des pagnes et des bijoux de valeur. Halimatou la place au fortuné Talba, qui lui promet monts et merveilles. Tombée enceinte, le cœur d’Aïssatou balance entre Abdou et Talba. Elle est au petit soin par les deux prétendants.
L’enfant est né. Talba a acheté un nouveau véhicule et a invité les autorités de la ville pour leur présenter son héritier. Il sait que sa future épouse vit chez son oncle. Alors qu’il vient chercher l’enfant et sa mère pour cette fête, il découvre que le prétendu oncle est son rival. La première rencontre entre Abdou et Talba un électrochoc. Abdou est venu avec le photographe qui fera les photos de l’enfant et de sa mère. Il a obtenu le visa pour les Etats-Unis, pour une formation complète de six ans en agronomie. Face à la situation, chacun argumente pour montrer qu’il est le père du nouveau-né. Le jeu s’équilibre. Ils se résolvent d’appeler Aïssatou (berçant l’enfant qui pleurait) pour qu’elle tranche. Elle n’est pas sortie de la chambre et la pièce se termine sous cette note ; laissant le soin à chacun de tirer sa propre conclusion.
La pièce est une suite de duels : entre la volonté et la revalorisation ; entre l’argent et l’amour et entre autrui et moi. Ces situations « tragiques » résument les scènes de vie que fait face Aïssatou, fille d’Abba. Tout avait pourtant bien commencé. Ces circonstances plongeront aussi bien l’héroïne, ses parents et ceux pour qui elle a succombé dans l’inconfort.
Public
La représentation a été parrainée par le maire de la commune de Bangangté, Eric Niat. Parmi les spectateurs, l’on compte des rois, des personnalités de toutes fonctions et des populations amoureuses de l’art théâtral. « Quand je vois cette salle pleine à craquer, je réalise combien Bangangté est une ville du futur », pense l’ancien maire de la commune, Thomas Tchatchoua. Pour l’ex édile de la commune, la culture est le socle de tout développement. Il ajoute qu’un peuple perd ses repères quand elle est vidée de sa culture. Au-delà de tout, la déléguée départementale de la promotion de la femme et de la famille du Ndé, Danielle Mfouapon, déclare que la représentation du « Drame d’Aïssatou Abba » arrive à point nommé. « Les familles du monde et du Cameroun sont en crise. Celles du département du Ndé ne sont pas en reste ». Pour la sectorielle de l’Etat en matière de promotion de la famille, des parents ont démissionné de leurs missions : résultat de course, l’on assiste à une recrudescence de grossesses précoces.
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